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Minth, 15 ans, Montpellier
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J'avoue que j'aimerai ne plus être amoureuse. En fin de compte, ça fait mal, surtout dans ma situation. Ah, et aussi, j'avoue que la majorité des filles de ma classe m'emmerdent.
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Sasha, 18 ans, Paris
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J'avoue être complètement sous le charme d'un de mes professeurs. Plutôt grand, avec une tête de "jeune premier de la classe", il vient d'arriver dans l'établissement. J'avoue que je ne peux m'empêcher de l'observer, dès que je le croise au détour d'un couloir ou dans une salle de classe. Qu'est qu'il est mignon ! J'avoue ressentir comme une pointe de jalousie lorsque je le vois rire avec une collègue. Et, J'avoue que tout est prétexte pour lui adresser la parole, et quel bonheur, c'est de le voir sourire. Mais, J'avoue être abattue de devoir rester, tout au plus, une élève qu'il apprécie.
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Alice, 20 ans, Toulouse
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En juin dernier, j'étais chez mes parents pour une semaine de révisions. "Ah, bac de français ? T'en fais pas, c'est facile !" Il y a peu, "Ah, t'es dans cette école ? Première année ?" Eh non. Deuxième année validée, je mène ma barque en troisième année.
J'avoue que j'aime bien avoir une bouille d'ado : je n'en parais que plus brillante...
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Julie, 20 ans, Caen
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J'avoue, c'est pas l'bonheur !
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Aubergine, 22 ans, Paris
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J'avoue mon chéri que tu as très mauvaise haleine et que je me sens très gênée chaque fois que je t'embrasse ! C'est vraiment insupportable comme odeur mais je pense que tu en es conscient toi aussi... Et pourtant tu ne sauras jamais pourquoi je te propose toujours des chewing-gum ou alors ma bouteille d'eau! J'avoue que malgré cet inconvénient je t'aime comme une folle, mais j'avoue également que j'espère de tout mon cœur que ce fléau cessera un jour...
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Kikimoü72, 23 ans, Paris
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J'avoue en avoir marre que tous mes potes se foutent de moi, oui je suis asiatique ! Mais pas Chinois ! Je suis Japonais et je pratique l'aïkido ! Stop les discriminations, même entre potes ça devient lourd... j'avoue j'en peux plus, soutenez-moi.
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6fax, 20 ans, Paris
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J'avoue que je suis en train de parler à une nana dans le bus et elle me fait vraiment penser à quelqu'un... J'arrive plus à me souvenir. Ah si ! Elle ressemble à Thomas dans Carré ViiiP sur TF1 !!! Je lui dis ?
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Madamoiselle, 69 ans, Rouen
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M. le bon queutar, vous m'inquiétez... Mon mec à 24ans, habite à Paris, et je n'ai pas de nouvelles de lui depuis deux jours... Serait-ce vous ? Serait-ce toi ? Aie aie aie ça craint !
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Tinapony, 45 ans, Versailles
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J'avoue qu'il est temps d'avouer. A ne plus être l'objet d'attentions, ni d'échanges « vrais » avec mon mari, je me suis petit à petit éloignée de lui. Tout d'abord virtuellement, en m'intéressant à une autre personne, un célibataire de ma connaissance plus jeune que moi, et semblant avoir des difficultés personnelles. Petit à petit, cette correspondance du soir en instantanée m’est devenue essentielle, et presque quotidienne. Quel bonheur d’apprendre, d’échanger, de soutenir. Cela a duré presque trois ans. Que de l’amical, rien de charnel. Comment n’ai-je pas vu qu’il s’agissait d’une fuite pour oublier que j’avais oublié mon couple ? Comment mon mari a-t-il pu supporter mes couchers tardifs ? Jamais de reproches, jamais de crise. Que de l’indifférence. 21 heures : que j’ai pu détester cet horaire. Celui où les enfants vont dormir, celui des retrouvailles supposées être en tête à tête entre conjoints. Ce fut après un voyage avec mon mari sans nos enfants que la crise a commencé. Il s’agissait de notre premier voyage depuis que nous étions devenus parents, 12 ans plus tôt. Un voyage à deux comme une seconde lune de miel, cela aurait dû être merveilleux. Nous partions en groupe pendant 15 jours selon un circuit bien rôdé. En apparence, tout allait bien. Les sites à visiter étaient merveilleux, le groupe très sympa. Oui mais voilà. Coté sensualité, pour ne pas parler love, rien du tout, le désert total. Pourtant il n’y avait plus de fatigue liée au travail, plus de transport en commun interminable. Nous étions à l’hôtel, la température dépassait les 30 degrés, c’était les vacances. Au retour, je ne pouvais plus nier l’évidence : 15 jours de vacances géniales sans sexe, la situation était grave. Je savais qu’un jour je referais une thérapie, j’ai utilisé la situation pour en commencer une dès le retour. Bien évidemment, j’ai mis 5 mois à parler de mes problèmes de couple à ma psy. Officiellement, je venais pour un surpoids, pour des angoisses et des doutes et pour mon travail qui me prenait la tête. Qu’il est dur d’avouer, même en séance de psy. Mon ami sentait ma souffrance, il avait deviné je ne sais comment qu’elle n’était pas seulement liée à mon travail. Un premier mail de sa part m’expliquant qu’il était malheureux de me voir souffrir inutilement a tout déclenché. Il expliquait qu’il comprendrait que je sois amenée à lui tourner le dos, car inconsciemment j’avais peut-être deviné que je lui plaisais, même s’il savait pertinemment que c’était sans espoir, mais juste parce qu’il aimait les personnes qui ont du charme et qu’il ne voyait aucun mal à vivre avec cette idée. Il expliquait que cela pourrait peut-être avoir des conséquences sur ma thérapie. Ce mail, je ne l’ai même pas « compris », je l’ai mis de côté ! Mais il était là et il faisait son œuvre. Deux mois plus tard, toujours par mail, je lui exposais ma situation conjugale. Que ce fut dur. Il a été très honoré et peiné d’apprendre tout cela, mais en même temps il reconnaissait avoir flairé l’affaire, même si je prenais soin de ne rien dire. Peu après il m’apprenait qu’il avait eu récemment une liaison furtive avec une ex petite amie datant du lycée. Elle était mariée depuis quelques années, avait un enfant, et s’ennuyait. D’apprendre cette nouvelle, cela m’a fait comme une autorisation. Et moi qui n’avait jamais été « voir ailleurs », et bien je l’avoue, je suis allée le trouver chez lui peu après pour lui dire à quel point j’étais heureuse de son amitié, mais aussi de son regard sur moi. Je n’ai pas su résister à ce regard, à cette admiration. Notre liaison a duré quatorze mois. Quatorze mois de vie, de désir, de jouissance, mais aussi quatorze mois de culpabilité, de peur et de tristesse. Comment ai-je pu ne pas éviter cela ? Heureusement pour moi, ma psy a été mon meilleur soutien. J’ai pu, à cause de cette situation, lui parler (enfin !) de mes problèmes conjugaux et de cette liaison. J’ai été soutenue par elle pour parler à mon mari afin de lui dire que rien n’allait plus. Il ne m’a pas entendue, alors je lui ai fait une longue lettre. Il m’a répondu et nous sommes convenus qu’une thérapie de couple semblait être la seule issue. Comme il freinait, nous avons lu pendant trois mois chacun de notre côté le même livre sur les thérapies de couple, pour comprendre de quoi il retourne. A l’issue, il s’est demandé s’il ne valait pas mieux pour lui de faire une thérapie individuelle. Ce qu’il a commencé, toujours pendant ma parenthèse amoureuse, qu’il ignorait bien sûr. Il n’a jamais su. Sa thérapie a été bénéfique et a lui permis de comprendre pourquoi il laissait faire cette situation et pourquoi il aimait si peu les échanges personnels (comprendre introspectifs) avec moi. La raison était complexe, ancienne, et le fait qu’il soit comme cela m’avait bien sûr convenu pendant fort longtemps, pour reproduire une histoire qui n’était pas la mienne. Nous avons pris notre temps, mais avons quand même entrepris une thérapie de couple, tout juste achevée. La tornade est passée, la montagne est grimpée, nous redescendons vers la vallée. Nous savons qu’en cas de problème, il y aura notre thérapeute de couple au cas où. Nous ne divorcerons pas. Nous avons décidé de mieux nous occuper de nous. Mon ami, ex amant, prépare son départ. Il va partir loin. Je n’y suis absolument pour rien, c’est un vieux rêve pour lui, et je ne l’aurais pas empêché de le réaliser. Nous avons donné à l’autre le meilleur de nous même, ce qui nous a permis de vivre une histoire merveilleuse, mais irréelle, et impossible à poursuivre. Une histoire-médicament.
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Grrrr, 43 ans, Arles
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J'avoue être déçue par les gens qui m'entourent, y compris mon conjoint. Je ne trouve pas chez eux le soutien dont j'ai besoin.
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Eleana, 19 ans, Lyon
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J'avoue que je traverse une période difficile en ce moment. Alors que nous sommes en couple depuis deux ans et demi, que nous avons toujours été très fusionnels, complices, et pleins de projets d'avenir, je ne sais plus du tout si je t'aime autant. Je ne suis plus sûre de vouloir passer ma vie avec toi, je ne suis plus sûre de rien, et ces doutes me pourrissent la vie. Je pleure chaque jour en pensant au passé, à tous ces moments heureux où l'on envisageait l'avenir sereinement. Que m'arrive t-il mon amour ? Tu me manques déjà, je voudrai être celle d'il y a deux ans, alors je prie pour que cela revienne avec le temps, car je veux me sentir vivante à nouveau et m'endormir dans tes bras encore longtemps.
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Minimaliste, 17 ans, Clermont-Ferrand
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J'avoue que je n'arrive toujours pas à t'oublier, alors que cela fait maintenant trois mois que nous ne sommes plus ensemble, et que notre histoire n'a duré que peu de temps... Bien sûr tu as ta nouvelle copine (qui à l'avantage elle de ne pas avoir 6 ans de moins que toi) et que nous sommes resté plutôt bons amis, mais mes sentiments n'évoluent guère avec le temps. J'avoue que je suis euphorique quand j'apprends que ta famille ne la supporte pas, alors que moi ils m'adorent, même s'ils ne savent rien de notre histoire, à part quelques soupçons bien sûr... J'avoue aussi être sortie avec un autre mec pour qui je ne ressentais rien il y a peu, mais que j'ai coupé court à tout ça car à mes yeux il n'y a que toi qui compte et que de toute façon, il ne me plaisait pas, bien que ce soit quelqu'un de bien, et que je ne regrette pas. Mais j'ai peur de ne jamais sortir de cette spirale infernale, je sais qu'il faut que cela cesse, je me doute bien que de toute façon ensemble nous n'irions pas bien loin... mais tu me fais me sentir vivante comme jamais quand je suis avec toi et j'avoue ne m'être jamais sentie aussi belle et désirable que dans tes bras. Tu es et restera mon premier amour, et mon premier coup de foudre, car tu m'as plu aussitôt que je t'ai vu, et je pense que c'est réciproque, et c'est ça qui me fait le plus mal. Je pense me retirer de la course des célibataires pendant quelques temps, je vois bien que ça ne sert à rien de chercher à tout prix à te remplacer, surtout ici où je connais presque tout le monde... Mieux vaut attendre le mois de septembre, d'arriver en prépa et découvrir de nouvelles têtes et de nouvelles personnalités, pour tenter une autre histoire... Et en attendant tout faire pour enfin passer le cap ! Mais j'avoue pourtant n'avoir aucune envie de t'oublier, et de continuer à penser à toi toute la journée... Je t'aime.
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HappyGirl, 20 ans, Paris
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J'avoue que je suis fière d'avoir répondu avec aplomb à mon boss qui me disait que "ça allait être mon tour" qu'il avait "fait une demande de sanction et de licenciement à mon encontre". J'avoue qu'il n'a pas du tout apprécié que je dise ce que je pensais, et qui plus est était vrai en plus. Qu'il n'a pas du tout apprécié le fait que je me foutais totalement de me faire virer. Car il sait, il sait qu'il va se tirer une balle dans le pied en le faisant. Que je suis contente d'apprendre qu'avec ses magouilles, son caractère et la façon de traiter ses salariés et gérer son entreprise l'a totalement grillée dans la profession. Retour à l'envoyeur.
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Crevette, 20 ans, Reims
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J'avoue que je fantasme à mort sur mon prof de fac. J'avoue que j'ai un copain depuis 4 ans. J'avoue que mon prof a 13 ans de plus que moi. J'avoue ne pas être la seule. J'avoue jalouser les étudiantes qui sont passées à l'acte. J'avoue ne pas savoir quoi faire si je me retrouvais seule avec lui...
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Stupide, 41 ans, Paris
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Purée, je suis vraiment stupide, j'ai fait une chose que je ne voulais pas faire et je l'ai faite. Samedi, j'avais beaucoup trop bu. Nous étions avec des amis, et après m'avoir provoqué et chauffé une nouvelle fois, j'ai couché avec la femme de mon ami. Mon épouse a couché avec son mari. La seule chose dont je me souviens c'est la pénétration, mais avant et après je ne me souviens de rien. Je suis trop stupide, faut plus que je boive autant, je m'en veux, je me suis comporté comme un idiot et un adolescent… Je m'en veux… D'autant que je n'ai même pas pris mon pied et qu'au bout de 5 minutes je voulais rejoindre ma femme… Je suis trop con… Je n'ai jamais eu aussi honte de toute ma vie.
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Christianblack, 30 ans, Bruxelles
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J'avoue, qu'en 2007, j'ai intégré une nouvelle boîte où j'y ai baisé toutes les plus jolies femmes du lieu, celles mariées et non mariées, de plus j'ai découvert le monde du libertinage, j'y ai pris goût et depuis j'adore aller en soirée pour y assouvir mes désirs sexuels les plus dingues. Pourtant depuis 2008, je me suis remis avec une ex d'il y a 10 ans, je l'aime beaucoup mais je n'arrive pas à me satisfaire que d'elle, elle me fait l'amour divinement bien, mais moi j'aime les salopes, les femmes qui aiment qu'on les traites comme telles et qui n'ont pas de limites, cette ambivalence me travaille tous les jours, mais jusqu'à présent j'arrive à gérer quand je suis avec ma copine et mes salopes d'un soir, mais pour combien de temps encore ?
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Pomme, 19 ans, Aix en Provence
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Dure dure année. Qu'on soit passé en 2011, ça n'efface rien. C'est dingue ce que tu peux continuer à me manquer parfois. C'est peut être plus toi personnellement, mais ça reste toujours tellement difficile de pousser la porte de l'appartement le dimanche soir, de me coucher et de me lever seule, tous les jours, les uns après les autres. Quand je pense Aix je pense toi, c'est indissociable pour moi. C'est toujours horrible de parler de ce qui s'est passé, de revenir sur ces derniers mois. J'ai, en tout cas, fini de compter le nombre de jours qui me séparent du jour où tu es parti. Je dis "tu'' parce qu'après tout, jamais j'aurais pris cette décision seule si tu ne m'avais pas donné une raison aussi évidente de le faire. Et puis quand je pense que je t'ai supplié de revenir une bonne dizaine de fois... je me suis rabaissée plus bas que terre, je me suis réduis à l'état de Rien, c'est surement pour ça que c'est si aussi dur aujourd'hui de me reconstruire, d'envisager un avenir avec quelqu'un d'autre, tout simplement parce que j'en ai pas envie, je m'y vois plus. Je m'ouvre plus aux autres c'est fini ça ; je pense même pouvoir dire que je suis devenue glaciale, j'ai plus envie de discuter avec les inconnus, ou les amis de mes amis ou même les gens à qui j'ai pu m'attacher pendant que j'étais avec toi. Je baisse les yeux dès que je croise un regard, j'ai l'impression de plus rien valoir, d'être dénuée de tout intérêt, que même en creusant il n'y a plus rien à tirer de moi. Ouais, j'ai perdu toute confiance en moi, mais aussi toute confiance dans les autres. J'en parle plus à personne parce que je sais très bien que même les murs en peuvent plus de m'entendre à ce sujet. Alors je fais des monologues quand je suis chez moi ; ça faisait un moment que j'avais plus ressenti le besoin d'écrire à ton propos ; mon journal est sur le bureau, j'ai la flemme de me lever pour aller le chercher et surtout mes doigts écrivent tous seuls. J'ai tellement de choses à dire ; je veux avoir mon examen pour partir d'ici, j'étouffe dans cette ville, j'ai toujours peur de te croiser et quand ça arrive, j'ai juste envie de creuser un trou et de me cacher dedans jusqu'à ce que tu disparaisses. Je veux plus vivre ici, il y a trop de souvenirs. Maman avait refusé de me voir fuir cet été, c'est pour ça que je n’ai pas abandonné l'appart. Je ne regrette pas d'avoir été forte sur ce point mais cela dit j'ai hâte de partir. Et rien que pour ça, j'aurais le BTS, juste pour me prouver que même si tu m'as pourri ces deux années, la première parce que j'avais tellement toujours besoin de te voir, que j'étais tellement folle amoureuse de toi que tu m'empêchais de travailler, et la deuxième parce que je suis tellement folle de chagrin de m'être laissée détruire et de me sentir aussi nulle et inutile, j'ai réussi au final. Je quitterais Aix et je te quitterais toi dans un sens, pour de bon. Et je ramène tous mes échecs à toi. Je fuis tout ce que j'ai à faire parce que j'ai plus ENVIE de RIEN faire. J'ai réussi à sortir la tête de l'eau mais y'a toujours une grosse vague de temps en temps ; et c'est dans ces moments là que je vois à quel point j'ai changé, j'ai perdu tellement de moi en route.
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Sagamore, 30 ans, Lille
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J'avoue à Lane de Marseille avoir eu le coeur brisé en te lisant. Non, tu n'es pas laide et tu n'as pas à te rabaisser devant quiconque. Prends tout ce malheur et transforme le en une redoutable soif de vivre. Deviens une boule d'énergie et ne laisse à personne le droit de choisir ta vie à ta place. J'ai été une enfant battue mais je n'ai pas laissé ces horreurs décider de mon destin. Sois forte et fonce !!! Trace ta route et ne regarde jamais derrière toi... Je t'embrasse.
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Matt, 25 ans, Lille
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J'avoue qu'en lisant les aveux, je me dis que j'ai de la chance, je suis heureux.
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Fiston, 23 ans, Paris
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J'avoue que malgré moi je peux être un macho de première ! J'arrive à la station essence pour faire le plein de mon scooter lorsqu'au moment de remettre le capuchon du réservoir impossible de récupérer mes clef de contact qui restent bloquer dessus. Je demande à un coursier, à coté de moi, de regarder, il me dit que l'on a sûrement du forcer le réservoir pour le siphonner. Il pleuvait des cordes, sans "neman", je me voyais pas laisser le scooter sans antivol comme ça (et oui la clef sert aussi à ouvrir le coffre, c'est encore des malins ceux qui ont pensé à ça !). C'est à ce moment que je vois une grosse moto se garer a côté de moi, je me dis que ce mec là va pouvoir m'aider. J'avance vers lui, je lui dis : excusez-moi j'ai un problème avec mon scooter... A ce moment le motard enlève son casque et je m'aperçois que c'est une femme ??!!!
Du coup je lui dis non non ça va aller merci. J'avoue que j'ai fini trempé jusqu'à l'os pour retirer ma clef sous la flotte au bout de 20 minutes...
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Simsim, 18 ans, Creil
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J'avoue me sentir ridicule à croire en ce qu'à pu dire mes deux seules petites amies qui m'ont trompé bon nombre de fois, et qui ont cru bon de me dire que tout cela était de ma faute. J'avoue être trop gentil et en souffrir depuis toujours, c'est peut être dû au faite que j'ai été en surpoids plus jeune et que le regard méprisant des autres m'attristait. J'avoue encore en souffrir alors que le monde qui m'entoure me fait croire le contraire. J'avoue enfin maudire cette apparence qui nous sépare tant les uns des autres.
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Mistinguette, 20 ans, Douardenez
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J'avoue je suis encore folle de mon ex, ça fou la merde dans mon couple mais je n'arrive pas à l'oublier. Lui. J'avoue, si il lit cet aveu il sera que ça vient de moi et c'est volontaire. La période où j'ai été avec lui à été la plus heureuse de ma vie. Il restera à jamais l'amour de ma vie.
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Betrand, 28 ans, Compiègne
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J'avoue que je n'ai pas compris pourquoi tant de monde se sont empréssés, rués pour fêter la Saint Patrick ? Il y aurait-il une tendance, une mode tournée vers l'Irlande ? Tout le monde serait devenu Irlandais en ces temps de débat sur l'identité nationale ? Pour ma part, je n'ai jamais entendu parler de cette fête et j'avoue que je ne l'ai pas fêtée et je m'en porte pas plus mal.
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Paquet de cigarettes, 25 ans, Metz
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J'avoue qu'il y a plusieurs mois, lorsque je suis entrée dans sa boutique pour m'acheter un magazine, j'ai ressenti un violent coup au coeur, qui s'assimilerait à un coup de foudre. Ses yeux, son visage, sa voix douce, son sourire, sa délicatesse, sa façon de s'habiller, tout me fait fantasmer chez mon nouveau buraliste. J'avoue qu'il est marié (je ne l'ai su que bien plus tard) et qu'à cet effet je culpabilise infiniment, mais je ne peux m'empêcher de penser à lui jours et nuits. C'est donc cela qu'on appelle un fantasme : désirer la perfection imaginée. Je ne tenterai évidemment jamais rien, ayant trop de respect pour sa vie de famille. Dieu que certaines femmes ont de la chance ! Dieu que j'aimerais me réincarner en ces petites choses qui font partie de votre quotidien !
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Nini, 18 ans, Paris
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J'avoue qu'une semaine après avoir commencé à sortir avec le mec sur qui j'ai fantasmé tout le premier semestre, je suis tombée amoureuse de son meilleur pote. J'avoue que je suis en train de rater les études que j'ai pourtant choisies et qui m'intéressent parce que je suis trop paresseuse pour travailler. J'avoue que je n'arrive pas à arrêter de grignoter tout le temps. J'avoue que j'ai juste la flemme de réussir ma vie.
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