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LTC, 20 ans, Paris
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J'avoue, je t'aime à la folie.
Mais...
J'avoue que tu me rend dingue parfois, à me faire me sentir nulle, idiote, maladroite. J'avoue que je t'en veux de ne pas penser à m'encourager quand j'ai quelque chose d'important à faire. J'avoue que je t'en veux de ne plus me toucher depuis des mois. J'avoue que je t'en veux de ne pas penser à me dire merci pour tout ce que je fais pour toi. J'avoue que je t'en veux de ne jamais m'offrir de cadeaux, ni à mon anniversaire, ni à Noël, et encore moins en dehors. J'avoue que je t'en veux de ne jamais me faire compliments, que je t'en veux de n'avoir aucun tact et de me blesser si souvent. J'avoue que je t'en veux d'être si sûr de toi et si arrogant, et de sans même t'en rendre compte prendre le dessus sur moi, qui suis si réservée et malléable. J'avoue détester que tu te moques de moi si souvent. J'avoue que si tout ce que tu me reproches est fondé, ce n'est pas si grave et je t'en veux de ne jamais prendre en compte tout ce que je fais de bien. J'avoue être absolument certaine que tu ne te rends pas compte de tout ça et que ce n'est pas intentionnel.
J'avoue que j'en veux à moi-même d'avoir été trop conciliante et serviable et de t'avoir habitué à ma docilité depuis des années. J'avoue que je m'en veux de t'aimer si fort que j'ai fait le vide autour de moi. J'avoue que je m'en veux de me rendre compte que si je vais mal, je n'ai plus d'amis à qui parler. J'avoue que je ne sais pas comment sortir de ce cercle vicieux sans te perdre. J'avoue que j'ai des dizaines de reproches à te faire, mais que je n'ai jamais osé te le dire, pour ne pas passer pour la énième petite copine chiante et raleuse, mais pour la copine tolérante et compréhensive en toutes circonstances. J'avoue que je garde tout pour moi, que je souris même quand tu m'as fait si mal que j'en ai les larmes aux yeux. J'avoue que je suis devenue championne pour aller pleurer discrètement dans la cuisine. J'avoue que je sais que je ne changerais pas et toi non plus.
Mais j'avoue aussi que quand tout se passe bien, et qu'on passe des bons moments, ce qui n'est pas si rare que ça, je suis si heureuse que ma poitrine me fait mal. Et que tout ce bonheur me permet de tenir et d'oublier la dernière série de chagrins, de vexations, de blessures... jusqu'à ce que ça recommence.
J'avoue que je pense sincèrement que si tu me tapais dessus, je raisonnerai exactement pareil, et te passerai tout sans broncher. J'avoue être soulagée de savoir que ça n'arrivera jamais, même s'il y a bien d'autres choses que les coups qui peuvent blesser.
J'avoue que je sais que si on se séparait, je serais bien plus malheureuse, et c'est pour ça que je reste.
J'avoue que vraiment, je t'aime à la folie.
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