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Peteur fou, 24 ans, Dijon

J'avoue qu'un jour j'étais avec une bonne amie, on avait mangé au thaïlandais le soir. Sachant que je suis d'une nature plutôt péteuse, et qu'après un tel repas mon activité gastrique monte en flèche, j'étais très content de me séparer de l'amie pour la soirée.
Enfin, je pouvais rentrer chez moi afin de soulager l'activité gazifière qui régnait en moi !

Seulement voilà : cette conne ne se rappelait plus du chemin pour aller chez sa copine. Nous nous sommes donc rabattus, après une heure de rôde aux alentours de la ville, à aller chez moi.
Cette idée était très loin de m'enchanter, mon estomac lui, n'en avait que faire et continuait ses activités chimiques afin d'élaborer des pets monumentaux, accentués par la retenue que je m'imposais depuis le début de la soirée...
J'étais même prêt à lui payer l'hôtel, mais à deux heures du mat, on n'a ni envie de chercher un accueil d'hôtel ouvert -surtout à Dijon- ni envie de payer 100€ TTC pour héberger cette sympathique princesse, en particulier après un chauffage thaïlandais de la carte bleue.

Destination maison ! Avec mon unique pièce de 15 m2 chiottes comprises, pas beaucoup de choix : la belle dort sur le lit et moi sur le tapis de sol, comme un fidèle toutou.

Cette nuit a été très inconfortable. En effet, j'ai passé mon temps à lutter contre l'usine à gaz en activité en moi, avec pour seul arme le serrage de fesses... Autant dire que l'endormissement était synonyme de lâchage intensif de pets chimiques et de suicide social...

Mais voilà, un homme a besoin de dormir ! Je me suis donc assoupi vers les 5h du mat, et relâchant ainsi ma garde, un énorme pet s'est échappé de mon cul ! Il s'agissait d'une accumulation qui a enfin trouvé la brèche pour s'envoler dans l'air.

Flute ! Moi qui étais un peu assoupi, je m'en suis immédiatement rendu compte, d'autant plus que ça a réveillé la belle au bois dormant ! La pauvre regardait autour d'elle, la tête dans le cul... Avec l'odeur qui s'est propagé à la seconde où j'ai pété, sa tête dans mon cul serait plus adéquat.

J'ai bien entendu fait mine de dormir, de peur d'affronter ma honte en face à face... et heureusement qu'elle devait partir pour travailler une heure après, elle a juste eu le temps de se réveiller et de se préparer, moi j'ai fait style de dormir en lui disant un petit "au revoir" quand même, pour rester poli.

Je n'ai aujourd'hui plus aucun contact avec elle. Je suis sûr que l'odeur nauséabonde de mon pet hante encore ses matinées ensoleillées de petite princesse...

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