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Hal, 33 ans, Grenoble
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J'avoue que je ne pensais pas que cette grève des transports en commun serait si agréable ! Hier soir à Lyon, j'ai dû prendre un tram bondé, un véritable wagon à bestiaux, comme hier soir. Stoïque et résigné, je me glisse dans la masse tant bien que mal, plus du fait de la poussée de la foule derrière que grâce à mes jambes d'ailleurs. Je me retrouve au fond de ce compartiment, adossé à une barre, derrière un groupe de jeunes femmes. Perdu dans mes pensées, essayant de calculer si j'arriverais à attraper mon train à temps, je n'ai pas remarqué tout de suite ce qui m'environnait. Un freinage brusque me ramène sur terre et me fait réaliser la douce sensation fort moelleuse ressentie au niveau de mon entrejambe. Hasard des mouvements de foule, je suis en effet juste derrière une jeune femme d’une vingtaine d’années, un peu plus petite que moi, avec de beaux et longs cheveux bruns, et un fessier assez attractif. 2e cahot, je me retrouve encore une fois en contact avec la demoiselle, contact qui se prolonge un peu, le temps que tout le monde retrouve son équilibre. Je me dis « on ne sait jamais », et je me positionne de manière un peu plus « stratégique ». Etait-ce un mouvement de balancier naturel dû à l’avancée du tram, je ne sais pas, mais un nouveau contact avec elle se prolonge encore. Mon corps réagit tout naturellement. Elle ne peut pas manquer de s’en apercevoir. Cela motive-t-il le contact suivant ? En tous cas, il n’y a pas eu de cahots et elle a assez de place devant elle pour pouvoir éviter ce contact. On dirait plutôt qu’elle cherche à confirmer ce qu’elle a déjà ressenti. Enhardi, alors qu’elle se re-avance au bout d’un instant qui paraît avoir duré une éternité, je m’avance légèrement et reviens la frôler. Dieu que c’est doux ! Une lente danse faite de balancements légers et discrets s’engage entre nous. Nous ondulons l’un contre l’autre avec des petits mouvements. C’est d’une sensualité folle ! Je la sens frémir et personnellement, je suis extrêmement à l’étroit. J’approche ma main droite de sa hanche. Personne ne peut nous voir. Et honnêtement, à cet instant, c’est bien le cadet de mes soucis ! Je la sens frissonner quand mes doigts touchent sa taille. Je la caresse doucement de bas en haut. Nous nous appuyons plus fort l’un contre l’autre, je suis fermement calé entre ses fesses et mon ami d’en dessous rend un rigide et vibrant hommage à notre échange !
Le tram arrive à la gare… Je la saisis des 2 mains par les hanches et nous nous retrouvons encore plus imbriqués l’un dans l’autre. Une manière d’adieu pour finir en beauté. Ses amies n’ont manifestement rien remarqué. Je me retourne après être descendu, elle me sourit timidement, ses joues sont d’un rose éclatant. Je lui souris chaleureusement, en soufflant « merci ». J’avoue que ma démarche est un peu raide pour aller jusqu’au quai.
Je ne serais jamais allé plus loin, j’aime beaucoup trop ma femme et mes 2 enfants. Néanmoins, ce moment d’intense sensualité, par son caractère totalement imprévu, la foule qui nous entourait sans se douter de ce qu’il se passait, qui pourrait choquer certains et certaines à qui cela arriverait, mais qui fut très tendre et respectueux, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Belle inconnue, je vous remercie donc de cet échange hélas trop bref et j’espère qu’il vous aura apporté autant de plaisir qu’à moi.
Votre grand inconnu du tram.
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