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4 aveux trouvés
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Ornendil, 18 ans, Paris

J'avoue, on était sur son lit.
J'avoue, elle était en soutien-gorge.
J'avoue, je la convoitais depuis deux ans.
J'avoue, mon pantalon a connu de fortes émotions à ce moment-là.
J'avoue, je me suis cassé.
J'avoue, je le regrette pas, elle n'aurait jamais dû me dire qu'elle m'aimait.
J'avoue, je ne veux pas d'une relation.
J'avoue, je ne veux pas d'une personne qui me donne des ordres en tentant de me persuader qu'elle détient la voie.
J'avoue, peut-être que j'aurais du coucher avec elle.
J'avoue qu'en tous cas, elle a un super whisky.
Et qu'en plus j'ai gagné un briquet.

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Ornendil, 18 ans, Paris

J'avoue que je suis un sous-doué : c'est la troisième fois que je me brûle l'extrémité du doigt avec le bout incandescent de ma cigarette, et je me demande encore comment je fais. Le plus ridicule, c'est que je ne m'en rends compte que quelques secondes après, au réveil, j'ai l'air malin.
J'avoue qu'une fois, j'ai dit à une prof qu'elle était "aussi utile à son poste que Jack Lang au ministère de la défense". J'avoue, elle, son truc, c'était plus le ministère de la défonce à l'aspiration par le vide neuronal. J'avoue, je lui ai dit ça aussi. J'avoue, j'ai beaucoup ri quand mon ami Mexicain lui a traduit son commentaire de texte sur Coppée, et mon rire a redoublé d'éclat quand son visage est passé de l'inexpressif au presque surpris quand elle a compris qu'il comparait le Parnasse à Bioman. J'avoue, j'étais un sale gosse, mais j'ai quand même bien rigolé.
J'avoue, je ricane moins depuis que je suis sorti du système scolaire. J'avoue, mes heures de travail me donnent beaucoup moins envie de rire. J'avoue, j'ai une chance de cocu, en étant célibataire.
J'avoue, une autre de mes profs était féministe, j'avoue, on a été très loin dans la méchanceté. J'avoue : un adolescent, c'est bête et cruel, c'est en quelque sorte la quintessence de l'Humain dans ce qu'il a de plus ridicule à observer.

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Ornendil, 18 ans, Paris

J'avoue que je suis inconstant : je suis heureux d'être célibataire, mais ma libido tout comme mon besoin d'affection ne l'entendent pas de cette oreille. J'ai beau lutter, dire que franchement, c'est pas beau cette mâle attitude indifférente ? Rien n'y fait, y pestent, y grognent, y m'engueulent en disant que "non vraiment mais enfin quand même!". J'avoue aussi que, grâce à mon intelligence supra-animale, j'ai trouvé une miraculeuse solution : je rêve que je suis en couple, et quand je me réveille, je m'aperçois que c'était juste un cauchemar, que non non, personne ne va m'ordonner d'arrêter de fumer, ni d'arrêter de boire, ni d'arrêter de ne pas plier mes vêtements propres, et encore moins d'arrêter d'avoir un rythme de vie arythmé (oui enfin ça... je vais arrêter).
Parce que même quand je rêve d'une vie de couple, j'avoue, c'est comme en vrai : au début c'est beau, y'a des coeurs dans les petits oeils, on vit au doux pays des bisounours, et même des fois, on gémit alors qu'on est même pas triste !
Mais au bout d'une période de jours qui correspond à (x par le taux d'intelligence de la personne, divisé par le sien propre), on arrive à : "tu veux pas qu'on vive ensemble ? Tu veux pas reprendre tes études ? Tu veux pas changer ? Tu veux pas manger plus de légumes ? Tu veux pas éclater ton forfait en m'appelant trois fois par jour ?". Chacun fait son choix, la dernière était cool, elle a jamais proposé qu'on vive ensemble, elle aimait trop le cadre parental (sic). J'avoue, je suis jamais content, en fait, je voudrais une fille simple, qui confonde pas ses besoins et ses désirs, et qui comprenne que ce n'est pas parce que je n'ai pas répondu à son 10ème mail du jour que je ne l'aime pas.
Un de mes amis m'a dit "en fait, tu veux un homme, mais dans un corps de femme" j'avoue, oui, c'est un peu ça...

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Ornendil, 18 ans, Paris

J'avoue, je dors comme un pied. C'est à dire que je ne sais pas dormir, paraît que c'est un art, un pote m'a dit ça, ben dans ce cas je suis un boétien du sommeil. Je le vis très mal, ça me fait du bien de le sortir, parce que merde, je passe quand même huit heures par jour/nuit (ça dépend) à dormir, faire ça correctement, c'est quand même pas un luxe !
J'avoue aussi que j'ai rêvé cette nuit que je me remettais avec mon ex, vous me direz, c'est pas grave ça, on compatis, tu la reverras ta fiancée, tout ça... Oui mais en fait non, c'est surtout que j'avoue que c'était un véritable cauchemar, parce qu'elle me manque pas du tout !
J'avoue aussi que je devrais manger à cette heure-ci, mais le Chinois au petit déj' c'est pas top... Notez que j'ai jamais essayé, mais j'ai quelques scrupules à le faire, bizarrement.
J'avoue aussi que je suis triste, et que je ne sais pas pourquoi, mais ça, avant que ça fasse rire quelqu'un de censé, je peux me coucher de bonne heure (et c'est rigoureusement hors de question, pas que ça à foutre !)

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