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Fanzine, 23 ans, Belgique
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J'avoue pousser un coup de gueule contre les fabricants de boites de thons à la tomate. Genre saupiquet. Parce que quand tu ouvres la boite, t'en fous plus sur les murs ou sur tes fringues que dans l'assiette. Bientôt faudra des gants et une combinaison de plongée pour ouvrir une boite de thon à la tomate sans s'en foutre partout. C'est valable aussi pour les maquereaux à la moutarde ou les filets de sardines à l'huile d'olive. Si toi aussi tu éprouves une certaine difficulté à ne pas te tacher en ouvrant une de ces foutues boîtes, rejoinds-moi dans ma quête d'hygiène et de propreté. Pousses ton coup de gueule toi aussi !
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Fanzine, 23 ans, Belgique
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Etant une enfant élevée dans le bêton, mes parents crurent bon de m'envoyer me rosir les joues à la campagne, chez un couple de leurs amis.
Ils ne vivaient pas dans une ferme, mais dans une très grosse maison au milieu de champs. Cultivant leurs légumes, ayant des poules, des lapins. Vivant donc, en autarcie.
Travaillant tous deux, je restai seule dans cette grande maison à périr d'ennui.
La dame ayant décrété que manger des oeufs me donnerait bonne mine, avait sur une clayette rangé une cinquantaine de ces cocos. Qui devaient me servir journellement de repas. Et chaque soir, à son retour elle comptait leur nombre afin de vérifier de quoi avaient été composés mes menus.
Je ne savais pas faire cuire un oeuf, et à franchement parler je n'en avait nulle envie. Mais devait trouver un moyen de me débarasser de ces petites balles de rugby.
Comme nous étions en été, une idée lumineuse est venue me frapper le coin de la tête, sans douleur, je vous rassure.
Dès que j'étais certaine qu'ils n'allaient pas rentrer, je courais à l'étage ouvrait une garde robe et était en extase devant... leurs manteaux d'hiver. Il y en avait tant...
Ainsi, chaque jour je montais avec ma cargaison de quatre oeufs que je mettais dans les poches des dits manteaux, et tout s'est bien passé...
A présent j'imagine la tête qu'ils ont dû faire une fois l'hiver venu...
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