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Toph, 22 ans, Tours
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J'avoue que j'ai 22 ans bien entamés, que je fais des études qui me plaisent, mais que mon plus gros soucis dans ma vie c'est l'évident échec sentimental qui en découle. Je suis vierge, un petit peu par choix mais surtout par la force des choses. La seule "relation amoureuse" que j'ai eue n'a durée qu'une semaine et fut un véritable traumatisme. Je l'ai aimée les 4 mois précédents, je l'ai pleurée les 3 ans suivants. J'étais accro', mais elle ne cherchait vraisemblablement qu'une proie de plus, sauf que je n'étais pas près et elle s'est lassée.
J'avoue que la pente fut difficile à remonter depuis les sombres tréfonds d'une dépression qui à laissée au moins autant de cicatrices dans mon coeur que sur mes avant-bras. Je n'ai plus jamais versé une larme depuis, j'ai anesthésié toute affection pour ne plus être blessé. Ne pas s'attacher, être distant et passif, tel était mon formidable bouclier invincible.
J'avoue qu'aujourd'hui pourtant j'aime à nouveau, mais comme d'habitude je suis irrécupérable. Je suis devenu son "meilleur ami", son "confident", mais ce qu'elle représente pour moi est à des années lumières au-dessus de ça. Elle en aime un autre, en secret. Moi c'est elle que j'aime, en secret.
J'avoue ne pas avoir le cran de le lui dire sincèrement. Ce n'est pas parce que c'est elle, mais parce que c'est moi, et que moi je n'imagine pas une seconde pouvoir être avec une fille comme elle. C'est moi, je n'ai jamais été capable d'avouer mes sentiments sans être sur que mes sentiments puissent être recevables par la personne aimée. J'ai la phobie du rejet, je préfère malheureusement vivre avec mes regrets qu'affronter le problème.
J'avoue ne pas avoir toujours été comme ça. Il était un temps où j'avais confiance en moi, mais je suis du genre à m'attacher tellement que les échecs que j'ai essuyés, plus froids les uns que les autres, m'en ont donné une peur panique.
J'avoue ne plus trop savoir où j'en suis aujourd'hui. J'ai le sentiment d'être devenu l'incarnation de ces échecs. Je suis devenu si passif que je rêve ma vie. Bien sur je vis, je souris, je ris, je plaisante, mais le coeur n'y est pas. Je repense mélancoliquement au passé, je rêve de l'avenir, et j'assiste passivement au présent ; et tout en sachant pertinemment que rien ne me tombera tout cuit dans les bras, je reste là à regarder ans bouger, à me dire que c'est la meilleure chose à faire.
J'avoue que je crois avoir pris goût à me terrer dans mon malheur. Je pense que ce sentiment de tristesse me fait ressentir jusqu'aux plus petites choses de la vie plus intensément, à tort peut-être.
J'avoue me sentir en dessous-de tout, et me décevoir moi-même.
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