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Lulu, 17 ans, Toulouse
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J'avoue, je ne parle pas trop. Oui je n'aime pas parler et alors ? J'en ai marre que tu me poses toujours des questions, tout le temps. Tu veux tout savoir sur tout et c'est insupportable. J'avoue que j'ai eu des problèmes étant petite et que tu m'as bien élevée. Tu t'es inquiétée pour moi et je t'en suis reconnaissante. Mais encore maintenant tu t'inquiètes et quand je reçois mes résultats de devoirs et que j'ai toujours les mêmes commentaires des profs tu dis: "comme toujours, tu as fait ci, tu n'as pas fait ça...". Et quand je veux aller chez des amies tu fronces les sourcils: tu es d'accord mais je vois que ça te dérange. Mais je n'en peux plus de rester tout le temps avec toi 24 heures sur 24 ! Tu te plains de ton poids, de tes problèmes de santé qui sont récurrents et pénibles (mais non dangereux). Je n'en peux plus de t'entendre te plaindre et soupirer tout les jours, tout les jours... J'avoue que je suis pressée de partir faire mes études dans une autre ville.
Et maintenant, j'avoue, (à toi mon camarade de classe) que je t'aime. La première fois que je t'ai vu c'était en première et je pensais que tu n'étais qu'un gars débile et immature, comme beaucoup d'autres. Mais tu était super sympa et même si j'avais un air sérieux et un ton un peu agressif, tu as été super sympa. Je n'ai pas mis longtemps avant de t'apprécier. Tu étais sympa, tu ne te mettais jamais en colère, tu étais (et tu es) plutôt populaire... Je ne sais pas quand je me suis mise à t'aimer. En début de terminale, sans doute. J'avais un infime espoir que tu me dises aussi que tu m'aimais. Mais j'ai beaucoup réfléchi et je me suis rendue compte que tu étais sûrement homosexuel. Je n'ai rien contre eux, j'ai même des amis et une cousine homosexuels, et je trouve que c'est très bien pour eux si ils sont heureux. Mais quand je te vois et que je me dis que tu ne pourras jamais m'aimer comme moi je t'aime... Cela m'attriste. J'espère que tu seras heureux..
J'avoue que je suis très susceptible. J'adore écrire, et ce depuis toute petite. Pour moi comme c'est une activité que j'aime beaucoup, je suis très sérieuse dans ce que je fais. J'ai une "bande" d'amis qui adorent aussi écrire, et parfois je leur montre ce que j'ai fait. Mais quand cet après-midi j'ai montré ce que j'ai fait et que je vous voyais rire, j'avoue que je me suis énervée car je n'aime pas que l'on rit de quelque chose que je prend très au sérieux. J'avoue que cela doit venir du fait que ma cousine, quand j'étais petite, lisais mes écrits et rigolait, rigolait, rigolait... Et me disais que j'étais trop mignone. Mais elle ne le disait pas sur un ton gentil. Plutôt moqueur. Et cela me vexait. Cet après-midi en montrant mes écrits je savais que mes amis allaient toujours dire les mêmes choses: tu as mal maîtrisé tel ou telle choses... Mais je sais bien que j'ai très peu progressé et que je fais toujours les mêmes grosses erreurs, et j'avoue que me dire en face ce que je n'aime pas me trouble, m'énerve. Je trouve que tout ce que je fait est nul: mes écrits, mes devoirs, parler à l'oral dans un cours ou avec mes amis... Même ça je le rate: je dis trop de choses ou pas assez, je ne sais jamais quoi dire dans les conversations et j'entend mal quand on me murmure des choses et qu'il y a un peu de bruit à côté... Donc des fois je comprend des choses qui sont pas ça, ou je comprend rien du tout des fois... (ça peut d'ailleurs donner à des situations comiques.) Bref je trouve que tout ce que fait, ce que je dit/ne dit pas, ce que j'écris ou ce que je comprend... C'est nul... Je n'ai jamais eu beaucoup de confiance en moi.
Enfin... J'avoue que écrire tout ça m'a calmée. Maintenant, plus qu'à stresser pour le bac ! (Non sérieusement j'espère que je l'aurais même si j'ai des résultats du genre 11-12 ce trimestre !)
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