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Boulette, 22 ans, Bruxelles
J'avoue en avoir vraiment ma claque.
Je suis étudiante, boursière, je vis seule car mes parents (divorcés) ne savent ni l'un ni l'autre me loger. En toute logique, je dois travailler durant l'année pour assurer le loyer de mon appartement, me nourrir, me laver, m'habiller, bref, assurer toutes les activités quotidiennes qui entraînent des dépenses d'argent.
Le hic, c'est que depuis la reprise des cours en septembre, je n'ai encore reçu aucune preuve de fréquentation de cours, soit rien qui me permette de toucher mes allocations familiales ou de m'offrir un abonnement au transport en commun au prix étudiant. Bref, aucune tune depuis septembre.
La cause ? L'université attend que mon dossier soit homologué par la communauté française de Belgique pour eux-même le classer comme "en ordre" et donc me considérer comme étudiante et me permettre d'avoir accès à tous les avantages qui me sont dûs.
Bien sûr, les frais de fréquentation de cours sont eux dûment payés depuis le jour de mon inscription. En d'autre terme je suis plus qu'en ordre et c'est moi qui suis lésée.
Quand au boulot... eh ben là aussi c'est plutôt marrant. Je travaille depuis le mois d'octobre à raison de trois jours par semaine et je n'ai encore perçu aucun salaire. Première semaine de novembre : rien. Je consulte ma directrice qui m'apprend que c'est à moi de lui remettre le décompte de mes heures prestées et qu'elle s'occupera de me verser la somme qui m'est due pour septembre, dans les plus brefs délais.
Une semaine après, je retrouve sur mon bureau ce fameux décompte d'heure sur lequel a été ajouté une petite note à l'attention de ma sous directrice, lui demandant de le vérifier. Une semaine plus tard, toujours aucun paiement. Ma sous-directrice prend les choses en main et apprend que ma directrice à carrément oublié de faire passer cette feuille à la compta !
Encore une fois, j'ai passé le mois de novembre dans l'angoisse, à me nourrir de nouille, à ne pas réussir à me concentrer sur mon travail universitaire, n'ayant plus que 10 € en poche. Si l'on considère que les frais de nourriture mensuel tournent autours des 200€ sans être accro au caviar...
Pour ceux à qui il viendrait à l'esprit de me recommander d'être plus prévoyante à l'avenir sachez qu'à 22 ans j'avais réussi à me constituer une petite cagnotte, complètement dissolue dans l'achat de mobilier pour mon appart' (et je me suis contentée de l'horrible mobilier suédois).
En résumé, une double morale pour cette histoire : oui, il existe bien une discrimination flagrante entre les enfants de riches et les enfants de pauvres pour ce qui est de poursuivre des études supérieures. Je suis sûre que ma concentration et le temps consacré à mes études seraient décuplé si les parents assuraient tous mes frais (ce qui impliquerait également de ne pas "perdre de temps" à un petit job). Attention, je ne blâme ni ne plains personne d'être né où il est né, je constate juste qu'on ne part pas tous avec les mêmes cartes en main.
Ensuite, ce sont toujours les petits qui payent les pots cassés. Mauvaise idée d'être le dernier maillon de la chaîne, apparemment, on vous oublie en cours de route.

Merci javoue.com, je me sens déjà mieux.
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