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Stine, 20 ans, Paris
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J’avoue que j’ai des cousines trop mignonnes. Elles sont deux, s’appellent Morgane et Meggan et ont respectivement 6 et 4 ans. Je les garde souvent car ma tante a beaucoup de boulot avec ses deux autres filles, plus petites celles-là, donc pas aussi drôles dans leurs remarques ! En effet, les deux aînées en tiennent une bonne… de langue. Elles parlent tout le temps, se plaignent sans arrêt qu’elles ne veulent pas aller se coucher sans que je leur lise 354 histoires, qu’elles ne veulent pas aller prendre leur bain car elles sont – soi-disant – allergiques à l’eau, qu’elles ne veulent pas se brosser les dents car le dentifrice leurs fait perdre leurs dents – de lait ! –, ou encore qu’elles ne veulent pas manger parce que… pour plein de raisons qui dépassent là aussi mon entendement !
Mais la dernière fois, c’est moi qui avais l’air bête. Nous étions le soir, à l’heure du JT – donc à l’heure du repas vous l’aurez compris – et je préparais le repas pour mes deux adorables « pépettes », comme j’aime les nommer. Au menu… je ne sais plus, mais ça n’a pas d’importance pour mon histoire. Me voilà en train de servir la plus grande, qui n’avait pas l’air convaincu par ce qu’elle voyait dans son assiette. Mais il faut bien manger des légumes si on veut grandir ! Ma réplique à son éventuel refus était toute prête. Et là sa petite sœur Meggan me sort : « mais c’est l’assiette du chat, c’est trop dégoûtant si elle mange dedans ! » « Oui oui c’est ça, encore une astuce pour ne pas manger. Allez les filles, vous mangez sinon pas d’histoire avant le dodo ! ». Résignée, la voici qui commence à manger sans grande conviction. Et moi, satisfaite de mon autorité, je m’en retourne dans la cuisine en jetant un coup d’œil vers l’endroit où se trouve l’assiette du chat… qui n’y était plus. Oups ! Mine de rien, j’arrache des mains de ma pépette la dite assiette, en lui disant que si vraiment elle n’aime pas les légumes, ça ne servait à rien de se forcer. J’espère qu’elle n’a pas remarqué que j’avais remarqué ! Sinon mon autorité et mon intelligence en prendraient un sacré coup. Mais j’espère surtout que l’assiette avait été nettoyée avant que je la donne à ma pépette, et pas par la langue du chat...
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Stine, 20 ans, Paris
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J'avoue qu'une certaine personne m'appelle "la boudeuse" mais que j'ai des raisons de bouder. J'avoue que je suis issue d'une grande lignée... de poisseurs ! Je vais vous épargner l'arbre généalogique et ne me consacrer qu'à mon père et moi.
Mon père est un accidenté de la vie. Il a d'abord eu 5 fractures du nez à son actif : il est premièrement tombé quand il était jeune. Jusque là, rien d'anormal. Il s'est fait opéré et, alors que son nez était encore fragile, un courant d'air a fait claquer une fenêtre sur ce même nez fragile alors qu'il tentait de la fermer. Rebelotte, nez cassé. Ce nez est resté déformé longtemps jusqu'à ce qu'il se le casse à nouveau en vélo. Opération, plâtre et chirurgie esthétique pour un nez tout neuf ! C'était sans compter sur un automobiliste rageux qui, après une altercation avec mon père, lui a filer un bon coup de poing... droit sur le nez. Entre temps, un accident de la route lui a déformé encore un peu plus et une ultime chirurgie esthétique lui a remodelé. Je ne sais pas pour combien de temps car la dernière fois que je l'ai vu à la sortie de la gare, il avait des égratignures partout... sur le nez ! Pas de casse a priori mais quand même ! J'allais oublier les 4 fractures du ménisque, les deux fractures du bras gauche qui ne tient plus que par une broche, les multiples fractures des orteils qui ne ressemblent plus à rien, la triple fracture du même doigt de la main et le déplacement de vertèbres qui lui a valu une minerve pendant plus de deux mois. Cascadeur me demanderez-vous ? Non, simple Inspecteur de police à la retraite et sportif invétéré.
Quand à moi, la liste est moins longue mais j'ai encore quelques années pour espérer battre le record de mon père (je n'espère pas vraiment en réalité...). Outre le fait que, dans mon enfance, mon père a failli me noyer une bonne dizaine de fois dans la mer, mon héritage poisseux s'est révélé en grande forme ces derniers temps : Dans quelques jours je pars à l'étranger pour 6 mois et comme je n'ai pas pris de super assurance, j'ai prié pour rester en bonne santé avant et pendant le séjour. Sauf qu'il y a quelques semaines, je me suis fait des micro-fractures de l'orteil du pied gauche en marchant dans la rue, je me suis fait une luxation de l'épaule gauche en dansant la tecktonik, j'ai un aphte immortel dans la joue... gauche et j'ai un début d'ongle incarné au pied gauche, évidemment. Et que personne ne me dise que je suis un peu "gauche" comme fille ! J'ai pensé que je devrais peut-être laisser mon côté gauche à Paris et n'emmener que mon côté droit à l'étranger pour éviter les soucis, mais je pense que c'est impossible techniquement. Ah, la poisse générationnelle est un fléau. Aujourd'hui j'hésite à procréer, vous comprendrez pourquoi...
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Stine, 19 ans, Paris
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J'avoue que je suis une fille bien élevée, à qui l'on a appris à respecter les autres. J'avoue que le respect le plus simple passe par de petits gestes quotidiens. Eviter de laisser ses sous-vêtements traîner dans le salon ; nettoyer la baignoire après s'être lavé(e) pour enlever les poils qui accueilleront la personne qui viendra, à son tour, prendre sa douche ; et enfin, éliminer toute trace d'un "petit cadeau" que l'on vient de déposer au fond des toilettes. Pour accomplir cette dernière tâche, il faut utiliser du matériel très spécifique que l'on nomme communément, balayette. Tout le monde connaît cet instrument, certes très pratique, mais tellement... gerbant ! Souvenez-vous que lorsque vous deviez l'utiliser vous aviez tiré la grimace en observant à quel point d'autres que vous l'ont utilisée eux aussi. Avez-vous en mémoire ces petites choses sombres qui décoraient la blancheur (eh oui comme par hasard, ces trucs là sont toujours blancs) de la brosse de la balayette ? J'avoue que moi ça me répugne, que je préfère laisser certaines traces au fond des toilettes plutôt que de vomir et d'en créer de nouvelles encore plus dures à nettoyer.
J'avoue que je suis une fille bien éduquée, mais... quelle torture de respecter les gens ! -> Meilleur Aveu 21/07/2008 <-
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