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Sarah, 22 ans, Tours
J'avoue que j'en ai marre de ma vie en ce moment. Je suis diplômée depuis 5 mois et mon boulot me prend déjà la tête, je ne sais pas où je vais travailler dans deux jours, ma grand mère qui a 85 ans n'a plus envie de vivre et je redoute le jour de son décès.
Pour couronner le tout, je trouve un homme parfait avec qui je m'entends à merveille, on passe des moments vraiment magnifiques. Il me dit qu'il est heureux, envie d'une relation sérieuse avec moi, ne me fait que des compliments, c'est tout simplement parfait. Longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien.
Il m'a quitté il y a 2 jours avec pour explication : c'est comme ça...
J'avoue en avoir marre de cette vie. Être heureuse est-il si compliqué ?!
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Éric, 30 ans, Paris
Je suis un trentenaire célibataire.
Je n'ai eu qu'une seule relation sexuelle "normale" !
J'en ai marre d'être seul.
Marre d'aller voir les pros.
Je suis en manque d'affection et d'attention.
J'ai envie d'aimer et être aimé !
Je suis jaloux de mes amis en couple depuis x années.
Ma plus longues relation a duré 2 semaines !
J'en ai marre d'entendre les conneries du genre : "mieux vaut être seul que mal accompagné !".
J'en ai marre d'être gentil et respectueux pour des "merci" !
J'en ai marre d'écouter sans jamais l'être.
J'en ai marre de ramer pour séduire une fille.
J'en ai marre d'essuyer échec sur échec.
J'en ai marre d'entendre "t'es vraiment un garçon formidable mais je préfère qu'on reste amis !".
J'envie (presque) les gays.
J'en ai marre d'être le roi des cons !
J'en ai marre d'être moi.
J'en ai marre de la vie de célibataire !
J'ai peur d'avoir bientôt marre de la vie (tout court !).
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P'tite fille, 22 ans, Paris
J'avoue, ça fait maintenant 2 mois que je suis célibataire, et je n'ai pas encore très bien compris pourquoi, mais soit, la vie continue.

Je pense que même dans les pires situations on peut trouver du positif, "même dans la nuit la plus noire il y a des étoiles".
J'ai donc perdu les quelques kilos que j'avais en trop. Premier point positif.
J'ai eu quelques semaines difficiles, mais en fait je me suis rendue compte qu'il ne m'avait jamais manqué, ce qui me manque c'est nos habitudes, mais lui ne me manque pas du tout. Deuxième point positif : personne n'est indispensable dans notre vie, on naît tout seul, on meurt seul.
Ca me fait d'autant plus rire qu'il ma dit tu es beaucoup plus attachée à moi que moi à toi.
Peut-être pas tant que ça au final, tu vois E, tu me croyais au fond du trou, mais comme m'a toujours dit ma psy je suis pleine de ressources et j'ai pas besoin de toi pour aller bien.
Je me suis rendue compte que je gérais ma maladie très bien toute seule, je te remercie de ton aide, car tu m'as ouvert les yeux mais maintenant je le vis relativement bien.

En fait ma seule crainte maintenant, c'est vraiment de ne plus arriver à faire confiance à quelqu'un, j'ai peur de toujours me dire "oui, tout va bien, mais est-ce qu'il n'en a pas marre en fait ? Peut-être qu'il me le cache ?"

Merci de m'avoir rendu aussi suspicieuse.

Quand on s'est rendu nos affaires, je t'ai vu très ému j'ai pas compris pourquoi, vu que comme tu me le répètes si bien, tu ne regrettes pas.
Je ne te comprend pas, et en fait tu sais quoi ? J'ai même plus envie de te comprendre. T'as fait des choix, très bien j'espère que tu les assumera jusqu'au bout et que tu n'auras jamais aucuns regrets, car de mon côté je n'en aurais pas, c'est ça l'avantage à s'être fait largué.
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Pouet !, 23 ans, Paris
J'avoue t'avoir voulu du mal, que tu souffres comme tu m'as fait souffrir.
J'avoue avoir souhaité ardemment que tu te trouve une nouvelle copine et qu'elle te fasse subir tout ce que tu m'as fait subir pendant 3 ans.
J'avoue m'en vouloir d'avoir été si conne de rester ton chien, à ta disposition, sans voir que tu ne m'aimais pas pour ce que j'étais mais simplement parce je t'aimais, et ce pendant tout ce temps.

Mais j'avoue que je dois te remercier, tu m'as envoyé chez une psy pendant notre relation, et maintenant qu'elle est là et toi plus, je me porte bien mieux !

J'avoue ne pas avoir eu la force de rompre, alors merci de l'avoir fait à ma place.
Je ne pourrai qu'aller mieux maintenant, pendant que toi tu cherches à m'oublier, passant de déception en déception.
J'avoue te regarder quelques fois de loin, à travers nos amis, et être bien contente de ce que tu deviens, tu montres enfin ton vrai toi aux autres, et ce n'est pas moi qui finirai seule.

J'avoue enfin que cette confession est bien longue et je m'en excuse, mais elle cela m'a fait du bien de dire du mal de toi en public même si tu ne le verras jamais.
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Puzzle, 42 ans, Dreux
J'avoue que je t'aime, énormément.
J'avoue que rien que de l'écrire me fait sourire...
Mais j'avoue que je ne supporte plus tes gosses, au "comportement difficile", et c'est rien de le dire.
J'avoue que rien que de les citer, j'en ai des palpitations...
J'avoue que je ne sais pas si l'amour que je te porte y résistera.
J'avoue que rien que d'y penser, ça me rend bien triste...
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Nissy78, 28 ans, Paris
J'avoue que j'en ai marre de vivre une relation à distance, car cela fait 7 ans que ça dure.
J'avoue avoir besoin de passer à autre chose

J'avoue que je commence à m'ennuyer et je sais qu'il s'ennuie aussi avec moi, même s'il n'ose pas me le dire.

J'avoue que je suis jalouse de voir qu'il se rapproche d'une autre fille (sous prétexte que c'est une simple amitié) et que ma relation avec lui n'est plus ça !

J'avoue que je suis choquée de voir que l'enthousiasme de sa famille à mon égard n'est que superficiel alors que de mon coté, mes parents l'aiment beaucoup.

J'avoue que je ne suis pas heureuse, surtout quand je suis toute seule chez moi.

J'envie les autres qui ont une vie de couple épanouie.

J'avoue que je l'aime... Mais plus suffisamment assez pour supporter la vie en solitaire avec un espoir qu'un jour nous serions unis.

J'avoue qu'il m'arrive de déprimer, de pleurer, tellement ça me fait mal.
J'avoue que ma vie professionnelle ainsi que mes cours de conduite en prennent un sacré coup à cause de mon instabilité psychologique.

J'avoue que lui et moi ne sommes pas sur la même longueur d'onde. Lui... a encore besoin de se divertir, de se construire aussi, et moi qui me suis déjà construite, j'ai envie d'avancer.
J'avoue que j'ai envie d'arrêter.

Je sais qu'il a des doutes, et qu'il a besoin de temps. Mais J'avoue que ce temps là... Je ne peux plus le lui donner.

J'avoue que ma vie sentimentale n'est pas épanouie, du moins... Plus comme avant. Mais devant lui je souris, comme si de rien n'était.

J'avoue que ce Samedi soir, je vais rentrer chez moi, m'enfermer et m'empiffrer comme d'habitude...
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Une autre, 30 ans, Rennes
J'avoue nous avons eu une relation inoubliable - et dont l'évolution a pu être suivie ici.
J'avoue, on en est arrivés au stade où c'est devenu fusionnel, où on a presque tout échangé, où on a presque tout partagé, on est passé à "faire l'amour".

J'avoue, j'ai découvert que tu cherchais désormais le réconfort dans d'autres bras que les miens. J'avoue c'est entrain de me tuer.

Tu m'as jeté au visage que de toute façon on n'était pas mariés. Je sais que quand ta "rencontre à venir" t'a posé la question tu as dit que tu ne l'étais pas. Bravo, t'es marié et t'as une maitresse mais tu viens dire que t'es célibataire, sur ce coup là t'as été un beau salaud.

Tout ce que je sais je le sais car tu n'as pas été forcément prudent concernant ta boite mail alors que tu sais pertinemment que j'y ai accès vu que la cloche que je suis s'occupe de t'aider dans ta recherche d'emploi.

J'avoue, réfléchis bien à ce que tu vas perdre, car quand tu l'auras perdu ça sera pour de bon, quoi que je tente de t'en dire pour essayer de te garder à moi.

J'avoue, un jour tu te réveilleras sans moi, dans les bras d'une autre qui ne te consolera pas, qui ne t'apaisera pas, qui ne te caressera pas les cheveux quand tu fais un cauchemar, qui ne t'écoutera pas parler pendant des heures et radoter toujours des mêmes choses, qui ne saura pas te donner un pull car tu gèles quand tu viens de prendre tes médocs, qui n'aura pas forcément la tête à parler cul ou à baiser à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, qui ne te satisfera pas autant que moi, qui comme ta femme trouvera que tu pars un peu vite, qui sera plus longue à jouir que moi, qui n'acceptera pas la moitié de ce que j'accepte de toi, et ce jour là tu t'en mordras les doigts.

T'as voulu jouer, maintenant tu vas constater que tu n'es pas le seul, et que tu pourrais bien perdre.
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Agra, 17 ans, En province
J'avoue en avoir marre d'absolument tout. Marre de moi-même : de ce que je suis, de ce que je fais et de ce que montre aux autres.

J'avoue avoir des TCA et être boulimique depuis plus d'un an. Ne pas arriver à m'en sortir seule et me faire abandonner par les seules personnes à qui j'ai osé l'expliquer.

J'avoue me sentir seule longueur de journée, sans amis réels, sans amour, et surtout sans sentiments autres que la tristesse et la mélancolie.

J'avoue vouloir aller consulter un psy, mais ne pas pouvoir en parler à mes parents. Etre trop coincée, trop timide, et pas assez "proche" de ma famille pour leur apprendre que je suis dans une sorte de dépression depuis si longtemps. Mais je veux tellement m'en sortir.

J'avoue être agressive, méchante et vraiment désagréable avec quiconque me parle. Chose que je déplore, car ce n'est pas moi.

J'avoue, finalement, qu'il y a pire que moi et que je ne devrais pas me plaindre pour si peu...
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Didonc, 21 ans, Bâle
J'avoue qu'avant toi, je n'étais pas quelqu'un de fréquentable.
Notre histoire est la seule qui m'a fait grandir, et m'a donné envie de t'aimer tous les jours encore plus.
Mais j'avoue que mes côtés noirs m'ont parfois rattrapé, je t'ai menti plusieurs fois, mais sans jamais me détourner de ton coeur.
Quand je vois aujourd'hui que notre relation se dégrade, non on ne se fâche plus, on est juste arrivés au bout du rouleau.

Un fossé s'est crée entre nous, et j'avoue que ça me fait un mal de chien. Tu as changé. Je ressens que ta tête est ailleurs, malgré que ton coeur persiste encore un peu à mes côtés. On m'a dit un jour qu'on oublie l'amour quand on en rencontre un autre. Toi aussi tu me l'as dit. Et je peux aujourd'hui voir concrètement ce que ça veut dire... J'avoue que j'ai mal, que j'en pleure, mais qu'il faut que tout ça s'arrête.
J'avoue que je t'aimais plus que je n'ai jamais aimé.
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P'tite fille, 22 ans, Paris
J'avoue qu'il m'a jeté comme une grosse merde.
On venait de passer une semaine de vacances ensemble, il avait été insupportable, mais pas de quoi remettre nos 1 an et demi en cause, vu que tout se passe bien.
Quand je suis reparti avec une amie, la nouvelle est tombée.
"Je te quitte, à long terme ça ne marchera pas"
J'avoue que je ne comprend pas, on a une putain de complicité, on s'entend très bien, il était encore bien avec moi même pas une semaine avant, il était tendre, attentionné, comme d'habitude, et là en 3 jours il se décide à me quitter, et se comporte désormais comme un connard, comme si rien n'avait jamais existait.

J'avoue que je ne comprend pas et que son comportement me brise le coeur.
Surtout qu'il m'a bien répété que je n'y étais pour rien, que j'étais facile à vivre, toujours de bonne humeur, marrante, attachante, charmante, jolie, aimante, ni trop collante, ni pas assez et que mon romantisme l'avait charmé, en gros que je n'avais rien à changer.

Alors oui j'avoue, j'ai mal au coeur, j'ai jamais autant pleuré pour un mec, je ne pige pas ce qui lui a pris de tout remettre en cause comme ça et si vite.
J'avoue moi aussi parfois j'avais l'impression de moins l'aimer, mais ça passe, c'est juste normal que parfois on soit saoulé.

Bref, j'avoue je me sens moche conne et pas désirable.
J'ai l'impression d'avoir été largué pour rien.
Je l'aime toujours et je me sens désespérément seule, même si je suis bien entourée.

J'avoue je vais avoir du mal à redonner ma confiance, comment faire ? Tout allait bien et il m'a quitté.

J'avoue j'espère que ça va vite aller mieux, même si là je me sens déjà un peu mieux, j'ai envie de ne plus déprimer et surtout pas pour lui il ne le mérite pas du tout.
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Mary, 23 ans, Angers
J'avoue être complètement perdue. Ne pas savoir pourquoi je me sens si vide. J'avoue que mes enfants me manquent quand ils sont chez leur papa. J'avoue que je ne suis pas bien dans ma tête ni dans mon corps malgré que je plaise beaucoup. J'avoue préférer ne pas plaire aux autres et plus à moi. J'avoue en avoir marre d'envier, d'être jalouse. J'avoue ne plus supporter mes crises d'instabilités émotionnelles. J'avoue essayer de changer mais en vain. J'avoue que je suis en train de m'étouffer seule.
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Ici dans ma montagne, 33 ans, Paris
J'avoue qu'avec ma femme on cherche à faire un enfant, malheureusement on y arrive pas et tout le monde autour de nous y arrive.
J'avoue, j'ai les boules car contrairement à d'autres on est capable d'assurer l'avenir de ce petit être qu'on désire tant.
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Bof, 49 ans, Bruxelles
J'avoue que j'en ai marre de ton caractère dominateur.
J'avoue, j'en ai marre que tu me compares à tes ex qui sont des salopes.
J'en ai marre que tu ne reconnaisses pas en moi quelqu'un d'honnête et gentil, j'en ai marre de la garce qui nous a harcelés, j'ai des idées de vengeance, de meurtres, d'écrasement que seul mon bon sens et le fait que je sois loin d'être psychopathe m'empêchent (ouf) de mettre à exécution.
J'ai pas le moral et tu ne vois rien, j'en ai marre de payer pour ce que tu as souffert, moi aussi j'ai souffert et là je n'en puis plus j'avoue, j'ai des envies de solitude alors que je t'aime.
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JMM, 21 ans, Londres
J'avoue que j'en ai ras le bol des jeux olympiques.
Les rues sont bouchonnées, il y a trop de monde, on étouffe !
J'avoue que j'en ai rien à faire de cette compétition aux enjeux de frics et où le dopage est plus que flagrant.
J'avoue qu'il est inacceptable que le président du CIO n'ait pas fait son discours en français comme l'exige le principe des jeux.
J'avoue que je m'en cogne que tel pays a remporté une médaille.
Ras le bol des jeux olymfric.
J'avoue que le vrai sport, l'esprit sportif où l'essentiel était de participer, a disparu.
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Rick2012, 29 ans, Paris
J'avoue que je n'aurais pas dû lui écrire, ok. Je ne pensais plus à elle et... bon bref.
Mais ce que vous pouvez être chiantes ! Des dizaines de messages, on se voit deux fois, et rien !
"Je ne sais pas ce que je veux". Mais bon sang, c'est pas compliqué !
Alors quand on la joue, charmant ça va pas. Quand on la joue fonceur, ça va pas. Quand on essaie d'être proche, ça va pas. Quand on essaie d'être distant, ça va pas.
Et moi je fais quoi maintenant ? Partagé entre le respect que j'ai pour elle et mon envie de forcer les choses pour l'obliger à se lancer et prendre des risques ? Ce que vous pouvez être compliquées... Si au moins elle pouvait sortir de ma tête... Bordel !
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Matttttttttttt, 21 ans, Grenoble
J'avoue que j'ai changé.
J'avoue ne plus être le même.
J'avoue avoir perdu mes rêves et tout mes espoirs concernant ma vie.
J'avoue que c'est sûrement à cause de mes parents et de mon éducation.
J'avoue qu'au fond ce n'est pas de leur faute, après tout ils n'avaient pas le choix, et ils n'ont pu me le donner non plus.
J'avoue avoir oubliée ce que je voulais faire quand j'étais petit.
J'avoue avoir perdu ce que j'aimais le plus en moi.
J'avoue être devenue comme tout le monde.
J'avoue ne plus comprendre le mal être des gens, le même mal être que j'ai ressenti pendant beaucoup de temps.

Quand j'étais jeune je voulais partir dans l'espace, voyager le plus loin possible. C'est vrai que l'on m'a vite dit que ce ne serait jamais possible. J'avoue n'en avoir pas trop souffert. A cette époque j'avais un nouveau rêve chaque matins.
J'avoue aussi ne pas être si vieux que ça, et beaucoup d'entre vous me diront que ma vie n'a pas encore commencée et que je peux encore en faire ce que je veux.

J'avoue que je pense que vous avez tort. Je suis née en 1990, les années Pokémon et l'arrivé des jeux vidéos dans tous les salons. Je suis de la génération qui ne veux pas vieillir. Sûrement comme toutes les générations.

J'avoue que je donnerai n'importe quoi pour avoir 12 ans de nouveau, même si à cette époque les plus grands s'amusaient parfois à me maltraiter. J'avoue qu'au final ce n'était rien, c'est juste que j'étais un peu trop susceptible. C'est vrai que ça me manque beaucoup toutes ces journées durant lesquelles je ne pensais qu'à jouer. Ces journées où je n'avais qu'à jouer. J'avoue quand ce temps là j'avais encore l'illusion de pouvoir faire ce que je voulais de ma vie.

J'avoue que mes parents ne sont pas très « intelligents » ou plutôt « instruits ». J'avoue que c'est quand même des gens qui ont plus de valeurs que la plupart des personnes vivant sur Terre.

J'avoue que mon père a un problème avec l'alcool. J'avoue que je l'ai tellement vu dans un état second que maintenant quand il est sobre je lui demande s'il va bien. J'avoue que je l'ai toujours connu alcoolique et que donc au final je ne sais pas ce que c'est qu'un vrai père, du coup ça ne me manque pas trop. Dans ma tête tout les pères étaient comme ça et puis c'est tout. J'avoue que ma mère a beaucoup souffert à cause de mon père. J'avoue que quand ils s'engueulaient, on les entendait, mon frère et moi, et qu'on arrêtait de faire du bruit pour mieux entendre ce qu'ils se disaient. J'avoue qu'ils se disaient toujours la même chose. Que mon père avait encore dépensé trop d'argent dans la boisson et que ma mère aurait encore du mal à finir le mois.

J'avoue que de temps en temps quand je n'avais pas dix ans, ma mère me demandait des petites choses comme passer le balai ou mettre la table. J'avoue que des fois elle me donnait 50 centimes de francs, voire même 1 francs. J'avoue que je mettais tout ça dans une boite sur l'étagère de ma chambre. J'avoue que mon père est venu me voler mes quelques sous pour aller s'acheter à boire. J'avoue que ma mère l'a su et qu'ils se sont encore engueulés. J'avoue qu'après je cachais mes sous et que lorsque mon père les trouvait et m'en prenait je ne disais plus rien. J'avoue que je ne dois rien à mon père, que au final il n'a jamais rien fait pour moi. J'avoue que ça ne me manque pas car je ne sais pas ce qu'un père est censé faire.

J'avoue qu'en ce temps-là ce n'était pas grave car je ne pensais qu'à m'amuser sur le dernier jeux vidéo qu'on venait d'acheter mon frère et moi. J'avoue que quand on eut 12 ou 13 ans ma mère a commencé à nous donner de l'argent de poche, 100 francs, puis 15 euros. J'avoue qu'un jeux sur PS2 coûtait environ 60 euros, et que mon frère et moi on ne pouvait s'en acheter que tous les deux mois, mais qu'on passait un temps fou dessus. Avec le recul je pense que c'était parce qu'on était tout les deux. J'avoue que c'est sûrement pour ça que je ne joue plus. C'était plus marrant à deux.

J'avoue que j'ai eu des facilitées à l'école, que j'ai atteint la terminale et eu mon bac sans trop avoir à travailler.

J'avoue que après le bac j'ai choisi la même chose que mon frère mais pas au même endroit. J'avoue que ce n'était que pour sortir de son ombre. J'avoue que je me suis bien amusé et que je n'ai rien fait, que j'ai redoublé et qu'après ça j'ai dû énormément taffer. J'avoue que je l'ai mal vécu. J'avoue qu'au final la prépa c'était très dur, mais que l'internat en prépa est l'endroit où je me suis sentie le mieux de toute ma vie.

J'avoue qu'a la fin de mes trois années de prepa je me disais que l'année qui allait venir était totalement nulle car l'année qui venait de s'écouler était tellement bien.
J'avoue que je me suis dit ça trois ans de suite en me trompant à chaque fois.

J'avoue que ça fait un an que j'ai quitté la prépa, et que cette année n'était pas aussi bien que ce que j'attendais. Je me suis rendu compte que je n'étais plus un enfant et que j'allais sûrement faire un taff que je hais pendant les 50 prochaines de ma vie.

J'avoue que si mes parents avaient eut de l'argent, que si ils ne m'avaient pas répété tant de fois que seul un diplôme me permettrait d'avoir de l'argent, et que des carrières « artistiques » (cinéma, dessin, écriture,...) ne rapportaient rien, j'aurai sûrement choisit autre chose après le bac.

J'avoue que je me suis enfermé dans des cours idiots et théoriques qui n'ont de cesse de tuer mes rêves à petit feu. J'avoue que ce n'est pas ce que je veux faire mais que je vais quand même le faire juste pour de l'argent, juste pour ne pas connaître la même vie que mes parents.

J'avoue que je n'en ai pas envie mais que je n'ai pas le choix. Au final, dans la vie, pour faire ce que l'on a envie de faire, il faut les moyens. Et ces moyens je ne les ai pas. Et c'est pour donner ces moyens à mes enfants que je vais faire de ma vie quelque chose qui n'est pas moi.

J'avoue qu'à cause de ça j'ai déjà beaucoup perdu de ce que j'étais.
Et j'avoue aussi que ce n'est pas fini.
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Anastasiette, 35 ans, Annecy
J'avoue que la bonne femme des impôts d'Annecy que j'ai eue au téléphone est une vraie sans-cœur et sans pitié.
A manquer de respect comme elle l'a fait, elle ne l'emportera pas au paradis.
Madame, vous êtes une vraie connasse mal baisée.
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Maaal, 18 ans, Paris
J'avoue que ce site est devenu mon meilleur ami et confident depuis que j'ai perdue toutes mes "amies".
Je suis devenue la pauvre conne de service. On ne m'appelle plus ou si on m'appelle à minuit quand la soirée est déjà finie.
Voilà à quoi je sers. Je ne sers à rien. Personne ne s'intéresse à moi. Je suis un pauvre pot de fleurs qui se fanent jour après jour.
J'ai besoin que quelqu'un vienne m'arroser. J'ai tellement de parfum, de gaieté à donner.
J'avoue que cette métaphore filée avec le pot de fleurs n'est pas mal du tout. J'rigole.
Voilà où j'en suis. Je suis malheureuse. Pourtant je suis une fille géniale. Je les déteste. Un jour ce sera moi au sommet et elles en bas.
Elles me rejettent, me mettent au second plan. C'est quoi l'amitié ? J'ai envie de crier, crier fort, très fort et de donner un bon coup de poing !
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Laptitechose, 31 ans, Strasbourg
J'avoue qu'en lisant vos aveux, je m'apercois que ca me fait ch*** de bosser dans un magasin où toutes mes collègues sont des femmes, peu attirantes qui plus est. J'avoue que j'ai une terrible envie de sexe. Homme ou femme, je m'en fiche, l'important c'est qu'il fasse rentrer ma libido de son exil à Tombouctou.
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Laptitechose, 31 ans, Strasbourg
J'avoue que j'en ai ras le bol que tu ne couches plus avec moi depuis des mois. J'avoue que tes "Prends ce dont tu as besoin", c'est pas viril du tout. J'avoue que j'ai horreur de ne pas être désirée.

J'avoue que tu es devenu nul au lit. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé en toi. Tu dis que je te mets la pression quand je te demande de faire le premier pas. J'avoue que normalement ça me pose pas de problème, mais là ça me fous hors de moi que tu préfères te branler plutôt que de coucher avec moi. J'avoue que je trouve ton comportement ignoble.

J'avoue que j'ai quelques kilos en trop, mais qu'ils sont pas trop mal répartis. J'avoue que j'aime le sexe. J'avoue que je pense ne pas être compliquée au lit. J'avoue que je te suis fidèle. Mais j'avoue aussi que j'ai deux amis qui feraient n'importe quoi pour passer une ou plusieurs nuits ou même le reste de leur vie avec moi.

J'avoue que je patiente encore un peu, et que si tu continues à m'ignorer comme ça, j'irai me rouler dans le foin avec des mecs mieux membrés que toi. Tant pis pour toi !
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Osecours, 40 ans, Cergy
A mon boulot, pendant 8 mois, personne s'est parlé dans l'open space !
L'horreur, à part, quelque banalités du genre, bonjour et rien entre deux toute la journée et bonne soirée pour rentre le soir chez toi.

Vive l'open space !!!
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Blablabla, 21 ans, Lorient
J'avoue ne pas supporter mes beaux parents, en particulier mon beau père, cet espèce de raté qui pète plus haut que son cul alors que franchement y a pas de quoi se vanter. Qui se permet de me donner des ordres pour tout et n'importe quoi, même sur des choses futiles du quotidien. De donner son avis et de se mêler de choses qui ne le regardent absolument pas. De faire semblant de m'apprécier quand je suis là, alors que je sais très bien qu'il me considère comme un parasite. Tout doit être fait comme il le veut, et s'il n'est pas d'accord avec quelqu'un, il boude comme un enfant de 5 ans.

J'avoue ne pas porter non plus dans mon coeur mon beau frère, qui à seulement 15 ans est déjà la copie conforme de son imbécile de père, malheureusement pour lui j'ai l'impression que s'il n'améliore pas ses rapports avec les gens il aura de gros problèmes dans la vie.

J'avoue avoir déjà trouvé des excuses (bidon) pour ne pas aller chez eux.

J'avoue aimer mon chéri plus que tout au monde, je veux faire ma vie avec lui, je veux qu'il soit le père de mes enfants.

J'avoue avoir peur de cet avenir, avec des beaux parents étouffants. Peur qu'ils se mêlent de l'éducation de mes enfants, peur de les voir débarquer tous les dimanche et de nous pourrir nos moments en famille.

J'avoue ne pas avoir envie d'aller chez eux demain, mais je ne veux pas non plus me priver de mon amoureux à cause d'eux.

J'avoue ne pas être (peut être) assez tolérante, mais que même quelqu'un de tolérant ne les supporterai pas bien longtemps.

J'avoue être rancunière avec ce genre de personne et jamais de mon vivant il ne commanderont ni moi ni ma façon de vivre ni même mes enfants.
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Kimibini, 20 ans, Toulon
J'en ai marre que tu coupes court à mes envies de sexe. J'en ai marre que tu ne prennes plus le temps de faire les préliminaires qui me faisaient vibrer. J'en ai marre de toujours devoir tout faire pour obtenir une relation sexuelle.
Mais je t'aime quand même, alors ceux qui attendent comme des vautours pour me prendre dans un coin, ils ont pas fini d'attendre...
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Bretelle, 23 ans, Marseille
J'avoue que je n'ai qu'un désir de grand soleil, de poésie, de lyre et de fifre émanant à travers les notes et les demi-tons une douce odeur de sens.
J'avoue que je me trouve ridiculement bête, naïve, indécise, égocentrée, immature et fatigante, au point de vouloir m'en excuser au près de tous ceux dont j'ai fait subir le sort. J'ai fait partir un homme fabuleux à cause de cela.

Je grandis. J'avoue qu'il est temps. Je vais devenir émancipée et libre. Un oiseau. J'ai hâte.

J'avoue qu'il faut détacher le regard et vivre. J'avoue qu'il me tarde. Il est tard.
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Aurélia, 25 ans, Irlande
J'avoue que ce collègue fait tout pour me pourrir la vie au travail.
J'avoue qu'il ne me dit jamais bonjour.
J'avoue qu'il fait tout le temps la gueule.
J'avoue qu'il est moche.
J'avoue qu'il se croit beau.
J'avoue qu'il passe son temps à s'embrouiller avec sa copine.
J'avoue que j'ai envie de lui dire casse-toi pauv con !
J'avoue que je fais exprès de mettre le chauffage à fond pour qu'il se sente mal à l'aise.
J'avoue que c'est moi qui pique ses affaires dans son casier.
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