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Ghostface, 24 ans, Caen
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Il y a une dizaine d'années, j'ai obtenu mon premier job d'été en tant que manutentionnaire dans l'entreprise de mon oncle. J'ai donc habité chez lui un mois.
Chez mon oncle, on mange bien, et lorsqu'on a un appétit d'ogre comme moi, on en profite. Mais qui dit bon repas dit bon caca. Et c'est là le que le bat blesse. Chez mon oncle, les WC sont au rez-de-chaussée, où se trouvent aussi la cuisine et la salle à manger. Moi, j'aime bien chier tranquille chez moi, ne pas avoir à se soucier d'un plouf bruyant ou d'odeurs nauséabondes empestant tout le couloir. Donc si je pouvais éviter les regards suspicieux à la sortie des toilettes, ça m'arrangerait. Le problème est qu'ils sont 6 dans la famille, il y a donc toujours quelqu'un à proximité. J'ai donc décidé d'attendre le moment propice. Les heures défilèrent... Puis les jours... En fait, cette occasion bénie ne se présenta jamais. Au terme de 5 intreminables journées, la douleur commença à devenir insupportable.
Ce jour là, je travaillais à l'atelier, ou plutôt j'essayais de travailler, car mon esprit était focalisé sur une seule et unique chose, mon mal de ventre. Soudain, je fus frappé d'une illumination salvatrice : pourquoi ne pas aller aux wc de l'entreprise ? Dans ce pré-fabriqué à l'écart, passé jusque là inaperçu, le soulagement me tendait les bras. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Confortablement installé sur le trône j'ai commencé mon "travail". Tout fut expulsé très rapidement. Je fus stupéfait de constater la colossale quantité de merde qu'un être humain peut emmagasiner. Le mot étron était innapproprié pour qualifier le fruit de mon travail, "bouse" aurait été plus adéquat, et encore aurait-il fallu l'associer à l'adjectif "monumentale". Bref, une véritable performance qui restera gravée dans les annales... La médaille du bronze... Vint alors le moment redouté du tirage de chasse. Je me doutais qu'une chasse ne suffirait pas. Classique. Une deuxième chasse ? Quel optimisme ! Trois chasses ? Petit joueur... J'ai alors réalisé avec horreur que rien n'aurait pu déloger le dinosaure si ce n'est une bonne vieille ventouse. Ni vu ni connu, je suis alors retourné travailler en vitesse comme si de rien n'était...
Le lendemain matin, mon forfait avait été découvert, tout le monde était au courant et la grande question était "Qui ???". Les collègues éffarés exprimaient leur dégoût par des termes plus abominables les uns que les autres : "ignoble", "monstrueux", "honteux", "immonde", "boucheur de chiottes"... J'ai failli éclater de rire lorsque quelqu'un lança sur un ton traumatisé "C'est pas humain !!!". Néanmoins, le profil bas fut de rigueur. Un peu plus tard, mon oncle m'a demandé si j'avais une idée concernant le coupable. Instinctivement, j'ai alors dit qu'il m'avait semblé voir M. sortir des toilettes avec une tête bizarre. M. était pourtant sympa, mais il fallait bien sortir un nom, et vite, pour éloigner les soupçons. Désolé M., à cet instant c'est ton nom qui m'est venu à l'esprit...
Finalement, mon contrat s'est fini et je suis rentré chez moi en gardant mon terrible secret. Je ne sais pas si le mystère a été percé depuis, toujours est-il que j'ai réussi à m'épargner la réputation de "boucheur de chiottes". Quel soulagement... -> Meilleur Aveu 15/03/2004 <-
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