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Laureen, 20 ans, Lyon
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J'avoue, je ne pensais pas supporter aussi mal le fait d'être célibataire. Mais j'avoue que, bizarrement, ce n'est pas le fait de savoir que quelqu'un pense à moi, d'être aimée ou de me sentir unique dans les yeux de l'autre, qui me manque. J'avoue que j'ai besoin de ressentir la morsure de l'absence de l'autre, d'avoir le souffle coupé quand il n'est pas là pour apprécier de n'avoir jamais aussi bien respiré que lorsqu'il est à mes côtés, j'ai besoin de cette subtile douleur presque physique lorsque je pense à lui. J'ai besoin de cet équilibre délicat entre le plaisir et la souffrance, de cette douce torture que seul l'amour apporte, de cet état de funambule permanent entre le lacher-prise absolu et la conscience du risque de tomber de très haut. J'ai besoin de considérer quelqu'un comme ma perfection, ma jalousie, mon inspiration, par ce qu'il est et par ce qu'il me fait vivre. J'en ai besoin parce que c'est ce qui me permet d'exceller professionnellement, et d'être reconnue comme quelqu'un qui ne se contente pas de jouer, mais qui vit réellement sa musique. J'avoue que depuis 6 ans, le temps que j'ai passé célibataire se compte en quelques dizaines de jours, et qu'il s'agissait d'une difficulté à tourner la page de mon coté. La passion était encore là, et donc l'inspiration également. Mais là, rien. Pas de chagrin d'amour, pas de déception, pas d'attente, pas de coup de foudre, et c'est la première fois depuis longtemps ! J'avoue que j'ai pris conscience de tout ça récemment, et que c'est loin de m'aider. Parce que maintenant que je sais que je n'ai jamais aussi bien joué que lorsque j'expérimentais la souffrance, la vraie difficulté est de ne pas la rechercher volontairement pour en tirer l'inspiration ... Et Dieu que la frontière est mince !
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Laureen, 19 ans, Lyon
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J'avoue qu'étant musicienne, je suis amenée à côtoyer énormément de personnes dans ce milieu pour pouvoir en vivre. J'avoue que pourtant, j'ai toujours été la seule présence féminine dans les groupes que j'ai eu jusqu'à présent, et que ce rôle de protégée-confidente-fantasme me plaît énormément. J'avoue que lorsqu'ils m'ont annoncé il y a quelques semaines, qu'ils avaient recruté UNE saxophoniste, j'ai tout de suite déclaré que c'était hors de question, et que s'ils insistaient, ce serait "elle ou moi". J'avoue avoir la chance de jouir d'un niveau musical assez conséquent, et d'en jouer pour que finalement, ce soit toujours moi qui reste sans que la question ne se pose vraiment. J'avoue que pour m'appuyer, j'ai avancé l'argument selon lequel UNE nouvelle recrue serait une cible potentielle pour un coup de foudre de la part d'un des autres membres, et que les histoires d'amour finissent toujours par faire éclater un groupe. J'avoue que pourtant, cette fois, ce n'est pas mon égo qui est atteint, mais les sentiments que je ressens moi-même pour l'un des musiciens de ma formation. J'avoue que je le veux, que je souhaite de toute mes forces qu'il se passe quelque chose d'autre qu'une alchimie musicale entre lui et moi, mais que je ne dis rien par peur de tout chambouler. J'avoue que j'ai réellement tendance à faire le contraire de ce que je préconise !
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