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Ptite pomme, 17 ans, Paris
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J'avoue que tu me rends malheureuse. Je sais que ce n'est pas de ta faute, que tu n'y es pour rien et que tu ne dois même pas t'en douter ne serait-ce qu'un peu, mais tu me fais souffrir comme on m'a rarement fait souffrir. Je pensais pas m'attacher autant à toi. C'est bête je sais, on ne connait pas plus que ça, mais au fil du temps j'ai commencé à développer des sentiments pour toi. Je sais que ce n'est pas réciproque et que tu ne t'intéresseras jamais à moi, de toute manière, tu ne regardes même pas les filles comme moi. Tu me rends malheureuse car je sais que tu ne veux pas me faire de mal. Mais je sais aussi que je n'ai pas autant d'importance dans ton coeur que tu en as dans le mien. Je sais que je ne suis qu'une vague connaissance, une fille sympa parmi tant d'autres, que tu oublieras aussitôt que le lycée sera terminé. Mais toi, pour moi, tu es bien plus que ça. Tu m'obsèdes, je pense à toi tout le temps, et je ne sais pas quoi faire. Je souffre tellement, je n'ai jamais vécu ça. Je veux juste que tu sortes de ma tête. Je déprime à cause de toi tu sais ? Non, tu ne le sais sans doute pas. Te doutes-tu au moins que j'ai des sentiments pour toi ? Est ce que ça se voit à la manière dont je te regarde ? Tu me diras, tu me regardes si peu que tu ne l'auras sans doute jamais remarqué. Après tout, tu ne me considères pas même comme une de tes amies. Je suis juste une fille sympa. Ou peut-être que tu ne me trouves pas sympa en fin de compte ? Ça m'est égal, tout ce que je sais, c'est que tu ne m'aimes pas comme je t'aime. Tu t'en fous de moi. Le lycée est bientôt fini et tous les jours j’attends ce moment où tu m'enverras ce long message où tu me déclares tes sentiments, en vain. Tu continues juste à me sourire vaguement de l'autre bout du couloir lorsque tu me croises. J'avoue que je te hais Léo. Je te déteste de me faire ressentir des choses pareilles à ton égard alors que toi, tu vis tranquillement ta vie sans te soucier de moi. J'avoue que je te déteste pour m'avoir dit que j'étais jolie ce jour là sans te douter de l'effet que ça a pu me faire. J'avoue que je te déteste de ne pas d'être douté de ô combien j'ai pleuré le jour où j'ai su que tu t'étais remis avec elle. J'avoue que je me suis bêtement attachée à toi, toi et ton sourire, ton intelligence, ton charisme naturel. Moi qui était pourtant si difficile en amour. Maintenant je veux juste t'oublier. Pourquoi est-ce si difficile ? Plus que trois mois à tenir avant la fin du lycée. Peut-être qu'après ça, tu sortiras de ma vie pour de bon. Peut-être...
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