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Lexie, 20 ans, Toulouse
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J'avoue que je trouve certains aveux de javoue.com bien tristes. Toutes ces femmes - celles de mon âge surtout - qui trompent leur conjoint avec un meilleur ami, un collègue de travail... Qui avouent pleinement coucher ailleurs, y prendre du plaisir mais tout de même se sentir coupables. Qui parlent de désir, de fougue, de feu brûlant, de douce torture entre envie et interdit.
J'ai le sentiment que tout ça est bien romanesque, les filles ! J'avoue, j'ai souvent le sentiment de lire et relire les mêmes aveux, sur des femmes frustrées, qui se rassurent sur le fait qu'elles peuvent séduire d’autres hommes en trompant leur copain ou mari. Ces femmes jubilent de se sentir désirée, alors qu’il s’agit de tout sauf d’y voir la femme unique et particulière en elle : d’être respectueux, de la courtiser avec délectation, de ne pas vouloir seulement sa chair si facile à obtenir mais aussi et surtout de vouloir son esprit. De vouloir la posséder pleinement. Si vous pensez qu’il y a quelque chose de passionné, de tellement différent et fort dans cette relation extraconjugale, vous vous leurrez. C’est seulement du sexe.
J’ai aussi la naïveté de croire que les jeunes couples ont assez d’ardeur et de passion pour ne pas se lasser aussi vite et avoir besoin de faire quelque chose de fou pour se donner de la contenance. J'avoue, je suis peut-être un peu dure, je trouve ça triste, mais surtout très moche et ennuyeux. Peut-être parce que si l’idée de tromper n’importe quel de mes petits amis m’était venue à l’esprit (ce qui est humain, soyons clair), j’aurais la décence de le quitter avant... J’ai d’ailleurs toujours trouvé que l’infidélité – sauf cas de nymphomanie et de dépendance sexuelle - était le signe d’un certain manque de cran : celui de rompre ; et témoigne de la peur pathologique d’être seul. D’autant que c’est la manière la plus absolue de blesser la personne dont on se dit amoureux, à mon sens. L’infidélité est grotesque, et d’une certaine façon le signe d’une belle immaturité.
Braver dangereusement les interdits les plus fous comme des adolescents qui fument leur premier joint : c’est tellement exaltant et jouissif ! J'avoue, je suis moqueuse mais je perds doucement patience avec ces aveux à foison que je trouve d’une prétention et d’une bêtise incommensurable. Daniel, j’avoue que pour le bien de tes lecteurs tu devrais modérer certains aveux...
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Lexie, 18 ans, Toulouse
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J'avoue avoir été une élève brillante au lycée, et que tout naturellement je me suis dirigée vers une classe préparatoire, en PCSI, dans un lycée honnête, sans pour autant être excessivement prestigieux.
J'avoue qu'aucun mythe n'est vrai : que l'ambiance est excellente (entre sup/spé, entre les maths-physique et les physique-chimie...) et peut être même un peu trop. J’avoue que j'ai fait de très belles rencontres cette année, que le major de ma classe est le rigolo de la bande et n'est pas prétentieux pour un sou. J’avoue que les profs ne nous mettent pas la pression (quoiqu'ils nous boostent tout de même) tellement que nous avons fait un repas de classe avec eux à Saint Pierre, place mythique de Toulouse.
Mais au delà de ça, j'avoue que j’ai du mal à en voir la fin et que je ne pense pas intégrer une très bonne école même si je vais jusqu'au bout. J'avoue que je ne sais même pas en quoi consiste « être ingénieur », que je me demande tous les jours si je ne me suis pas trompée d'orientation. J'avoue que lorsque je regarde la faculté de médecine juste en face de mon lycée, j'ai le coeur lourd, en imaginant que j'aurais pu être un "pain", moi aussi. J'avoue que j'ai peur de décevoir. Et que malgré tout, je me sens peut être parfois un peu seule.
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