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Laurene, 22 ans, Dijon
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J'avoue être sous un arrêt de tram et avoir compté les néons au dessus de ma tête : il y en a 36.
J'avoue avoir trouvé qu'il faisait très chaud et m'être imaginé me rouler nue dans l'herbe imbibée de rosée fraîche, imbibée de rosé frais. J'avoue avoir regardé les gens passer devant moi et m'être demandé à quoi il ressemblent tout nus en train de s'habiller le matin et à quoi ils rêvent les yeux ouverts. J'avoue avoir imaginé être dans une autre ville, sous un autre arrêt de tram ou de bus et avoir imaginé quelles autres personnes auraient pu passer et comment elles auraient pu être habillées.
J'avoue avoir regardé les femmes marcher en mini short, en robe et en mini-jupes et m'être demandé si tout cela était normal. J'avoue m'être demandé si ce n'était pas de la faute de ce qu'on voudrait nous faire croire que j'étais devenue si impudique, à imaginer les gens nus et à reluquer des seins et des culs. J'avoue m'être demandé si dans un pays où les femmes se recouvrent le corps, les hommes ont des pensées aussi lubriques. J'avoue m'être demandé si c'était normal de montrer son corps à tout le monde, si c'était normal de trouver ça normal. J'avoue m'être demandé combien d'hommes me regardaient dans ma robe qui, s'il y avait eu un coup de vent, auraient tout révélé de mon intimité. J'avoue m'être demandé combien d'hommes me regardaient en se disant que j'étais une pute. J'avoue m'être demandé combien de femmes complexées n'osant pas montrer leurs jambes trouvaient cet étalage de beaux gigots injuste. J'avoue m'être demandé si les femmes qui s'obligeaient à dissimuler leur intimité pour la préserver enviaient parfois celles qui pouvaient se vêtir sans aucune restriction psychologique. J'avoue m'être demandé combien de personnes dans le monde forniquaient à cet instant et combien le faisaient deux mois en arrière, lorsque les pantalons et les vestes étaient encore de mise. J'avoue m'être demandé s'il existait des statistiques prouvant qu'il y avait d'avantage de viols et d'agression pendant les périodes estivales. J'avoue m'être demandé comment je pouvais avoir de telles pensées, moi qui étais pour les principes de la liberté de la femme et son émancipation. J'avoue m'être justement demandé si étions vraiment libres ? J'avoue m'être demandé si on ne faisait pas exprès de nous faire croire qu'on était plus à l'aise dans un mini short en jean que dans une robe longue au tissu léger. J'avoue m'être demandé si mon avis aurait été différent si j'avais vécu dans un pays où les femmes préservent leur pudeur. J'avoue m'être demandé si certains hommes ne fantasmeraient pas plus sur une femme qui dissimule ses atouts. J'avoue avoir remarqué que certains hommes me lançaient des coups d'œil comme si j'étais une pâtisserie raffinée dans une vitrine et d'autres me reluquaient comme une merguez dégoulinante de gras sur son grill.
J'avoue m'être demandé comment les mariages pouvaient durer avec autant de jolies filles en circulation...
J'avoue m'être demandé si certaines filles matent les hommes comme les hommes matent les femmes et pourquoi moi je mate les femmes comme les hommes.
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Valentine, 33 ans, Toulouse
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La roue tourne comme qui dirait. J'avoue que même des années après, il n'est jamais trop tard et toujours aussi réjouissant de ressentir ce sentiment de justice qui vient confirmer l'idée que ce n'était pas moi la folle après tout. J'avoue que j'avais raison, et comme d'hab j'ai toujours raison.
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Hypocrite, 40 ans, Lyon
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J'avoue qu'en ce moment j'ai une copine et c'est récent. Elle n'est pas canon mais ça va. J'avoue que son caractère est difficile. Je devrai la quitter mais elle suce trop bien et jusqu'au bout. Elle pense que je suis un homme respectable mais je ne suis qu'une personne accroc au sexe avec des fantasmes que tout le monde ne partage pas. J'avoue que je reste avec elle car j'ai comme fantasme de lui faire une éjaculation faciale. J'avoue que la dernière fois j'ai pas osé jusqu'au bout et j'ai mis tout sur ses seins au dernier moment. J'avoue que la prochaine fois, je ne me dégonflerai pas, et j’honorerai tout son visage comme il se doit. J'avoue qu'en fonction de sa réaction, je continuerai ou pas notre relation. J'avoue que je suis un salop d'hypocrite...
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Intalty, 15 ans, Penmarc'h
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J'avoue être fatiguée. Fatiguée, mais pas seulement parce que je suis insomniaque, fatiguée de moi même, des autres, de tout ce qui m'entoure, de la vie en elle-même. J'avoue que la musique est sûrement la seule chose qui me maintient en vie et qui me fais me sentir normal, comme avant. Joyeuse ? J'avoue que je me rabaisse beaucoup, sans vraiment de raisons, juste parce que je ne m'aime pas. J'avoue adorer chanter et écrire des chansons, et, par moment rêver former un groupe de musique. J'avoue être régulièrement jalouse de mes sœurs, de l'amour qu'elle reçoivent de mes parents, et que je ne reçois pas. J'avoue ne jamais avoir la motivation pour finir ce que j'entreprends, que je dois toujours me forcer pour finir, car si je ne le fais pas je serais énervée contre moi-même.
J'avoue en avoir marre d'être l'amie drôle, la moins importante du groupe, si elle ne rigole pas et ne fais pas de blagues, personne ne se préoccupe d'elle, celle qui ne se fait jamais inviter, qu'on oublie, marre de toujours devoir dire : "Je vais bien." parce que tout le monde se fiche de comment je vais, ils me posent juste la question par politesse, et parce même si je leur disais, ils me diraient des choses que j'ai entendu des milliers de fois comme : "Ça ira.", "Tout s'arrange avec le temps." enfin bref des phrases clichées que je dois supporter avec un faux sourire.
J'avoue ne plus pouvoir supporter d'être appelée l'intello, tout ça parce que j'ai des bonnes notes et que je porte des lunettes. J'avoue écrire cela parce que je me sens seule et que ça me tue. J'avoue me détester moi même pour continuer de m'accuser pour la trahison de ma meilleure amie, après qu'elle m'ait délaissée. J'avoue que je devrais faire ça plus souvent. J'avoue détester mon entourage proche. J'avoue espérer que tout s'arrangera au lycée. J'avoue avoir déjà voulu être un garçon, rien que pour une journée, juste pour voir à quel point ma vie aurait été différente. J'avoue détester les gens qui écoutent du rap qui parlent de fumer du sh*t et b*iser des meufs et qui ose me dire que la musique que j'écoute est nul. J'avoue que dire tout cela m'a soulagée.
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Jo7, 27 ans, Nantes
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J'avoue que je vais bien mais que j'en ai marre du COVID. Je m'ennuie tellement pendant ce confinement. Devinez, qui a une inflammation du clitoris parce qu'elle s'est trop masturbée ? Devinez qui va devoir aller à la pharmacie et demander une crème calmante ? C'est moi ! Et j'avoue j'ai honte...
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Adeline75, 29 ans, Paris
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J'avoue que trompe mon copain depuis plus d'un an et je mène une double vie. Je suis la dernière personne à qui cela aurait pu arriver mais ma vie est comme ça. Aujourd'hui, je dois y mettre ordre d'ici l'automne : faire un choix et l'assumer.
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Rosehurted, 25 ans, Québec
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Est-ce que je suis folle ? Est-ce que je suis folle de t'avoir autant aimé ? D'avoir autant tout donné à toi qui était déjà brisé et qui m'a fait du mal ? Est-ce que je suis folle car même si je t'ai laissé partir je pense encore à toi plusieurs fois par jour. Même si au plus profond de moi je sais que tu es nocif pour moi, j'ai envie d'être avec toi.
J'avoue, je voudrais réciter une formule magique pour que tout mes sentiments et souvenirs avec toi partent. J'ai même déjà pensé que tu m'as aimé. Mais maintenant je sais que non. Moins d'un mois après tu étais avec une autre. Tu ne sais pas comment ça fait mal. J'espère quand même que tu es heureux. Que tu as trouvé ce que tu cherchais. Mais je voudrais juste te dire que ça fait mal de penser que je n'étais pas ce que tu cherchais car je t'ai donnée tout ce que je ne me donne pas à moi même. Je t'ai donner mon argent, mon temps, mon cœur mais rien n'était assez. J'avais besoin d'écrire ma douleur. Je veux juste que tu sois heureux. Sincèrement. J'essaye de me dire qu'on était pas fait pour être ensemble mais j'ai toujours cette pensée pour toi qui ne pars pas. Je m'excuse je suis désolé je voudrais t'oublier.
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Mélissandre, 30 ans, Montréal
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J'avoue que je ne désire pas mon mari. Il est génial, c'est un homme bien, mon ami, et je veux rester avec lui pour toute la vie. Mais je ne ressens pas la moindre étincelle de désir sexuel à son égard. J'attends qu'il ne soit pas à la maison pour assouvir mes désirs sexuels seule.
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Badaboom, 26 ans, Lyon
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J'avoue, j'ai tapé dans ta caisse en reculant avec la mienne... Juste parce que je me regardais dans le rétroviseur.
Oups.
Et puis je ne t'ai absolument rien dit. Mais t'as rien vu. Tant pis pour toi !
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Infirmière silencieuse, 32 ans, Metz
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J'avoue,
ça fait deux jours que j'ai repris le travail maintenant, et je suis ébahie devant... devant... ma foi, devant les conditions de vie de mes patients, devant les conditions de travail de mes collègues. Et devant leur mauvaise foi.
Comment peut-on laisser les patients se coucher tout habillés, avec vestes et chaussures ? Et comment peut-on oser dire "on n'a pas le temps de les aider à se coucher", alors qu'on ne fout quasiment rien de la journée dans ce service ?
... je ne comprends pas. Oui, vous manquez de personnel, oui, on tourne en effectifs réduits, mais même là. Même là. Où est passé votre humanité, les filles ?
OK, les locaux sont dégueulasses, OK tout tombe en ruine, OK c'est moche et ça pue partout, mais c'est vraiment ça qui compte pour vous ? Le décor ? Vous pouvez faire de grandes choses si vous voulez, mes chères collègues, vous en êtes capables, vous êtes infirmières... ça veut dire que de base, vous aimez les gens, vous voulez les aider ! Alors allez-y, commencez quelque part, faites le premier pas...
Je n'ai pas toujours travaillé dans ce service. Dans mon service précédent, qui était bien plus lourd en terme de charge de travail, on aidait les patients à se coucher, à manger, à s'habiller, on discutait avec eux, on leur organisait des activités. C'est possible, quand on le veut. Alors les filles, arrêtez de vous voiler la face. Vous le voulez pas, c'est tout. Vous le pouvez mais vous le voulez pas.
Deux jours de travail et j'ai déjà perdu la foi ! Mais après tout, le salaire est le même à la fin du mois, que j'aie la foi ou pas. C'est ça la beauté d'être fonctionnaire (ironie). Alors c'est à moi de choisir, vais-je essayer de faire mieux ou vais-je juste m'intégrer dans un groupe de collègues et me taire ?
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Sarah, 33 ans, Lorient
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J'avoue... j'en ai marreeeee de ma mère. Elle me confie absolument tout ! Et j'ai des choses qu'on est pas forcément censé connaitre en tant que fille. Je ne suis pas sa copine, même si on est très proche. Je ne suis pas son psy, elle en a déjà un. Alors m*rde quoi ! Je sais qu'elle va mal, qu'elle a des problèmes de dos, des problèmes de dépressions, etc. Mais elle rabâche sans arrêt la même chose, à chaque fois que je la vois. Ça ne va jamais bien, et c'est toujours pour les mêmes raison. Je les connais par cœur. Je les ai entendu 1000 fois ! Et franchement, connaitre des détails comme la première fois de mes parents, que mon père a pleuré ou des trucs du genre, ça me fout vraiment mal à l'aise. Mais elle ne s'en pas compte apparemment. Elle raconte tout, sans filtre.
Et moi ? Moi, je suis une éponge. J'absorbe tout ses problèmes et ses angoisses. Elle a l'air de s'en foutre que j'ai les miennes à gérer en plus. Je suis également malade psychologiquement. Et bien plus qu'elle. Mais elle a l'air de s'en foutre. Moi, j'en parle pas. Elle se dit peut-être que ça doit aller si je dis rien. Non, c'est juste que moi j'aime pas en parler. Mais ça veut pas dire que je souffre pas. Et elle me rajoute la bonne couche gratinée de ses propres problèmes par dessus.
Pfff, j'en ai marre. J'ai vraiment envie de lui dire la fermer parfois ! Qu'elle la ferme, qu'elle parle à son psy si elle a besoin, qu'elle me laisse tranquille ! Elle radote en plus. Des histoires de son passé, de son enfance, de sa mère, de ses vacances ; puis de mon père, de leur vie ensemble, puis de ses conneries. Elle arrête à de dire qu'elle s'en fout de lui (ils sont divorcés), mais elle arrête pas d'en parler. Elle me saoule !!!
Je voudrais qu'elle arrête de rabâcher comme une p'tite vieille, qu'elle arrête de chouiner sur des trucs que je connais par cœur, qu'elle me laisse tranquille et qu'elle arrête de déverser ses problèmes sur moi parce que ça lui fait du bien de me parler. Tant mieux pour elle, mais moi ça me fait pas de bien du tout !!!
Je veux qu'elle lâche la grappe et trouve une autre confidente. J'ai déjà assez avec mes propres problèmes psychologiques comme ça.
Maman, si tu m'aimes, fous moi la paix !!!
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Apelite, 22 ans, Dijon
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J'avoue que tu me manques parfois, souvent même. J'avoue que je regrette notre couple, que j'aurais aimé que ça dure plus longtemps. J'avoue que j'ai l'impression que t'es le mec qu'il me faut alors que j'ai rompu. J'avoue que j'aimerais qu'on soit amis mais je sais que c'est pas possible. J'avoue que le fait que tu m'en veuilles ça me soulage d'un côte comme ça tu reviens pas vers moi et je me fais pas de film, je me sens plus libre. J'avoue que je pense souvent à toi dès que je vois des couples, des films d'amour. J'avoue que j'aurais aimé que ça dure encore plus longtemps mais je suis en train de me faire une raison, de t'appeler "mon ex", d'avoir de moins en moins envie d'être avec toi. Alors je te dis Adieu.
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Garou, 20 ans, Paris
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J’avoue, j'en ai ras le bol de faire des efforts pour des gens qui sont à peine reconnaissant ! J’en ai ras le bol de devoir supporter le magasin qui est juste en dessous de ma chambre, ils mettent la musique à fond et ça fait trembler mon lit ainsi que me mon sol !!! J’en ai ras le bol de faire le gentil avec tout le monde même avec ceux qui ne le méritent pas ! J’ai du mal à supporter que nous sommes pas éternels et que des êtres très très très chers puissent mourir. J’en ai ras le bol de devoir me plier à ce qu’on m’impose. J’en ai ras le bol d’être déconnecté de la réalité à cause de mon ancienne addiction au cannabis qui peut revenir à tout moment.
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Juste un sourire autour d'un verre, 22 ans, Lille
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Je suis épuisée, constamment. Dans ce début de vingtaine qu'est le mien je me rend compte que je n'espère plus rien de la vie et de ce qu'elle pourrait m'apporter. J'ai beau être en couple, je me sens seule. Je ne sais pas où est passée la communication entre nous deux, nous ne nous disons plus rien, ne partageons plus aucune complicité. Je ne me souviens même plus quand était la dernière fois qu'il m'a fait rire aux éclats, la dernière fois que ses paroles n'ont pas juste provoqué agacement et indifférence en moi. Il me juge en permanence sans essayer de me comprendre, c'est comme ça depuis quatre ans. Si je déprime, si j'angoisse, si je suis d'humeur maussade ou colérique, il ne cherche pas à savoir pourquoi. Il choisit tout de suite le conflit. J'aimerai juste parfois un peu de tendresse, de réconfort,de compréhension... De mon côté, je sais sentir quand il va mal, je n'ai pas besoin de provoquer une dispute pour savoir quand ça ne va pas. Et je ne dis rien, je lui fais juste comprendre que je suis là pour lui s'il a besoin de moi pour parler ou pour être réconforté. Il faudrait juste qu'il fasse ça de temps en temps. Mais je sais que je ne peux pas lui dire ce qui traverse mon esprit, jamais ! Il n'est pas prêt à entendre que je ne suis pas aussi forte qu'il le pense, il n'arrive pas à comprendre. Mère de deux enfants, je comprends qu'il me croit invincible. Mais tant de choses me blessent, j'ai tendance à baisser les bras facilement, plus que la plupart des gens j'en suis sûre. En ce moment, nous traversons quelques bouleversements. Nous avons déménagé pour son travail, ça ne s'est pas avéré fructueux, nous avons du revenir dans notre appartement (qui, on le croirait, est digne d'un squat), pratiquement sans argent, nous déménageons à nouveau, nos enfants traversent tous deux une phase assez compliqué de leurs développements: ils découvrent que moi aussi j'ai mes limites. Parfois j'aimerai tout lâcher, c'était si facile de vivre chez papa et maman. J'aurai probablement achevé mes études, j'aurai passé mon permis, aurait trouvé un boulot sympa et après, seulement après, j'aurai fondé une famille. J'aime ma famille bien sûr, mais je regrette juste qu'elle soit arrivée avant que je prenne conscience de l'importance de vivre ma propre vie. À l'âge où la plupart si ce n'est la grosse majorité de mes anciens amis finissent leurs études et commencent à bosser, moi je materne. Je ne crois pas qu'aucun d'entre eux m'envient. De ces anciens amis il n'en reste qu'un ou deux. Hier soir nous sommes allés boire un verre, dieu seul sait à quel point c'était agréable pour une fois de laisser les enfants à quelqu'un d'autre. Ça faisait au moins deux ans que je n'étais pas sortie seule. Et j'étais complètement désemparée de réaliser que le genre de moment que j'ai passé pendant cette courte soirée, je ne le retrouvais plus du tout avec mon conjoint. J'ai ri, tellement ri que j'en avais mal au joues ! Je parlais et on m'écoutait. Personne ne m'a rabaissé, ne m'a fait sentir que mes histoires étaient stupides ou inutiles. C'était bon de partager des anecdotes, des souvenirs, et de voir qu'ils s'en souvenaient aussi clairement que moi. J'ai rêvé que cette soirée ne se termine jamais.
Serions-nous capables de rire à nouveau ainsi, lui et moi ? De se regarder dans les yeux sans avoir ce regard blasé, à la limite de l'indifférence totale ? Ou avons-nous atteint le point de non retour ?
C'est assez étrange de se rappeler des premiers jours. Vous avez cette personne tout à fait charmante en face de vous, qui vous regarde comme si vous étiez la plus belle des créatures sur cette planète, qui boit vos paroles, rit à vos blagues stupides, vous écoute et vous encourage à parler, qui vous trouve intéressante et qui se passionne de ce qui vous passionne vous-même. Quand je pense à la personne que j'ai en face de moi aujourd'hui, je ne retrouve plus rien de ce charmant jeune homme et il me manque.
Les gens changent avec le temps, d'habitude c'est plutôt progressif et on change avec eux, on s'adapte, on grandit ensemble et on ne s'aime peut-être pas comme au premier jour mais d'un amour différent, qui a traversé le temps et a grandi lui aussi. Le mien a dû se perdre dans mes souvenirs, avec ce jeune homme pétillant.
Je sens au plus profond de moi que ce que nous avons vécu arrive à bout de souffle. Notre histoire n'en a plus pour très longtemps. Mais j'ai peur et cela m'attriste. Pour lui, je deviendrai probablement une inconnue si ce n'est la plus mauvaise des personnes sur cette planète. Je regrette qu'après avoir aimé quelqu'un aussi fort, on puisse le haïr avec la même force. Il aurait juste fallu que nous nous soyons aimés un peu plus. Ou juste pour de vrai. Que nous ne nous soyons pas seulement trouvés alors que ce que nous cherchions était seulement un peu de réconfort, pas forcément une vie à deux. Parce que maintenant, il n'y a plus personne à réconforter et il n'y a plus de raison de s'aimer.
Adieu, G. je me souviendrai toujours de toi comme au premier jour, et je t'aimerai toujours de la même manière qu'à cette époque : tendrement. Mais si un jour je reviens sur ce site, et tombe sur mon propre message, je fais le pari que tu m'auras quitté. Et si un jour tu tombe toi même sur ce message et reconnais la jeune femme pleine de volonté que j'étais, alors ne me déteste pas trop, mais j'ai toujours su que je finirai pas ne plus te suffire.
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Mpm, 42 ans, Bruxelles
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Pendant 15 ans, j'ai été la maîtresse de mon patron par intermittence... Ce n'était pas de manière continue, on s'envoyait juste en l'air de temps en temps, quand l'envie nous prenait. On avait aucune difficulté à s'éclipser pendant un moment et notre lieu de travail était plein de petits coins sympas où on pouvait s'adonner à nos petits jeux.
J'avoue, j'adorais ça !!!
Et puis, après plus de dix ans, sans qu'on s'y attende, on a commencé à s'attacher l'un à l'autre. Pendant six mois, ça a été un feu d'artifice quotidien, on passait toutes nos pauses à baiser dans les endroits les plus improbables et on retournait ensuite à notre boulot. Ça a été les six mois les plus merveilleux de ma vie : entre mon mari et mon patron/amant, je me sentais merveilleusement bien, heureuse, épanouie ! J'avoue, j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais... Mais un de nos collègues nous a démasqué. Mon patron/amant m'a directement fait venir dans son bureau pour me virer, sous prétexte qu'il risquait sa place si ça se savait. J'étais verte de rage, et je lui ai dit que s'il me virait pour ça, j'irais directement porter plainte contre lui. Sa tête a changé, et il m'a dit que je pouvais rester... Pendant les deux années qui ont suivi, notre relation a été chaotique : je le détestais, mais en même temps me faire sauter par lui m'apportait un certain équilibre dans mon couple et dans ma vie. Et on a continué, même si c'était de manière moins régulière... Et puis un jour, j'en ai eu marre, et j'ai refusé ses avances. Je l'ai évité pendant une semaine, au terme de laquelle on s'est bien engueulé. Le lendemain, il m'a virée. Cette fois, je n'ai rien dit, même si les raisons de mon renvoi étaient douteuses. J'étais soulagée que ce soit fini, une bonne fois pour toutes !
Cela fera bientôt deux ans que nous ne nous sommes pas vus ni parlés. J'avoue, je pense toujours à lui régulièrement.
Je le déteste toujours pour ce qu'il a fait, mais nos galipettes me manquent. Aujourd'hui, j'ai nettement moins confiance en moi, je trouve que j'ai vieilli en un coup, je ne me sens pas bien dans ma peau, et je repense à ces six mois merveilleux où j'avais l'impression que tout me réussissait, où mon couple allait merveilleusement bien, où j'adorais aller au boulot, même si ce n'était pas pour travailler, où je me sentais tellement bien.
J'avoue, j'aimerais à nouveau avoir un amant, mais mes nouveaux collègues sont à chier, et comme je rentre direct après le boulot, je ne vois pas quand j'aurais le temps de voir quelqu'un d'autre.
Et, de toute façon, en plus de me sentir vieille et moche, et de douter fortement que je puisse attirer quelqu'un dans mes filets, j'ai beau regarder autour de moi, je ne vois personne susceptible de me plaire...
J'avoue, j'ai relu les aveux que j'avais posté il y 20 ans - 20 ans déjà !!! - et la jeune fille idiote, insouciante et croqueuse d'hommes que j'étais me manque horriblement !
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Irishsim, 24 ans, Waterloo
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Je voudrais réellement chatouiller les pieds d'une femme très chatouilleuse. Je n'en ai jamais parlé et n'ose pas aborder le sujet car je pense vraiment passer pour quelqu'un de bizzare. Pourtant c'est la vérité. Je suis particulièrement sensible aux pieds féminins et au fait que ces femmes soient chatouilleuses. Je rêve de partager un moment de rigolade et de détente pure (sans rien d'autres derrière) juste des chatouilles.
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Mysterieusemadone, 37 ans, Paris
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Je pense qu'il faut qu'on arrête mais je ne sais pas comment faire. La dernière fois que j'ai été très proche de toi, avant ton déménagement, tu ne m'as sûrement pas reconnue puisque je n'avais jamais été aussi tactile et aussi proche de toi Je t'ai expliqué que c'était parce que je ne pourrais plus t'embêter une fois que tu aurais déménagé. Tu m'as répondu spontanément et d'un ton assuré, qu'on trouverait une autre solution. Le temps a passé et je n'ai pas vu de solution arriver ou proposée de ta part. Je m'éloigne peu à peu et prends mes distances. Tout ce temps loin de toi, me confirme dans mon choix d'arrêter alors que j'avoue aujourd'hui, par écrit, que je ressens des choses profondes pour toi. Je pense même t'aimer mais ce n'est ni raisonnable ni inavouable.
A chaque fois que j'y pense, ça me déchire le cœur mais c'est mieux ainsi. Jamais je n'aurais imaginé un seul instant développer les sentiments que j'ai développé aujourd'hui envers toi J'avoue écrire tout ça avec les larmes aux yeux mais je ne peux en parler à personne... personne ne comprendrait.
Je pense que je ne vais rien te dire mais continuer à être distante pour que tu comprennes et que tout s'arrête te tu retournes à ta petite vie d'avant, avant que l'on se rencontre. J'aurais toujours une profonde affection et tendresse envers toi même si je vais tout faire pour ne rien montrer. J'avoue que je crois, pour ton bien et mon bien, que nous devenions de simples collègues.
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Saphir, 21 ans, Paris
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J'avoue, aujourd'hui c'est mon bilan de stage. Je suis toute stressé. J'ai peur, j'ai hâte, j'ai pas envie de le passer et en même temps que cela soit fait.
Je vois ce bilan comme l'avenir de mon destin. Il faut que je l'accepte quoi qu'il arrive. Je dois recevoir la critique comme conseil et non comme un poignard. Je suis toute excitée. J'ai beaucoup fumé. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Tout se passera. Et c'est tout.
Aller à plus.
Je vous aime.
J'y vais.
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Saphir, 21 ans, Paris
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J'avoue que je ne sais plus comment faire. J'avoue que je ne sais plus comment agir. J'avoue que je ne sais plus comment oublier.
J'avoue que j'en peux plus. J'en peux plus de mes angoisses, de cette peur.
Comment ça se fait que je pouvais passer une mauvaise journée et l'oublier le lendemain. Aujourd'hui je suis hanté par tout ce que je vie. Chaque chose que l'on me dit est une claque, chaque critique est un coup. J'avoue que la nuit je n'en dors pas, je n'arrive pas à passer à autre chose. Je revois tout, je revis tous, chaque instant est repassé au peigne fin de ma mémoire. Une lutte entre mon mal être et moi se fait. J'avoue, je me fais passer à tabac par ce moi qui est mon mal être. Tout devient plus fort et plus violent car je n'oublie pas les moments passés après plusieurs mois. Je suis sur mes gardes, paranoïaque. Il fut même un temps où je buvais pour essayer d'oublier. La cigarette et le lexomil sont mon eau et mon oxygène. Je n'en peux plus. J'en ai marre. Pourquoi est ce que tout le monde réussit et moi j'échoue. J'avoue je suis perdu.
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Saphir, 21 ans, Paris
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J'avoue, je suis étudiante infirmière en troisième année (à quelques mois du diplôme).
Je vous écris car je ne vais plus et pourtant on pourrait dire que j'ai tout pour plaire, la jeunesse, la beauté, l'amour.... Blabla.
Depuis que je suis entrée à l'école infirmière je ne vais plus. Avant j'étais une optimiste, quand quelques chose me prenait la tête je passais à autre chose et j'en avais rien à faire de ce que les autres pouvait me dire. Aujourd'hui, je suis pessimiste. Je ne m'aime plus j'ai l'impression d'être débile et nul, j'enchaîne une succession d'échecs, je rate tout.
Je passe ma vie à avoir des période dépressive et des période où je me maintiens. Je deviens malade de plus en plus et le fait de savoir que je ne serai pas diplômé et que je vais peut être redoubler m’achève. Je me dégoute, je me déteste, je vois tout mes efforts qui ne servent à rien. Je n'arrive plus à me motiver. J'échoue mes partiels, mes stages et mon mémoire est devenu ma bête noire. Je suis dans cet état car le diplôme est très important pour moi. C'est mon billet pour l'indépendance. Car derrière tout ce mal être scolaire se trouve un mal être familial.
Je ne supporte plus ma famille, je suis la dernière et pas du tout la préféré. Je suis la troisième roue du carrosse. Mes parents font du favoritisme : ma mère préfère ma sœur bipolaire qui ne fait rien de sa vie (27 ans ne tient pas un boulot de plus de 6 mois et compte se marier avec un gars qu'elle a rencontré il y a 5 mois) et mon père préfère mon frère qui ne fait rien, addict au stupéfiants et vient de perdre son permis. Le problème est qu'ils sont laxiste avec eux mais strict avec moi. Ils ne me prennent en compte que quand ils ne sont pas là ou ont besoin de moi. Ils en ont rien à faire de ma personne.
Je suis au bord du gouffre, mes copines ne vont pas bien elles aussi. Il y a juste mon copain qui m’épaule et est mon roc. Je culpabilise d'infliger ça a mon copain.
Je sais plus quoi faire, je n'arrive pas accepter les choses. Je n'arrive pas à envisager le redoublement comme quelques chose de bénéfique.
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Un hommedu77, 32 ans, Sens
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J'avoue que ça fait du bien d'avoir demandé le divorce... et que malgré nos enfants je ne pouvais plus te supporter toi et ta saloperie de saute d'humeur. J'avoue que je t'ai laissé faire à cramer tous les mois ce qu'on avait sur le compte. J'avoue que cette femme qui m'a ouvert les yeux et j'ai pas pu résister et je suis tombé fou amoureux d'elle.
J'avoue je me suis barré avec et je suis très bien comme ça. Mais en contrepartie je t'ai tout laissé y compris même la bagnole que j'ai fini de casquer. Mais j'avoue que tu es une véritable pourriture car tu m'empêche de voir mes filles, si je pouvais je te collerai bien quelques baffes dans la tronche. Et toi, tu feras bien d'avouer qu'il y a quelques années tu as écarté les cuisses au premier venu. Bref ça fait du bien !
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Boudeuse, 35 ans, Toulouse
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J'avoue m'habiller en pensant à toi le matin. J'avoue mettre d'excitant dessous en pensant à toi qui relève ma robe. J'avoue adorer tes coups de reins. J'avoue que ce jeu est vraiment trop dangereux. J'avoue perdre pied et vouloir plus.
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Lesb éthon, 30 ans, Paris
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J’avoue que ça fait plusieurs mois que je suis avec une autre que toi, j’avoue que j’ai ne l’aimerai jamais comme j’ai pu t’aimer. J’avoue que ta peau nacrée me hante, ton odeur me manque, tes grains de beauté qui ressemblaient à une constellation, aussi... J’avoue que je rêve de toi souvent, et je m’en contente car ce sont les seules fois où je peux redessiner ton visage, plus le temps passe plus tes traits disparaissent, malheureusement. Je sais que notre histoire est finie depuis longtemps maintenant, mais j'ai le secret espoir qu’un jour tu reviendras... en attendant j’apprends à aimer quelqu’un d’autre, et à qui j’ai dit « oui »... Love ya monkey ...
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Exittochatagoune, 21 ans, Tours
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J’avoue que le mensonge est devenu un rituel salvateur pour calmer mon angoisse. Aujourd’hui je ne sais plus comment en sortir alors j’étouffe et je finis par réellement ne plus me supporter. Ce n’est plus seulement une parole que je prononce pour me donner un genre. J’avoue que j’approuve toutes ces personnes qui ont pu dire gentiment que j’étais bizarre, d’autres plus honnêtement que j’étais invivable. J’avoue que je songe de plus en plus souvent à rendre une faveur à toutes ces personnes qui pensent que je suis invivable.
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Cherry1982, 35 ans, Paris
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J'avoue avoir clamé haut et fort ne jamais vouloir d'enfant. J'avoue qu'aujourd'hui j'ai changé d'avis car mon ex belle femme en a eu un. J'avoue que je lui en veux (encore) de l'avoir fais aussi rapidement après notre rupture. J'avoue avoir tenté (à plusieurs reprise) de le faire avec celui que je considère comme mon seul et unique ami. J'avoue qu'à chaque fois, ça n'a jamais fonctionné et que ce n'étais pas le pied mais pas du tout. J'avoue que d'un côté heureusement que je ne suis pas enceinte de lui car je me suis rendu compte qu'il serait trop envahissant (bien qu'il le soit déjà). J'avoue que maintenant mes sentiments pour lui ne resteront que purement amicale. J'avoue être contente de moi car il se prenait pour un Dom Juan au lit alors que... pffff J'avoue que ce n'est pas trop sympa de ma part mais qu'au moins il ne tentera plus quoique ce soit puisqu'au final c'est un menteur et qu'il n'a plus envie d'avoir d'enfant à son âge (58 ans) J'avoue malgré tout que ça restera mon ami car on s'entend hyper bien dans tous les domaines. J'avoue que je repense souvent à mon ex même trop et que ça me pourri la vie surtout que je sais qu'elle s'est fiancée. J'avoue me sentir seule mais que je ne fais rien n'en plus pour trouver quelqu'un d'autre. J'avoue qu'au plus profond de moi qu'elle me reviendra (je ne sais pas, c'est comme si c'était écrit quelque part) pfff je me fais des films. Bref j'avoue c'est la merde dans ma vie.
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