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Desperategirl, 36 ans, Bruxelles
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J'avoue avoir envie de mourir. Ma vie est un échec total, aussi bien professionnellement que dans le privé et je n'ai aucun espoir de la voir s'améliorer. Je suis une ratée, seule et ridicule. J'avoue que ma vie est inutile. J'avoue que je suis trop lâche pour mettre fin à cette mascarade.
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Bancale, 27 ans, Namur
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J'avoue jongler entre un vide de cerveau, une extrême lassitude et une douleur latente... Et une menace aussi. Une menace continuelle, qui me suit discrètement partout où je vais, partout où je pense, jusque dans mes rêves. Elle me chuchote des mots inaudibles dont je ressens l'effroi et elle me fait comprendre qu'elle est toujours là, même si je ne la vois pas.
Parfois, elle me dit que si je continue dans la direction dans laquelle je vais, je devrais faire face à des horreurs qui me pollueront à jamais le cerveau, des horreurs qui iront s'entasser sur mes épaules et que je n'aurais peut-être pas la force de porter jusqu'à la fin de ma vie sans abandonner.
D'autres fois, elle me dit - et c'est pire- que mes pas me mènent à un cul de sac de souvenirs confus et d'indices subjectifs... qu'il n'y aura rien d'autre que la certitude qu'il s'est passé quelque chose sans jamais savoir quoi... qu'il faudra que je vive avec ce fantôme et les regrets attachés comme des grelots à mon incertitude.
Mais cette menace ne fait pas que me murmurer du poison à l'oreille. Elle fait remonter des souvenirs qu'elle me balance comme un poing dans la tronche en me hurlant : « Idiote ! Tu ne vois pas là ??! ». Et moi non, je ne vois pas. Je ne comprends pas où elle veut en venir ou je ne veux pas comprendre. Je me méfie d'elle. Alors elle me chante que j'ai raison de ne pas la croire sur un air moqueur et quelque part, je sais que je suis en train de perdre. Parfois elle me bande les yeux pour que je ne vois pas des choses évidentes, parfois elle me bâillonne pour que je ne parle pas de certaines choses. Elle fait le tri dans ma mémoire, et me pousse à faire des choses dont je n'ai pas envie.
Quand j'essaye de m'occuper, elle me susurre qu'elle fait partie de moi et qu'il faudrait l'accepter si je « veux grandir un peu». Moi j'essaye d'imaginer ce que serait ma vie si j'étais libre d'elle et avec beaucoup d'inquiétude je me rends compte que ça ferait un vide et qu'il me faudrait reconstruire mon identité. Elle m'assure alors que je cherche un bourreau alors que c'est moi le bourreau mais que j'aime trop le rôle de la victime pour me l'avouer. Ça la fait sourire de me faire culpabiliser.
Ma psy lui a donné un nom : Trauma. Il parait qu'on attrape ça quand on a été élevée par un pervers narcissique, quand les indices nous mènent à croire qu'il nous a fait subir, entre autres, une agression à caractère sexuel. J'avoue que je ne sais pas comment m'en sortir.
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Thea, 15 ans, Montpelier
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J'avoue j'aurais aimé que tu sois plus pour moi. J'aurais aimé que tu sois ma grande soeur. Attentionné et que tu m'emmène partout avec toi, j'envie ta vie et j'aurais voulu l'avoir. Je suis jalouse, terriblement jalouse de toi ! Tu es belle et attirante cool et tu attires tout le monde. Tu te fais des centaines d'amis en quelques minutes. Tu as une vie de luxe et je j'admire.
Mais j'avoue je t'en veux. Je t'en veux de ne pas faire plus attention à moi. Je ne veux pas être juste un choix parmi d'autre dans ta vie. Aime-moi s'il te plait et fait moi partager ton monde... Je t'idole et t'adores J.
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Retrica, 17 ans, St Denis
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J'avoue que je t'ai toujours trouvé cool, que limite je t'idolais que j'essayai de te ressembler autant avec les vêtements que ma façon d'être. J'avoue que j'aurais tout fait pour que tu m'apprécies et me trouve sympa mais que je me taisais car j'avais peur de dire des bêtises inintéressante. J'avoue surtout que j'ai toujours su que tu adorerais ma personnalité mais que je n'ai jamais osé te montrer qui je suis vraiment.Et maintenant j'ai des regrets car tu as une image de moi qui ne me reflète pas. Et moi, je t'adore.
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Minilou, 26 ans, Bruxelles
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J'avoue, j'ose pas dire à mon chéri que je souffre de trouble de l'anxiété... il sait très bien que je suis très timide et angoissé, mais ce qu'il ne sait pas c'est que mes angoisses détruisent ma confiance en moi et chaque jour je me sens très déprimée et j'ai peur de sortir, et même de répondre au téléphone, de faire mes démarches pour trouver du travail... Tout me fait très peur et je pense que je suis aussi dépressive car ça fait très longtemps que je souffre pour un rien là où les autres réagissent normalement.
Mais si il l'apprenait, j'ai peur qu'il pense que c'est de sa faute ou que j'exagère parce que je n'ai pas de raison d'être mal. J'ai une famille très bien, et un chéri qui m'aime fort il ne me manque presque rien à part un travail stable. C'est difficile de lui expliquer que je ne suis pas du tout malheureuse avec lui mais que quelque chose en moi me pousse a être triste et terrifié par le monde...
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Versus, 28 ans, Nantes
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J'avoue être parfois méprisant envers les gens pauvres, les "beaufs", moins cultivés et instruits que moi... J'avoue au début m'être détesté pour ça. J'avoue aujourd'hui avoir des "amnésies" de ce que j'étais avant, et de m'en foutre de tout et de tous. Avoir souvent eu envie de violenter mes parents, ma mère en particulier. J'avoue vouloir me détester pour ce que je suis en train de devenir, mais ne même plus éprouver de mépris pour moi. J'avoue avoir été (et être encore aujourd'hui, dans une certaine mesure) le mec un peu bizarre, décalé, qui ne sait pas qui il est, ce qu'il veut, pas fiable, en amour ou en amitié. J'avoue avoir peur de l'avenir. Vouloir me détester pour ce que je suis plutôt que de m'en foutre. J'avoue vouloir mourir, parfois. Que tout cesse. Que cette parodie de vie finisse. Je suis passé à côté de la vie sans la comprendre. J'avoue détester mon instabilité constante. Mes sentiments toujours variables. Mes pensées envahissantes. Les museler par le sexe, les écrans, le sport. J'avoue être complètement perdu. Rejeter parfois l'aide qu'on me tend, jusqu'à m'isoler, toujours, de plus en plus. J'avoue, je ne suis pas assez fort, pour avoir enduré avec courage les petits remouds de la vie. Je vais devenir plus fort. Ou ne pas être.
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Lucalenvers, 36 ans, Bruxelles
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Oui, je l'avoue, je suis un grand "essayeur" de petite culotte. C'est en effet pour moi un grand plaisir que d'essayer les culottes que portent mes amies, mes connaissances. Ainsi, toutes, sans exception, portent des culottes qu'elles ne sont pas seules à connaître : beaucoup d'entre elles furent testées par mes soins. Oui, je sais, on me reprochera de tromper notre amitié. C'est en partie vrai. Mais n'est-ce pas également une ode à leur beauté que de connaître les dentelles qui les chérissent ? D'autant que vous seriez surpris des surprises qu'on y trouve : les filles les plus sages et les plus discrètes ne sont pas forcément celle qui chérissent la petite culotte en coton blanc ! Loin s'en faut ! Tous les fouilleurs de tiroir à culottes vous le diront : certaines cachent bien des surprises qui feraient rougir les plus libérées ! Quel plaisir de savoir que telle jolie fille cache deux godemichés dans son tiroir ou que telle autre est une fervente amatrice des culottes ouvertes ou encore cette autre qui ne porte que de la lingerie de luxe sous ses vêtements sans forme. Ainsi, l'essayeur de culotte est aussi un peu le gardien de ces secrets qu'elles cachent si mal...
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Geist, 29 ans, Neuilly
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C'était ton anniversaire, il y a quelques jours. J'ai beau avoir changé de portable, abandonné la plateforme où nous nous retrouvions : je le sais. Je crois que c'est resté gravé. Pour l'occasion, je suis passée te relire, relire nos conversations (enfin, la dernière, tu sais ; celle de l'après, ou nous n'étions déjà plus rien). Tu me manques, parfois. Je regrette, souvent. C'était la période où je ne posais pas toutes ces questions, du moins, la période où j'écrivais, où j'avais une passion.
Bientôt, ce sera mon anniversaire. Le mien. Je me sens si mal. Chaque année, c'est pareil, toujours, tout le temps.
J'avoue simplement être à bout. Tout se bouscule, je n'en peux plus.
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Bella, 29 ans, Paris
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J'avoue que je suis belle et que les hommes me regardent avec envie, la plupart d'entre eux se retournent en me voyant, même devant leur femme ou leur copine.
J'avoue j'adore ça, j'adore me sentir belle et désirable même si je fais comme si je ne m'en rendais pas compte, avec mon air gentil et détaché. Je vois tous ces regards, quelque fois cachés, quelque fois trop appuyés, et ne m'en lasse pas. Mes grands yeux bleus et ma chevelure blonde en laissent beaucoup pantois.
Tous les jours, je me dis que j'ai de la chance et je plains vraiment celles qui ne sont pas jolies, ça doit pas être facile. Je me demande comment aurait été ma vie si j'étais moche ou si demain j'étais défigurée.
Je me rends compte que ça me facilite souvent la vie : aux passages piétons on s'arrête toujours pour me laisser passer, on me tient les portes, les entretiens se passe très bien, ... alors oui il y a parfois quelques arrières pensées derrière tout ça, mais ce que c'est plaisant !
L'inconvénient c'est que je vais très mal vivre la vieillesse, l'arrivée des rides, de la peau flasque et des cheveux blancs va être compliquée pour moi. Mais surtout, le pire, sera de devenir invisible, parce que oui passer de jolie fille qu'on regarde tout le temps à une personne lambda, c'est dur pour moi.
J'avoue, je suis belle mais pas éternelle et un jour plus personne me regardera, ça va faire mal.
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Jean-miiiii, 23 ans, Québec
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J'avoue, je suis au bout du rouleau, complètement, j'ai tenté de consulter mais... pas toujours facile de se faire comprendre quand moi-même j'ai de la difficulté à comprendre ma situation. Donc, je me lance...
J'ai 23 ans, et depuis le plus loin que je me souvienne, j'ai toujours eu bien de la difficulté à exprimer ce que je ressens. La plupart du temps, je n'ai pas osé dire un seul mot sur mon état, car j'avais peur de faire rire de moi (une grosse erreur, non ?). J'ai toujours "refoulé" ces sentiments loin en moi, en tentant de ne rien laisser paraître et de vivre outre ces problèmes qui me tracassent.
Comme bien des gens, je me faisais intimider à l'école primaire. Ce qui me faisait le plus de peine à ce moment, c'est que mon frère ne me défendait pas et me laissait seul. Il savait que j'allais me laisser dire des bêtises longtemps, très longtemps, mais qu'à un moment donné, j'allais exploser de violence envers ces gens, et il aimait ça me voir défendre de cette façon (j'avais à peine 7 ou 8 ans que j'utilisais déjà la violence pour me défendre, et ça fonctionnait). À l'école secondaire (12 à 17 ans), pratiquement plus personne n'osait me dire une insulte, car à 12 ans je faisais déjà 1m87 pour 220lbs (environ 100kg), j'ai gagné le respect de ceux qui avaient le profil de petits emmerdeurs qui m'ont collé durant tout le primaire. C'était, pour moi, une réussite de ce côté...
Sauf qu'à ce moment, je n'osais pas m'exprimer comme je le voulais, car je ne voulais pas qu'on me juge pour chaque chose que je dis ou que je fais, comme l'ont fait ceux au primaire. Donc, je faisais ma petite routine d'écolier qui ne s'exprimait pas, qui restait très gêné, qui avait un petit cercle d'amis qui s'entraidaient dans certaines situations pénibles, mais je continuais à ne pas m'exprimer pleinement, même à eux.
J'ai toujours eu de la difficulté à trouver ce qui m'intéresse réellement dans la vie. Je n'ai jamais été passionné par quoi que ce soit, dans ce temps là j'avais mes amis, quelques activités que j'aimais faire, j'avais quelques hobbys, mais rien à ce qui a trait aux choses les plus communes de la vie (je n'aimais pas les sports car je détestais la compétition, je n'étais pas habile de mes mains, j'ai toujours eu peur de faire du théâtre ou toutes autres formes d'arts car j'étais incapable de m'exprimer... foutu problème qui me suit depuis que je suis né). Dans ce temps là, mes consoles de jeux vidéos étaient mes meilleurs amis (quoique, je n'ai jamais été meilleur que les autres dans ce domaine).
J'ai longtemps tenté d'améliorer mon sort, j'ai rencontré des travailleurs sociaux et autres intervenants dans mes écoles, et si, du moins, j'ai bien suivi un de leurs conseils, c'était de tenter de me dépasser dans ce que j'ai peur de montrer aux autres. Pour ce faire, je me suis inscrit dans un centre de conditionnement physique, j'ai continué à voir mes amis et j'ai rencontré de nouvelles personnes, j'ai fait plusieurs efforts pour me faire reconnaître, car je sentais que ma confiance en moi revenait peu à peu.
Vers mes 16 ans, je me sentais bien mieux et ça paraissait. Par contre, à cet âge, il est grand temps de déterminer dans quelle carrière on veut se lancer dans la vie. Cela fut une nouvelle grosse épreuve pour moi, car malgré que j'avais ma confiance en moi à bloc, je n'avais aucune idée de ce qui s'en venait.
Je n'ai jamais eu la moindre once d'idée de ce que j'allais faire plus tard. J'ai rencontré plusieurs orienteurs de professions, qui eux-même ont trouvés que mon profil était difficile à cerner et la tâche fût bien compliquée... J'ai tout de même tenté le coup dans une formation collégiale, qui était tout de même une belle formation, mais qui n'était pas ce que je me voyais faire plus tard. J'ai fait cette formation sur 1 an et demie sur les 3 ans que ça demandait. J'ai travaillé le temps de me retrouver autre chose. J'ai refait des grosses démarches pour trouver une autre formation qui me plairait, et j'ai fini par trouver. Donc, je me suis inscrit dans cette formation, elle aussi de 3 ans. Au tout début ça allait, je me suis même donné la peine de chercher une entreprise dans ce domaine pour aller travailler durant les vacances d'été, pour me donner un aperçu et de bonnes expériences (je ne laisse rien de côté, je ne veux plus faire d'erreur et tout recommencer). J'ai travaillé fort, et j'ai réussi la formation. Par contre, je l'ai réussie parce que j'étais rendu trop orgueilleux pour abandonner, car je le voyais qu'encore une fois, ça ne me plaisait pas à long terme. Je me disais que "lâcher, c'est pour les faibles" et que je n'étais plus "faible" comme je l'ai toujours été (on voit bien, rendu là, que je suis très difficile avec moi-même, je n'endurerai plus jamais une défaite qui viendrait de moi).
Donc, j'ai travaillé dans ce domaine durant un an, mais j'étais malheureux de le faire. Je me disais que j'allais renflouer mon compte en banque pour rembourser mes dettes dues aux études et me relancer dans autre chose. Sauf que j'ai perdu dans ce jeu; Mes supérieurs ont remarqué que je ne satisfaisais pas aux exigences de l'emploi et qu'il était mieux pour moi de me mettre à la porte. Je me suis retrouvé sans emploi, en ayant moins de dettes mais sans économies, et surtout, sans trop savoir ce que je veux faire. J'en suis rendu là dans ma vie.
Je n'ai pas parlé de mes relations amoureuses tout à l'heure, mais cela fait aussi partie de mes énormes angoisses que je vie présentement. Comme vous savez, j'ai eu un énorme manque de confiance en moi dans ma jeunesse jusqu'à 16 ans, ce qui n'aide en rien dans la recherche d'une partenaire. Sauf que c'est à partir de mes 16 ans que j'ai eu quelques histoires d'amour, qui n'ont jamais durées plus de 5 mois. J'ai eu ma dernière blonde à mes 18 ans !
Depuis, pas une seule femme n'est entrée dans ma vie, un peu par choix, beaucoup par le fait que je ne me sentais peut-être plus aussi bien dans mon corps qu'à mes 16 ans. Car dès que j'ai montré mes signes de faiblesses par rapport à mes choix de carrière, j'ai signifié également un manque de confiance en moi, qui revenait peu à peu me hanter. J'ai 23 ans, donc c'est très difficile à vivre, surtout avec des tentatives très infructueuses...
Vers mes 20 ans, une cloche a sonné dans ma tête, je me suis demandé si je n'avais pas une attirance vers les hommes... En fait, je me suis toujours posé la question, mais, encore une fois, je ne voulais pas me faire juger par les autres!!! J'ai toujours aimé mes copines, mais à quelque part je sentais que je pouvais avoir la même attirance envers les hommes... Je suis maintenant pris devant un grand obstacle; je n'ai aucunement l'envie d'annoncer ce genre de choses à mes proches, car certains sont complètement contres les couples homosexuels (même en 2015), alors que j'ai moi-même bien de la difficulté à m'accepter tel que je suis. Je le sais que ça me ferait un énorme bien de me libérer de ce secret, j'ai un ami gay qui a vécu cela qui est pleinement affirmé et qui vit maintenant très bien avec ça et ses proches aussi. Bref, c'est très embêtant et je ne sais pas trop quoi faire...
J'espère que j'arriverai à me frayer un chemin à travers tout ça, pour un jour vivre en harmonie avec moi. Il faut apprendre à s'aimer soi-même avant d'aimer quelqu'un d'autre.
- D'un gars qui semble normal et heureux mais qui ne l'est pas.
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Psychokwak, 23 ans, Melun
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J'avoue que j'aurais pu quitter mon job pour faire le tour de l'Europe dans les hôtels les plus luxueux. Avec une princesse arabisante aux courbes aussi généreuses que son portefeuille toujours prêt à s'ébattre et s'envoler, battant le vent à grands coups de billets. Mais je crois qu'il est préférable que je foute un truc plus sérieux de ma vie que d'être le chien-chien d'une jeune femme de la haute. Bien que l'idée soit séduisante.
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Guiness, 38 ans, Lyon
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J'avoue que sa mort m'a effondrée. Pourtant, aux yeux de tout le monde, ce n'était qu'un petit lapin. J'avoue que la plupart des gens pensent qu'un lapin n'est pas affectueux, pas vivant, mais un lapin en liberté est plein d'énergie et les lapin adorent les câlins.
Le mien venait m'accueillir le matin quand je me levais, le soir quand je rentrai du boulot. Il boudait parfois, sans que je sache pourquoi. Et le soir, quand je regardais la télé, il venait se coucher à côté de moi et réclamer des caresses. Et maintenant, il est mort.
Mon lapin me manque. Ses bouderies me manquent. Son petit air coquin ou curieux me manque. Et je regrette de l'avoir laissé à la véto. Je regrette de ne pas avoir un jardin pour l'enterrer. J'ai eu l'impression de l'avoir abandonné. Je l'ai abandonné chez la véto. Il aurait pu mourir chez moi, mais je lui ai fait prendre le métro, lui donnant une source de stress.
Est-ce que c'est ça qui l'a achevé ? J'ai essayé de le rassurer, je le caressai, mais il est mort en arrivant chez la véto. Et j'avoue que je me sens coupable. Et j'avoue que je me suis disputée avec mon copain parce que je voulais un peu de temps, un peu de réconfort. Mon petit lapin m'aurait consolé. Mais il n'est plus là.
Et j'avoue que je suis seule, que je me sens seule.
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Acarna14, 14 ans, Amancy
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Mes parents se sont séparés lorsque j'avais 6 ans et demi. Je n'en voulais pas particulièrement à mes parents. Malgré mon jeune âge j'essayais de comprendre que c'était leur choix... Je me rappelle une fois, juste avant qu'ils ne décident de divorcer, après une nouvelle dispute entre mes parents. Je m'étais approchée de ma mère qui était sur son lit toute seule et ai dit : vous n'allez pas vous séparer, hein ? Tu me le promet... et ma mère m'a regardée, je sourire aux lèvres : Je te le promet.
Quelques mois plus tard le divorce à été annoncé. Ma mère et moi avons dû quitter la maison pour trouver un appartement. Elle a commencé à tomber en dépression, je n'arrivais plus à dormir la nuit...
Peu après le déménagement, elle s'est achetée un ordinateur portable et ne la plus lâché. J'avais besoin d'une mère et elle restait scotchée devant son écran, navigant sur divers sites de rencontre. A cette époque, nous allions toutes les deux voir un psychologue. Ma mère arrivait facilement à confier ses angoisses de finir seule, du stress et quant à moi, je me renfermais de plus en plus.
Même pas un an après le divorce, mon père s'est trouvé une petite amie. Elle avait alors 26 ans et lui plus de 30. J'ai appris il y a peu qu'elle était dépressive, bipolaire et jalouse de moi. Car elle a perdu son père à 6 ans. Elle s'est alors donner pour mission de gâcher ma vie. Elle me criait dessus sans cesse, mon père ne réagissait pas et la défendait toujours. J'en ai fini par redouter les weekend que je passait chez mon père.
Ma mère pendant ce temps avait connu de nombreux échecs amoureux qui n'avaient pas manqué de la décourager un peu plus à chaque fois. Au bout de 2 ans plus tard j'ai commencé à me montrer plus audacieuse, je piquais les chocolats, j'ai caché sa peluche de phoque sous mon lit et j'avais même une fois volé une paire de ses boucles d'oreilles. Elle ne m'aimait pas, c'était réciproque. Puis alors que j'allais avoir dix ans, mon père a dû partir en Grèce pour son travail. J'étais inconsolable.
Là-bas, elle a continué à m'en faire voir de toutes les couleurs et malgré les encouragements de ma mère pour le faire, je ne disais rien à mon père. Mon père étant absent toute la journée, il arrivait qu'elle ne me donne pas à manger le midi (ce n'est pas arrivé souvent mais quand même) et elle avait jeté une grande partie de mes jouets sous prétextes qu'ils n'étaient pas rangés. J'ai pris mon courage à deux mains pour le dire à mon père mais il ne m'a pas cru... Ce n'est qu'à 11 ans qu'ils se sont finalement séparés. Depuis j'ai un ou deux moments complice avec mon père même si je ne me sens pas encore trop à l'aise à ses côtés (je suis toujours vigilante sur mes moindres parole, faits et gestes etc.) et dès qu'il me fait un reproche j'ai l'impression qu'une partie de moi craque. Je suis trop sensible.
Depuis il a eu 3 copines grecques et ma mère est de plus en plus de mauvaise humeur... Avec l'adolescence ça n'arrange rien. Des fois je me sens vraiment seule. Je pense que tout au long de ma vie, j'aurai eu besoin d'un grand frère mais je n'ai pas eu la chance d'en avoir un et je n'en aurais jamais.
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Didier, 28 ans, Bruxelles
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J'avoue avoir découvert beaucoup de faux seins dans les soirées. J'avoue préférer les petits mais vrais seins aux faux seins.
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Yvette, 27 ans, Saint-Amour
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Je dois avouer que depuis quelques mois je suis en couple avec un garçon qui a tout de charmant en apparence. Il a un métier, des amis (apparemment car je ne les ai jamais vu), des passions, de l'humour... Bref, beaucoup de chose pour lui. Il me dit qu'il m'aime, que je lui plais. A priori, tout est formidable.
Le problème est que je sens que quelque chose n'est pas aussi limpide. Je ne peux pas dire exactement pourquoi mais un faisceau d'indices me laisse à penser qu'il y a quelque chose de pas net. En tout cas quelque chose n'est pas aussi simple qu'il veut bien me laisser le croire.
Parfois je me dis que je suis cinglée... que je dois vraiment avoir un problème pour me sentir ainsi mal à l'aise avec quelqu'un qui a tout pour me plaire. Mais voilà, chaque fois que j'essaie de me convaincre qu'il me faut arrêter de penser à ces histoires d'indices suspects (ce qui n'est pas difficile car je suis prête à croire à l'amour tel un pauvre qui prend un crédit revolving), et bien chaque fois, ces indices pourris ressurgissent. Que faire ? J'avoue que je ne sais pas. J'ai tellement envie de passer à autre chose et que cesse ce sentiment que je pense qu'il faudrait que je le quitte. En même temps, si je ne continue pas, je ne saurai jamais : est-ce juste un mauvais rêve ou une réalité ?
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Stuck, 25 ans, Paris
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J'avoue que cela fait 5 ans et que tu es toujours dans mes pensées. J'avoue que je n'ai jamais aimé un autre homme. J'avoue que je suis tes moindres faits et gestes sur les réseaux sociaux et sur les divers sites. J'avoue que tu me hantes. J'avoue que je t'aime toujours et que je n'ai jamais aimé que toi. J'avoue que tu me manque au point de vouloir en finir quelques fois. J'avoue que pour autant je ne reviendrai jamais te parler. J'avoue que j'aime celui que tu étais, pas celui que tu es. J'avoue que je n'arrive pas à aimer quelqu'un d'autre que toi depuis 5 ans. J'avoue avoir été en couple durant longtemps pourtant. J'avoue que je pense toujours à toi.
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Weedman, 37 ans, Québec
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Mon Père Pacha pardonnez-moi car j'ai pêché... J'avoue, j'avais plus de OCB puis j'ai fumé avec l'index de la Bible. Est-ce que c'est bien grave ?!
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Alexekush, 18 ans, Québec
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J'habite chez mon copain avec son frère et parfois la copine (détestable) de celui-ci, et j'avoue que j'aime qu'ils m'entendent gémir/jouir quand je fais l'amour avec mon copain. À l'opposé, je suis très mal à l'aise lorsque je les entends, ou plutôt lorsque j'entends leur lit qui frappe contre le mur. Je ne sais pas trop pourquoi... Peut-être est-ce une façon de marquer mon territoire ou peut-être que j'aime le fait que son frère m'entende parce qu'il aimerait probablement que ce soit lui qui me baise ! J'avoue que j'aime jouer les allumeuses.
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Chouquettecacahouète, 26 ans, Paris
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J'avoue avoir créé un compte facebook fake et m'être inventé un personnage ainsi qu'une autre vie (avec pas mal de ressemblance avec la mienne cependant) exprès pour rentrer en contact avec un type sur lequel j'ai complètement craqué car il est beau comme un dieu et a l'air d'avoir toutes les qualités du monde... Bref, maintenant on est potes sur facebook (j'ai réussi à ce qu'il me demande en ami hihaaaa) mais bon le gros truc c'est qu'en fait la fille qui lui plait et avec qui il aime discuter via messenger et bah c'est pas moi, et du coup je suis obligée d'inventer excuses sur excuses pour décliner toutes ses invitations (restaurants, verres, cafés). La big loose en somme, what else ?
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PaÏkan, 34 ans, Bordeaux
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J'avoue que la femme que j'aimais il y a plus de 7 ans m'a finalement pourri la vie. Le boulot que j'avais eu grâce à elle ne m'a pas apporté ce que j'attendais. La maison qu'elle avait choisi pour nous et que j'ai conservé était finalement une sorte de punition (loin de mes amis, au milieu de nulle part alors que j'ai besoin de la ville). Ma fierté et mon coeur en ont pris un coup et que je suis célibataire depuis qu'elle m'a quitté.
Pour cette nouvelle année j'ai déménagé, j'ai pris un nouveau boulot, il ne me reste plus qu'à trouver la femme de ma vie.
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Ipoint, 25 ans, Laon
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J'avoue Alexandre B., jamais je ne t'oublierai. Les années passent et je pense encore à toi et à tout ce que tu m'as dit fin 2011. Depuis, tu représentes pour moi une occasion manquée. Quand je pense à toi, je ne peux m'empêcher de me dire « et si ? ». A l'époque j'étais malheureuse et mon couple battait de l'aile, je me suis sérieusement posé la question de te rejoindre. Mon cœur aspirait à de la légèreté, seulement j'ai écouté ma tête et ma fierté ... Je suis restée et du jour au lendemain, j'ai coupé les ponts avec toi sans aucune explication. Depuis je m'en veux, j'aimerais t'expliquer mon geste. La vérité est que quand je te parle j'ai de nouveau 16 ans et je me rappelle de tout, les sentiments avec... Je ne peux pas me permettre ça. Et encore moins maintenant. Je me suis mariée Alexandre et je suis heureuse avec mon mari. Mais pourtant il y a des jours comme aujourd'hui où je pense à toi et j'aimerais savoir comment tu vas. J'espère sincèrement que tu vas bien.
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Zhou, 25 ans, Charnay
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Je me réveille avec l'amère impression d'être en train de passer à côté d'une vie qui me tend les bras. Les affres de mon besoin de séduire et mon orgueil entérinent ce que j'appelle les lacunes de mon esprit : je suis faible, anxieux, suspicieux, corrompu à l'amour...
L'amour me hante, l'amour me fait mal, je ne sais pas encore comment m'en sortir. Tout vient d'un bout à l'autre, je ne sais pas comment commencer, tant de choses qui font mal, tant d'amour qui m'emplit...
J'aime une femme, celle-ci m'aime en retour, mais qu'est ce que j'ai peur de le perdre... Pourquoi faut-il que cette femme me fasse connaître tant d'amour, de sorte que je me sens contraint de le protéger... Pourquoi ne puis-je pas simplement aimer sereinement, sans peur, sans reproche, en acceptant l'autre, sans que celui-ci ne me fasse trop souffrir... L'amour est une souffrance, un fardeau que je porte depuis bientôt 1 an.
Je veux vivre d'amour, mais je ne veux pas vivre pour aimer, alors pourquoi cette femme est là, pourquoi elle ne quitte pas mes pensées, pourquoi je la suis, guettant une erreur de sa part, pourquoi chaque cigarette fumée est pour moi le sentiment de la perdre pour 10 min de sa vie avec moi. J'aime tellement cette personne, comment-pourrais je imaginer la tromper une seule fois ? Pourquoi lui fais-je du mal avec toutes ces autres filles qui me dégoûtent, que je ne souhaite pas toucher, qui ne m'intéresse pas... J'avoue être amoureux, souffrir d'amour, mais j'avoue vouloir évoluer, grandir, m'affirmer, et ne plus jamais ressentir tant d'ambivalence... Tu es dans mes pensées... Je t'aime.
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Jessica, 24 ans, Lyon
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En fait, si je résume, si je fais l'inventaire de ma vie, de quoi j'ai besoin pour être bien ? D'un peu de taf où je puisse en tirer une petite reconnaissance ? D'un diplôme que j'apporterai fièrement au pôle emploi ? D'une ligne 36 parfaite que j'aurais sculpté des heures durant ? D'une fuite en avant vers un Service Civique à l'étranger ? D'une mission humanitaire depuis laquelle j'en reviendrai changé ? Et si tout ceci n'était pas la manifestation d'un égo surdimensionné que je cherchais simplement à satisfaire...
Tous ces désirs d'exister par tous les moyens. Cette façon de n'être jamais bien part nul trop longtemps.. Cette façon inlassable de se lasser de tout et de façon perpétuelle. Cette envie de dire Tchao ! Et de revenir l'instant d'après. Cette cassure que j'ai en moi, de briser les murs, de me faire saigner à la tache au travail et de pouvoir griffer le monde de mes réussites... J'avoue, je ne sais pas si un jour je saurais trouver ce qui me va.
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Home, 46 ans, Canada
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J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à aimer le cinéma français. Le cinéma américain, j'ai carrément laissé tomber. J'ai eu la mauvaise idée d'accepter une invitation pour aller voir un film intitulé "un bonheur n'arrive jamais seul". Dès le début de l'histoire d'amour sirupeuse, on sait la fin du film et le reste n'est que remplissage. Le comique Gad Elmaleh, (humoriste plutôt talentueux) se vautre dans la médiocrité d'un scénario dont la saveur de vieux chewing gum épuise.
Oui j'avoue, ce film m'a épuisé par sa bêtise et le pauvre jeu d'acteur. La beauté de Sophie Marceau et le sex appeal de Gad Elmaleh n'arrivent pas à sauver la platitude des dialogues. Sophie Marceau est très mauvaise. Je crois que je n'ai jamais vu une aussi mauvaise actrice, populaire certes, mais mauvaise. Je n'ai pas rencontré un seul cinéphile pour me dire le contraire. Les films français des 10 dernières années sont quasiment tous des navets et je ne comprends pas pourquoi. Certains téléfilms sont plus originaux et mieux interprétés. Mais j'ai un avis à ce sujet (qui vaut ce qu'il vaut, c'est à dire rien) ; le milieu du cinéma est parait-il très fermé, il faut croire que certaines unions ou collaborations ont fini par produire des créatures informes qui n'inspirent que la pitié ou le dépit.
J'avoue toutefois que j'ai vu le film "Au bout du conte" d'Agnès Jaoui et JP. Bacri et j'ai aimé. Ils ont pris le temps d'écrire, ils ont de l'imagination. Deux artistes qui permettent d'espérer un peu.
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Rikiki, 19 ans, Montréal
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J'avoue ne pas chercher d'emploi comme je devrais le faire. J'avoue ne plus avoir d'argent, ni pour me nourrir, ni pour payer mon loyer. J'avoue être tenté de mettre fin à tout cela. J'avoue y penser fortement.
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