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Alice, 21 ans, Toulouse
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J'avoue, t'as intérêt à avoir tes concours cette année et à pas me faire mariner plus longtemps. Je veux bien t'attendre, mais je te préviens : plus ça va et moins je deviens farouche...
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Alice, 21 ans, Toulouse
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Maman, J'avoue que je ne voulais pas te choquer, ou te mettre mal à l'aise, ou n'importe quoi de négatif en rentrant en uniforme. Enfin, si, mais non. Je fais ce que j'aime, et je suis fière de mon béret rouge. J'avoue que je voulais juste te montrer à quel point je me sentais bien dans mon treillis, à quel point ce que je fais me plaît, à quel point je suis heureuse en faisant ça. J'avoue que je voulais juste que tu sois fière de moi, et que tu veuilles prendre une photo avec ta grande fille en uniforme, comme tout le monde dans ma section. J'avoue que je suis un peu jalouse de mes camarades dont les mamans admirent les treillis encore craquants de nouveauté et des photos prises devant le mur de la cuisine. J'avoue que tu m'as déçue. J'avoue que je t'en veux, et que désormais, je rentrerai chaque fois en uniforme, béret sur la tête, rien que pour t'emmerder.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que je ne suis pas la fille dure que les gens voient. Et que même si je joue à celle qui ne croit pas en l'Amour, je ne fais que l'attendre, désespérément. J'avoue que je l'ai rencontré une fois et il a ravagé mon cœur. J'avoue que même après bientôt un an, il y a laissé des marques indélébiles et y a gravé des envies inavouées. Celle de ne pas être seule, celle de vouloir être serrée dans les bras de quelqu'un avec qui je pourrais vivre une réelle histoire d'Amour et le besoin d'aimer et d'être aimée. J'avoue que je suis en miette à l’intérieur. J'avoue que quand j'ai appris que lui, avait retrouvé quelqu'un et qu'ils étaient heureux depuis 9 mois, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'avoue que je veux être amoureuse à nouveau, que je suis désespérée et en train de me crever le cœur à chaque mot que j'écris, car chacun de ces mots, me fait penser au fait que je suis seule comme un chien et que je garde cette douloureuse et désespérée quête de l'Amour en moi sans jamais en parler à personne, en faisant comme si tout allait bien et comme si mes catastrophiques histoires d'amour m'amusaient alors qu'elles font jour après jour couler une larme sur mes joues. J'avoue que j'attends désespérément l'Amour.
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Alice, 20 ans, Toulouse
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J'avoue que mon frigo ne contient, en tout et pour tout, que deux canettes de Coca Zero, un 1/2 oignon, un bocal de gingembre au vinaigre et un tube de colle cyanoacrylate. Je n'ai plus une fringue propre, et il me reste de quoi nettoyer mes lentilles pour seulement deux jours. Je devrais aller faire les courses, non ? J'avoue, je suis une sacrée feignasse.
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Alice, 20 ans, Toulouse
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J'avoue que je ne sais pas quoi faire. Je pense bien être amoureuse de toi, je pense que c'est réciproque, j'ai hâte pouvoir te le dire de vive voix, t'embrasser et qu'on fasse toutes ces choses dont on parle en attendant. Mais ça fait déjà deux ans, et il reste un an. Je ne sais pas quoi faire, j'ai décidé de t'attendre mais je commence à en avoir ma claque. Je sais que tu ne peux simplement pas donner de nouvelles régulièrement et c'est bien ça le problème. Dernièrement, j'ai refusé deux occasions, dont une paraît-il en or. J'ai regardé le gars, j'ai pensé "ok, on y va, il n'en saura rien" et en même temps ma bouche a dit "je ne peux pas". Ouf. C'était l'un où l'autre et ça a été le choix de la raison. Heureusement. J'avais très envie d'aller me balader avec lui, de le laisser m'embrasser, me prendre dans ses bras, peut-être même que je serai allée boire un verre avec lui un de ces jours et que je l'aurais suivi chez lui, mais en même temps je voulais lui hurler de dégager, que j'avais quelqu'un et que je voulais qu'on me foute la paix, merde. Il a dit "je suis têtu, je te ferai changer d'avis" et moi, grosse maligne, "à têtu, têtue et demi". Je voudrais te raconter cette mésaventure, si tu es au courant et que je craque, tu auras mal et c'est donc la barrière la plus sûre que je puisse me poser. Mais j'arrive pas à te joindre, et lui me bade toujours et j'ai peur de lui céder.
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Alice, 20 ans, Toulouse
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En juin dernier, j'étais chez mes parents pour une semaine de révisions. "Ah, bac de français ? T'en fais pas, c'est facile !" Il y a peu, "Ah, t'es dans cette école ? Première année ?" Eh non. Deuxième année validée, je mène ma barque en troisième année.
J'avoue que j'aime bien avoir une bouille d'ado : je n'en parais que plus brillante...
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Alice, 20 ans, Toulouse
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J'avoue monsieur que vous êtes un sale con, lubrique et vicieux comme le vieux prof de philo aigri que vous êtes. Vous êtes misogyne, vulgaire et grossier. Honnêtement, j'étais "super sexy, la petite cavalière" ? Je portais un pantalon tâché de goudron, un maillot des Springboks millésime 95 taille XL, de vieilles bottines déformées et boueuses et une paire d'éperons dont la lanière n'était même pas de cuir. Vos sales petits yeux porcins ne voyaient plus que la cravache dans ma main noire et calleuse et suivaient le zip ouvert de mon sous-pull qui dépassait du col de mon maillot. Non, franchement, vous êtes un vieux dégueulasse. Voilà, c'est tout ce que j'avais à vous dire, trois ans après, mais bordel que ça fait du bien.
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Alice, 20 ans, Toulouse
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J'avoue que je déteste dépenser de l'argent dans des fringues, que ça me fait chier de mettre tout un budget pour quelque chose d'aussi trivial. Une paire de chaussures, des tongs, des baskets, deux jeans, quelques tee shirts et trois pulls me suffisent pour l'année. J'avoue que j'ai du dépenser quelques 350 € entre hier et aujourd'hui. J'avoue que ces vêtements me plaisent et que je les ai déjà adoptés, mais j'ai envie de me coller des baffes quand je vois la somme qui y est passée et qui aurait pu servir à autre chose (voyage/lectures/sports/sorties/etc.) qui rentrerait un peu plus dans mon mode de vie, "Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit".
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Alice, 20 ans, Toulouse
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J'avoue que je n'ai pas monté à cheval depuis septembre. J'avoue que je crève d'envie de reposer mes fesses sur une selle. J'avoue que je viens de passer deux heures à consulter les petites annonces de chevaux à vendre, de poneys à louer, de jument à confier... J'avoue que j'ai craqué sur un joli petit poney pie qui saute des montagnes, sans l'avoir vu ni rien. Il a une belle robe, de grandes balzanes très blanches, une crinière en brosse... Tout ce que j'aime. J'avoue que je vais retourner éplucher les petites annonces en me maudissant de me faire mal comme ça.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que je reviens de la fête des 20 ans d'un ami d'enfance, nos parents sont très amis, nos petits frère aussi. En fait, c'est presque un cousin, mais là n'est pas la question. Sa famille est assez étendue, mais surtout très unie. Tout le monde était là, plus des amis. Inviter ses grands parents et ses potes de beuverie, il faut le faire. La soirée a été géniale. Sa mère s'est mise en huit pour sa fête. Question Pour un Champion Spécial 20 ans, "épreuves initiatiques" autour de ses centres d'intérêt, déco de fou... Bref, la soirée était énorme, géniale, parfaite. J'avoue que peu avant, mes parents m'ont demandé ce que je voulais faire pour mon vingtième anniversaire, qui tombe quelques jours après le sien. J'ai répondu "Boarf", comme chaque année depuis mes quinze ans. Ils me laissent la maison pour le week end qui suit mon anniversaire. On va sûrement passer la soirée avec quelques bouteilles, à raconter des bêtises. Ca sera chouette, mais loin d'être inoubliable. Pas comme les vingt ans de mon cousin. J'avoue que je rêve d'une fête dans le même genre. J'avoue que c'est impossible parce qu'on ne donne pas vraiment dans la famille unie. J'avoue que je suis un peu jalouse.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que j'étais un peu verte de ne pas avoir de vacances en même temps que mon chéri (foutues vacances scolaires !). J'avoue que l'éruption de ce volcan me permet de rester une semaine supplémentaire en vacances, puisque je suis coincée sur une île en Thaïlande. J'avoue que finalement, ce n'est plus si grave que ça, ces vacances séparées...
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que j'ai simulé une gastro pour rater les deux derniers jours de cours et prendre mon avion sans me payer un zéro. J'avoue que tout marche comme sur des roulettes. J'avoue que je devrais être hyper excitée, puisque je pars demain en vacances en Thaïlande. J'avoue que c'était la première fois que je séchais sciemment les cours. J'avoue que je suis une trop gentille petite fille. J'avoue que je me sens coupable de ne pas être allée en cours aujourd'hui et de ne pas y aller demain non plus.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que dans un an et demi, je serai journaliste. C'est pas que ça me fasse peur, non, parce que je sais que je n'aurai pas trop de mal à trouver du boulot, il y a une certaine "tradition" journalistique dans la famille. Non, c'est que je mesure tout ce que j'ai encore à apprendre. Et des fois, je me dis que c'est bien court. En arrivant en 1ère année, je savais exactement ce que je voulais faire. Et plus ça va, moins je sais. Alors que je voulais faire sport, pur et dur, maintenant je veux faire sport, mais aussi radio et reporter.
Depuis que j'ai lu un bouquin de Florence Aubenas, je veux être correspondante à l'étranger, dans un pays "chaud", rencontrer des gens, me retrouver dans des situations bizarres, apprendre comment ça se passe là bas.
Je veux un job qui soit tout sauf un boulot tranquille, c'est peut être con à dire et très superficiel, mais je rêve d'aller voir mon médecin avec une série de vaccins à faire et qu'il me demande avec des yeux rond où diable est-ce que je vais. Et là, je lui répond tout simplement que je pars en reportage dieu sait où, mais loin.
Je rêve de courir le monde, mon appareil photo en bandoulière, on me chambrerait parce qu'il date de 2003, je rentrerais dans le clan des journalistes basés dans le coin, et puis un "ancien" me prendrait sous son aile pour m'apprendre des trucs dont mes profs ne m'auraient jamais parlé.
J'avoue, je rêve, mais il paraît que le moteur du monde c'est le rêve, et pourquoi pas, après tout ???
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue, je suis arrivée 5 minutes en retard à l'entrainement. J'avoue, je me suis pourtant dépêchée. J'avoue, j'aurais pu courir 5' de plus. J'avoue, j'ai pas du tout aimé la manière dont tu m'as affichée parce que j'étais à la bourre. J'avoue, plus ça va, moins je peux t'encadrer. J'avoue je ne supporte plus tes remarques condescendantes. J'avoue, j'ai peut être pas de grandes qualités de joueuse, mais moi au moins, je m'investis. J'avoue, je suis là à chaque entrainement. J'avoue, certaines qui pourtant sont titulaires se permettent de venir une fois tous les 36 du mois. J'avoue, si on faisait l'équipe uniquement en fonction de l'assiduité, je serais pas loin d'être capitaine. J'avoue, t'imagines même pas le trajet de fou que je me cogne pour venir. J'avoue, je ne serai pas souvent dans les 22 et encore moins dans les 15 cette année. J'avoue, pourtant je continue à venir à l'entrainement. J'avoue, le coach l'a bien compris, surtout depuis qu'il a dû me raccompagner après un entrainement. J'avoue, t'as la tête dure.
J'avoue, t'es qu'une connasse du sud est, et moi, la gamine du sud ouest, j'aime pas ça. J'avoue, t'as beau être la coach, je pense que la prochaine remarque sera la bonne.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que je suis un peu vantarde en cuisine. J'avoue que jusque là je ne me suis pourtant jamais plantée : tous mes plats étaient comestibles. J'avoue que notre cuisine a un bar bardé de prises électriques avec un plan de travail gigantesque (ok, par rapport à ce qu'on avait avant). J'avoue que je récupère presque toutes mes recettes sur internet, et du coup, je pose mon ordinateur sur le bar pour suivre la recette. J'avoue qu'en général, MSN est connecté. J'avoue que j'aime bien discuter en cuisinant. J'avoue que là, j'ai battu tous mes records : j'avais MSN, la musique et le téléphone. J'avoue que j'étais au téléphone et que j'ai voulu sortir la tarte du four avec ma seule main gauche, comme je le fais souvent. J'avoue que quand j'ai ouvert le four, ce n'était plus une tarte meringuée mais une tarte carbonisée (la prochaine fois, je prendrai un chalumeau). J'avoue que mon interlocuteur a entendu une belle bordée de jurons à ce moment là. J'avoue que j'ai chopé une manique vite fait pour sortir la tarte. J'avoue que j'ai voulu attraper la grille avec la manique. J'avoue que j'ai posé ma main à coté de la manique. J'avoue que 220°, c'est très chaud. J'avoue que ça fait longtemps que je n'avais pas été aussi grossière. J'avoue que je n'ai même pas pu me consoler en rentrant de chez le toubib : non seulement la tarte était carbonisée, mais en plus, elle était espatarée sur le carrelage. J'avoue, je suis une boulette. C'est promis, plus de téléphone en cuisinant.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que je partirai très probablement dans ma famille en Thaïlande à Pâques. J'avoue que je n'y suis pas allée depuis 4 ans. J'avoue que j'y suis déjà allée 4 fois. J'avoue que je suis gâtée. J'avoue que j'ai trouvé un vol aller-retour à 860€. J'avoue que j'ai sauté sur l'occasion, et mon papa a accepté, sous réserve que mon oncle puisse m'accueillir là bas. J'avoue que j'ai hâte d'y être. J'avoue que le vol part le vendredi à 13h50. J'avoue que je ne sais absolument pas quel sera mon emploi du temps le vendredi. J'avoue que j'attraperai la gastro le mercredi, une nuit blanche, un paquet de chewing gum et je serai parfaitement crédible pour me faire prescrire deux jours de repos. J'avoue que c'est puéril, mais en 16 ans de scolarité, je n'ai jamais simulé la moindre maladie, et vu le bas prix du billet, je m'octroie le droit d'être puérile.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue qu'il y a un an en intégrant cette équipe de rugby, je ne me doutais de rien. J'avoue qu'à mon premier match, notre dirigeant a failli se battre avec le chauffeur du bus. J'avoue que les huit heures de trajet ont été riches en rires. J'avoue que je ne buvais pas une goutte. J'avoue que je détournais le regard quand mes coéquipières montraient leurs seins aux camions. J'avoue que je me contentais d'écouter et de rigoler (ou rougir, ça dépendait). J'avoue que j'étais (et je suis toujours) la petite dernière de l'équipe. J'avoue que j'étais des plus discrètes.
J'avoue que je rentre juste du premier match de la saison. J'avoue que j'ai assez changé en un an. J'avoue que je ne bois toujours que très peu. J'avoue que maintenant je montre mes seins à chaque camion. J'avoue que je chambre les filles de l'équipe. J'avoue que je prends le micro du bus pour dire des conneries. J'avoue que maintenant je réveille le coach à coups de flashes.
J'avoue qu'il y a un an, si on m'avait dit que j'en serai là maintenant, j'aurais rigolé. J'avoue que j'adore les déplacements en bus.
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Alice, 19 ans, Toulouse
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J'avoue que j'écris des fanfics sur Harry Potter. J'avoue que j'en ai publié 17. J'avoue que ces fics ont du succès. J'avoue que j'ai eu un souci de mise en page et que j'ai posté un appel à l'aide. J'avoue que c'est un garçon qui m'a répondu et m'a aidée à régler ce problème. J'avoue qu'on a un peu discuté, vite fait. J'avoue qu'on a continué à discuter. J'avoue qu'il a deux ans de moins que moi. J'avoue qu'il est passionnant, extrêmement intelligent, gentil... J'avoue qu'on ne s'est jamais rencontrés. J'avoue qu'il s'en faut de peu pour que je ne tombe amoureuse de lui. J'avoue que je lui ai envoyé une carte pour son anniversaire. J'avoue que c'est sa mère qui l'a trouvée. J'avoue qu'elle a aussi intercepté un texto comportant une énorme faute de français inspirée d'un film bien connu, mettant en scène un ogre et un âne. J'avoue que je passe à ses yeux pour une petite intrigante illettrée. J'avoue que j'ai la vague impression que d'ores et déjà, elle ne peut pas m'encadrer. J'avoue qu'elle ne le laissera pas facilement venir passer un week end chez moi (parce que pour tout simplifier, on habite chacun d'un coté de la France).
J'avoue que ça me fait bien chier, parce que je n'attends qu'une chose, c'est de tomber amoureuse de ce garçon...
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Alice, 18 ans, Toulouse
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J'avoue que je viens de tenter le soufflé. J'avoue que ça m'a travaillée toute la semaine. J'avoue que finalement je me suis lâchée. J'avoue que j'ai bien cru ne jamais y arriver. J'avoue que j'ai failli oublier la moitié des ingrédients. J'avoue qu'ensuite j'ai failli cramer mon beurre. J'avoue que je n'ai pas assez remué la crème de bananes. J'avoue qu'en ce moment je surkiffe les bananes et les citrons. J'avoue que j'ai réussi à rattraper la crème. J'avoue que tout s'est bien passé ensuite. J'avoue que mes soufflés sont montés parfaitement. J'avoue que c'était la toute première fois que j'en faisais et même que j'en voyais faire. J'avoue que je suis fière comme c'est pas possible. J'avoue que c'est prétentieux mais je vais chercher une recette encore plus compliquée pour la prochaine fois.
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Alice, 18 ans, Toulouse
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Daniel, j'avoue que si tu veux, je te donne la recette. (ndlr : Cela a l'air assez compliqué, j'avoue que je n'aimerai pas me retrouver comme Supercock... Je préférerais goûter l'oeuvre du chef !)
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Alice, 18 ans, Toulouse
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J'avoue que contrairement à Supercock, je cuisine. J'avoue qu'hier j'ai passé quatre heures sur un dessert. J'avoue que c'est la recette la plus compliquée que j'ai jamais faite. J'avoue que c'est une recette de mon cru et qu'il m'a fallu bien des essais pour arriver au bout. J'avoue que cette fois, elle était parfaite. J'avoue que les citrons ont parfaitement confit. J'avoue que les bananes ont parfaitement tenu, pris le parfum des citrons et du caramel tout en gardant le leur. J'avoue que le caramel au jus de citron a pris tout de suite. J'avoue que les citrons confits étaient faciles à couper. J'avoue que la pâte a bien tenu. J'avoue que tout le monde a aimé. J'avoue que cette tarte tatin citron banane c'est la galère. J'avoue que demain, je me mets au soufflé... (ndlr : Hummm... Ca a l'air délicieux !)
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Alice, 18 ans, Toulouse
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J'avoue, je n'aime pas mon corps, ma façon de bouger, mes gestes. J'avoue, j'ai toujours l'impression d'être bancale, pas stable, prête à tomber ou a faire tomber quelque chose. J'avoue, je me cogne partout. J'avoue, pourtant j'adore faire du sport.
J'avoue, je ne me sens jamais aussi bien que sur un cheval. J'avoue, j'ai l'impression que mes membres patauds se délient. J'avoue, je me sens belle sur un cheval. J'avoue, je le suis. J'avoue, je me sens grande, mince et souple en dressage. J'avoue, je me sens grande et forte, tonique et énergique à l'obstacle. J'avoue, le vilain petit canard devient un cygne une fois en selle. J'avoue, sentir ce corps chaud et vivant entre mes jambes me fait exister. J'avoue, j'aime sentir la puissance de ce dos au dessus des barres. J'avoue, j'aime le sentir s'étendre puis se rassembler au galop. J'avoue, j'aime passer ma main sur les muscles ronds et doux de l'encolure. J'avoue, j'aime monter à cru et sentir la chaleur de son corps. J'avoue, j'aime sentir mon cheval prêt à exploser en entrant sur la piste de concours. J'avoue, j'aime le sentir bouillonnant quand on joue au horse- ball. j'avoue, j'aime me sentir voler quand on saute. J'avoue, j'aime sentir mon bassin basculer au rythme de ses foulées. J'avoue, j'aime sentir mon corps qui accompagne gracieusement ses sauts. J'avoue, j'aime cette sensation de force quand je monte à cheval. J'avoue, j'aime ce parfum que dégage la peau d'un cheval qui sort juste de la douche après le travail. J'avoue, le bruit du martèlement des sabots sur le sol et le silence quand mon cheval vole au dessus des barres sont des merveilles de la nature. J'avoue, rien ne me calme plus que d'entendre un cheval qui soupire. J'avoue, je ne trouve rien de plus esthétique qu'une encolure arrondie et brillante, les crins tressés. J'avoue, j'aime le goût de la poussière que nous soulevons au galop.
J'avoue, l'équitation est un plaisir très charnel.
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Alice, 18 ans, Toulouse
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J'avoue, comme Gifted, je suis surdouée. J'avoue, à part au Trivial Poursuit, c'est la galère. J'avoue, moi aussi je suis totalement en décalage. J'avoue, j'en ai chié pendant toute ma scolarité, à cause du rythme "normal" de ma classe, alors que j'aurai eu besoin d'aller beaucoup plus vite. J'avoue, j'ai fini par arrêter de travailler. J'avoue que j'ai beaucoup de mal avec les gens. J'avoue que ceux-ci ne m'apprécient pas trop. J'avoue que je ne les apprécie pas trop non plus. J'avoue qu'en général je suis déçue quand je fais connaissance avec quelqu'un. J'avoue que pourtant j'adore faire des rencontre.
J'avoue que parfois j'en ai marre qu'on me dise "Quelle chance tu as d'être si intelligente !". J'avoue que régulièrement, j'aimerai être un peu moins maligne, un peu moins au dessus du lot.
J'avoue que quand même, je ne cèderait mon cerveau pour rien au monde.
J'avoue aussi que je voudrais qu'on écoute un peu plus nos idées qui se révèlent (presque) toujours bonnes, et pas une fois qu'on a essayé toutes les autres... A bon entendeur !
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Alice, 18 ans, Toulouse
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J'avoue, je n'ai pas eu de copain depuis la troisième (sachant que je suis en fac et que je n'ai pas redoublé... merde). J'avoue, je t'ai repéré dès le premier jour. J'avoue, je crois que toi aussi. J'avoue, tu me plais maintenant beaucoup. J'avoue, je serai ravie de faire plus ample connaissance.
J'avoue, je joue au rugby et j'espère que ça ne te fera pas peur.
J'avoue, tu ne le saura pas. En tout cas, pas maintenant.
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Alice, 17 ans, Toulouse
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J'avoue avoir promené fièrement mon 16 de moyenne en histoire tout au long de l'année. J'avoue que l'histoire a été une des seules matières que j'ai bossé. J'avoue que je comptais dessus pour rattraper la physique-chimie (cahier que je n'ai pas ouvert). J'avoue que c'est la physique-chimie qui m'a rattrapé l'histoire.
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