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Elea, 24 ans, Strasbourg
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J'avoue que je ne comprends pas le raisonnement humain qui pousse à faire, dire des choses sans les penser. J'ai aimé, entièrement, indéfiniment, avec une détermination comme jamais. J'ai donné des choses que je gardais pour moi jusqu'à présent, j'ai offert cette constance qui me faisait dire que les choses étaient belles, des sourires, parfois forcés, mais toujours dans le but de donner le plus beau de mon être. J'ai observé, étudié, crié, jouis, chanté, dansé, rassuré, réconforté, aimé. J'avoue qu'ils m'ont toujours tout renvoyé en pleine gueule, et maintenant, comme par protection, je ne ressens plus rien pour les personnes autour de moi. Juste des mots décousus et de la musique, des nuits à regarder cette putain de lune qui me colle à la peau, à conter la vie à des protagonistes imaginaires, à scruter le prochain événement qui me maintiendra réellement en vie, et j'avoue que quelque part ces choses dans lesquelles je me réfugie sont sûres, et elles me le rendent bien, m'offrant beaucoup plus que tout ce qu'ils m'ont donnés jusqu'à présent. Je n'attendrai plus derrière la fenêtre, à observer les voitures, les passants, à essayer de percevoir un murmure derrière la porte d'entrée. Je sais que ça arrivera, forcément, à un moment donné, et ce jour là sera certainement parfait. Mais j'avoue que pour l'instant, malgré la monotonie, je tente de trouver un équilibre dans la contradiction des petits matins, à force, je finirai par me persuader de la chaleur des draps et de l'espoir offert à la place éperdument vide à côté de moi.
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