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Tallula, 21 ans, Troyes
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J'avoue que tu es rentré dans ma vie un peu par hasard, un tchat je n'étais pas célibataire. Quoi que, c'était une relation longue distance, 400 kilomètres me séparaient de lui, et tu t'obstinais à me dire que cette relation était condamnée à mourir. J'ai été franche avec toi, je le suis toujours, j'avais donc quelqu'un.
J'avoue ne pas encore comprendre pourquoi tu t'es autant attaché à moi, à remplir ma boite de réception sms en une journée. J'avoue que tu me donnais envie de te voir, que tes mots résonnaient dans ma tête et dans mon cœur quand je te lisais, quand tu me disais que tu voulais me prouver que je pouvais être bien avec un homme.
J'avoue que ce soir du 25 décembre, j'avais deux choix, soit accepter de te rencontrer, soit faire une grosse connerie. J'ai préféré rencontrer celui qui me faisait vibrer depuis plus d'un mois.
J'avoue que personne ne croirait que cette première soirée, on l'a passer uniquement à parler, boire des cafés, et regarder des films. J'avoue que le courant est passé tout de suite, et que j'avais envie d’être contre toi. Nuit blanche en autarcie, tu m'as fait rire, tu m'as fait vivre.
J'avoue que ce premier baiser je l'ai savouré, comme jamais.
J'avoue qu'avec toi depuis maintenant presque 4 mois, je suis sur un petit nuage, restaurants, cinés... Tu te souviens de ta promesse? J'avoue que tu la tiens, et que je n'en reviens toujours pas.
J'avoue que j'aime quand tu veux que j'arrive chez toi en tenue légère, j'avoue que j'aime quand tu me prends comme tu le fais, c'est bestial, c'est profond, et c'est respectueux. J'avoue que je redécouvre le sexe, que je ne me connaissais pas autant soumise, que j'aime que tu fasses ce que tu veux de moi, que tu t'insères un peu partout à l'intérieur de moi.
Mais j'avoue aussi que je ne te comprends pas, que ça me bouffe quand tu me dis que tu as peur de t'engager, que tu veux souffler et que tu vois bien que je veux m'engager.
J'avoue avoir une peur bleue de la suite, avoir autant peur de te perdre que d'avancer à tes côtés.
J'avoue savoir qu’aujourd’hui je t'aime, et que mon côté torturé me fait autant t'aimer quand tu me fais du bien que quand tu me fais du mal.
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