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Artemiss, 38 ans, Olympe
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J'avoue j'ai eu une grosse galère dernièrement j'ai dû prendre une voiture de location (et laisser la mienne au garage à plus de 300km) en rentrant mon fils était malade (gastro). J'avoue que je suis rentrée de Nancy par la nationale en pleine tempête avec mon gamin qui a la chiasse, les poids lourds, et les 16 radars évidement je me suis faite flasher au 15ème. J'ai dû changer intégralement l'enfant dans une station essence blindée. Un bonheur ! Je vous passe le prix des réparations. Heureusement, la voiture n'a pas eu le temps d'être baptisée au caca.
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Omelette, 24 ans, Bruxelles
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J'avoue que j'ai un cruch sur un certain Gaëtan, je pense pas que se soit son cas et c'est pas grave j'ai l'habitude d'être la personne qu'on ne vois pas à croire que je suis un fantôme. J'avoue que je suis déprimée et que la vie me fatigue. Parfois j'imagine ma mort mais heureusement que j'ai ma famille parce que sans elle je ne serais déjà plus de ce monde ( t'façon je serais pas née du coup haha) J'avoue que parfois mon ancienne relation avec mon ex toxique qui me séquestrait me manque un peu. Au moins, il faisait attention à moi et j'existais pour quelqu'un, ça me sidère autant que vous ! J'avoue que parfois je me dégoûte, je me regarde dans le miroir et je suis déçu genre ... bof J'avoue que je pense avoir envie que tous le monde sois à mes pieds. D'avoir cette aura incroyable que certaine femme ont pour guider les autres. De dire des connerie et que tous le monde applaudit en disant « waw elle est trop génial dit donc » J'avoue que la fête où je suis allé toute à l'heure à l'école était nul ! On a eu droit à un concert super nul d'une nana qui se prend pour Roméo Elvis accompagné d'un son saturé abominable pour mes oreilles. J'avoue que parfois je trouve mon école un peu naze. J'avoue que je rêve qu'on m'invite quelque part pour faire la fête ou pour un rencard. J'avoue que faire l'amour me manque. J'avoue que je me sent déprimée. J'avoue que je suis un peu une guimauve sur patte. Et j'avoue que je suis en larme.
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Nevermore, 27 ans, Lyon
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J'avoue que ce nouveau smartphone est très sympa, il est beau, il est pas lourd, pas trop gros et la qualité de son écran est bluffante. On téléphone bien, il est rapide et il a des fonds d'écrans qui changent automatiquement. Alors la vue des gratte-ciels New-yorkais, j'aime bien. Ce piano à queue me rappelle les club de jazz et donne encore plus de classe en fond d'écran. J'avoue c'est sympa, parfois j'ai de la bouffe, une tarte à la rhubarbe, pourquoi pas... Sauf que la dernière fois j'ai eu des chatons, des chiots et pour couronner le tout des joueurs de foot. Ce qui a fini par agacer ma best qui m'a fait cette réflexion sur le pourquoi j'avais un tel fond d'écran ? J'avoue que j'ai dû lui montrer que le fond d'écran était automatique et que je n'y étais pour rien. J'avoue, non mais ! Il faut se justifier de tout maintenant...
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Laurene, 22 ans, Dijon
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J'avoue être sous un arrêt de tram et avoir compté les néons au dessus de ma tête : il y en a 36.
J'avoue avoir trouvé qu'il faisait très chaud et m'être imaginé me rouler nue dans l'herbe imbibée de rosée fraîche, imbibée de rosé frais. J'avoue avoir regardé les gens passer devant moi et m'être demandé à quoi il ressemblent tout nus en train de s'habiller le matin et à quoi ils rêvent les yeux ouverts. J'avoue avoir imaginé être dans une autre ville, sous un autre arrêt de tram ou de bus et avoir imaginé quelles autres personnes auraient pu passer et comment elles auraient pu être habillées.
J'avoue avoir regardé les femmes marcher en mini short, en robe et en mini-jupes et m'être demandé si tout cela était normal. J'avoue m'être demandé si ce n'était pas de la faute de ce qu'on voudrait nous faire croire que j'étais devenue si impudique, à imaginer les gens nus et à reluquer des seins et des culs. J'avoue m'être demandé si dans un pays où les femmes se recouvrent le corps, les hommes ont des pensées aussi lubriques. J'avoue m'être demandé si c'était normal de montrer son corps à tout le monde, si c'était normal de trouver ça normal. J'avoue m'être demandé combien d'hommes me regardaient dans ma robe qui, s'il y avait eu un coup de vent, auraient tout révélé de mon intimité. J'avoue m'être demandé combien d'hommes me regardaient en se disant que j'étais une pute. J'avoue m'être demandé combien de femmes complexées n'osant pas montrer leurs jambes trouvaient cet étalage de beaux gigots injuste. J'avoue m'être demandé si les femmes qui s'obligeaient à dissimuler leur intimité pour la préserver enviaient parfois celles qui pouvaient se vêtir sans aucune restriction psychologique. J'avoue m'être demandé combien de personnes dans le monde forniquaient à cet instant et combien le faisaient deux mois en arrière, lorsque les pantalons et les vestes étaient encore de mise. J'avoue m'être demandé s'il existait des statistiques prouvant qu'il y avait d'avantage de viols et d'agression pendant les périodes estivales. J'avoue m'être demandé comment je pouvais avoir de telles pensées, moi qui étais pour les principes de la liberté de la femme et son émancipation. J'avoue m'être justement demandé si étions vraiment libres ? J'avoue m'être demandé si on ne faisait pas exprès de nous faire croire qu'on était plus à l'aise dans un mini short en jean que dans une robe longue au tissu léger. J'avoue m'être demandé si mon avis aurait été différent si j'avais vécu dans un pays où les femmes préservent leur pudeur. J'avoue m'être demandé si certains hommes ne fantasmeraient pas plus sur une femme qui dissimule ses atouts. J'avoue avoir remarqué que certains hommes me lançaient des coups d'œil comme si j'étais une pâtisserie raffinée dans une vitrine et d'autres me reluquaient comme une merguez dégoulinante de gras sur son grill.
J'avoue m'être demandé comment les mariages pouvaient durer avec autant de jolies filles en circulation...
J'avoue m'être demandé si certaines filles matent les hommes comme les hommes matent les femmes et pourquoi moi je mate les femmes comme les hommes.
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Intalty, 15 ans, Penmarc'h
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J'avoue être fatiguée. Fatiguée, mais pas seulement parce que je suis insomniaque, fatiguée de moi même, des autres, de tout ce qui m'entoure, de la vie en elle-même. J'avoue que la musique est sûrement la seule chose qui me maintient en vie et qui me fais me sentir normal, comme avant. Joyeuse ? J'avoue que je me rabaisse beaucoup, sans vraiment de raisons, juste parce que je ne m'aime pas. J'avoue adorer chanter et écrire des chansons, et, par moment rêver former un groupe de musique. J'avoue être régulièrement jalouse de mes sœurs, de l'amour qu'elle reçoivent de mes parents, et que je ne reçois pas. J'avoue ne jamais avoir la motivation pour finir ce que j'entreprends, que je dois toujours me forcer pour finir, car si je ne le fais pas je serais énervée contre moi-même.
J'avoue en avoir marre d'être l'amie drôle, la moins importante du groupe, si elle ne rigole pas et ne fais pas de blagues, personne ne se préoccupe d'elle, celle qui ne se fait jamais inviter, qu'on oublie, marre de toujours devoir dire : "Je vais bien." parce que tout le monde se fiche de comment je vais, ils me posent juste la question par politesse, et parce même si je leur disais, ils me diraient des choses que j'ai entendu des milliers de fois comme : "Ça ira.", "Tout s'arrange avec le temps." enfin bref des phrases clichées que je dois supporter avec un faux sourire.
J'avoue ne plus pouvoir supporter d'être appelée l'intello, tout ça parce que j'ai des bonnes notes et que je porte des lunettes. J'avoue écrire cela parce que je me sens seule et que ça me tue. J'avoue me détester moi même pour continuer de m'accuser pour la trahison de ma meilleure amie, après qu'elle m'ait délaissée. J'avoue que je devrais faire ça plus souvent. J'avoue détester mon entourage proche. J'avoue espérer que tout s'arrangera au lycée. J'avoue avoir déjà voulu être un garçon, rien que pour une journée, juste pour voir à quel point ma vie aurait été différente. J'avoue détester les gens qui écoutent du rap qui parlent de fumer du sh*t et b*iser des meufs et qui ose me dire que la musique que j'écoute est nul. J'avoue que dire tout cela m'a soulagée.
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Mpm, 42 ans, Bruxelles
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Pendant 15 ans, j'ai été la maîtresse de mon patron par intermittence... Ce n'était pas de manière continue, on s'envoyait juste en l'air de temps en temps, quand l'envie nous prenait. On avait aucune difficulté à s'éclipser pendant un moment et notre lieu de travail était plein de petits coins sympas où on pouvait s'adonner à nos petits jeux.
J'avoue, j'adorais ça !!!
Et puis, après plus de dix ans, sans qu'on s'y attende, on a commencé à s'attacher l'un à l'autre. Pendant six mois, ça a été un feu d'artifice quotidien, on passait toutes nos pauses à baiser dans les endroits les plus improbables et on retournait ensuite à notre boulot. Ça a été les six mois les plus merveilleux de ma vie : entre mon mari et mon patron/amant, je me sentais merveilleusement bien, heureuse, épanouie ! J'avoue, j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais... Mais un de nos collègues nous a démasqué. Mon patron/amant m'a directement fait venir dans son bureau pour me virer, sous prétexte qu'il risquait sa place si ça se savait. J'étais verte de rage, et je lui ai dit que s'il me virait pour ça, j'irais directement porter plainte contre lui. Sa tête a changé, et il m'a dit que je pouvais rester... Pendant les deux années qui ont suivi, notre relation a été chaotique : je le détestais, mais en même temps me faire sauter par lui m'apportait un certain équilibre dans mon couple et dans ma vie. Et on a continué, même si c'était de manière moins régulière... Et puis un jour, j'en ai eu marre, et j'ai refusé ses avances. Je l'ai évité pendant une semaine, au terme de laquelle on s'est bien engueulé. Le lendemain, il m'a virée. Cette fois, je n'ai rien dit, même si les raisons de mon renvoi étaient douteuses. J'étais soulagée que ce soit fini, une bonne fois pour toutes !
Cela fera bientôt deux ans que nous ne nous sommes pas vus ni parlés. J'avoue, je pense toujours à lui régulièrement.
Je le déteste toujours pour ce qu'il a fait, mais nos galipettes me manquent. Aujourd'hui, j'ai nettement moins confiance en moi, je trouve que j'ai vieilli en un coup, je ne me sens pas bien dans ma peau, et je repense à ces six mois merveilleux où j'avais l'impression que tout me réussissait, où mon couple allait merveilleusement bien, où j'adorais aller au boulot, même si ce n'était pas pour travailler, où je me sentais tellement bien.
J'avoue, j'aimerais à nouveau avoir un amant, mais mes nouveaux collègues sont à chier, et comme je rentre direct après le boulot, je ne vois pas quand j'aurais le temps de voir quelqu'un d'autre.
Et, de toute façon, en plus de me sentir vieille et moche, et de douter fortement que je puisse attirer quelqu'un dans mes filets, j'ai beau regarder autour de moi, je ne vois personne susceptible de me plaire...
J'avoue, j'ai relu les aveux que j'avais posté il y 20 ans - 20 ans déjà !!! - et la jeune fille idiote, insouciante et croqueuse d'hommes que j'étais me manque horriblement !
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Un hommedu77, 32 ans, Sens
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J'avoue que ça fait du bien d'avoir demandé le divorce... et que malgré nos enfants je ne pouvais plus te supporter toi et ta saloperie de saute d'humeur. J'avoue que je t'ai laissé faire à cramer tous les mois ce qu'on avait sur le compte. J'avoue que cette femme qui m'a ouvert les yeux et j'ai pas pu résister et je suis tombé fou amoureux d'elle.
J'avoue je me suis barré avec et je suis très bien comme ça. Mais en contrepartie je t'ai tout laissé y compris même la bagnole que j'ai fini de casquer. Mais j'avoue que tu es une véritable pourriture car tu m'empêche de voir mes filles, si je pouvais je te collerai bien quelques baffes dans la tronche. Et toi, tu feras bien d'avouer qu'il y a quelques années tu as écarté les cuisses au premier venu. Bref ça fait du bien !
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Cherry1982, 35 ans, Paris
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J'avoue avoir clamé haut et fort ne jamais vouloir d'enfant. J'avoue qu'aujourd'hui j'ai changé d'avis car mon ex belle femme en a eu un. J'avoue que je lui en veux (encore) de l'avoir fais aussi rapidement après notre rupture. J'avoue avoir tenté (à plusieurs reprise) de le faire avec celui que je considère comme mon seul et unique ami. J'avoue qu'à chaque fois, ça n'a jamais fonctionné et que ce n'étais pas le pied mais pas du tout. J'avoue que d'un côté heureusement que je ne suis pas enceinte de lui car je me suis rendu compte qu'il serait trop envahissant (bien qu'il le soit déjà). J'avoue que maintenant mes sentiments pour lui ne resteront que purement amicale. J'avoue être contente de moi car il se prenait pour un Dom Juan au lit alors que... pffff J'avoue que ce n'est pas trop sympa de ma part mais qu'au moins il ne tentera plus quoique ce soit puisqu'au final c'est un menteur et qu'il n'a plus envie d'avoir d'enfant à son âge (58 ans) J'avoue malgré tout que ça restera mon ami car on s'entend hyper bien dans tous les domaines. J'avoue que je repense souvent à mon ex même trop et que ça me pourri la vie surtout que je sais qu'elle s'est fiancée. J'avoue me sentir seule mais que je ne fais rien n'en plus pour trouver quelqu'un d'autre. J'avoue qu'au plus profond de moi qu'elle me reviendra (je ne sais pas, c'est comme si c'était écrit quelque part) pfff je me fais des films. Bref j'avoue c'est la merde dans ma vie.
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Géniefille, 52 ans, Québec
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J'avoue, je suis amoureuse d'un collègue mais, lui, ne partage pas mes sentiments. C'est un célibataire qui mène une vie simple et qui ne veut pas la compliquer. J'ai un conjoint dont je ne suis plus amoureuse et nous avons deux enfants (1 ado, 1 préado). Je me sens tellement bien en sa présence mais il me considère comme une bonne amie. Nous habitons à plus de 5 000 km l'un de l'autre, il est belge flamand. Je devrai retourner en Belgique bientôt pour la dernière fois et j'appréhende ma réaction face à ces adieux ; j'ai peur de lui pleurer dans bras. Comme il ne partage pas mes sentiments, j'ai peur que ma réaction soit inappropriée et trop émotive alors qu'on ne partage aucune relation amoureuse ! Il est entendu que nous ferons des activités ensemble; nous l'avons déjà fait : apéro, café, dîners, soupers, visites de sites historiques, etc. Il me manque et va me manquer encore plus après cela. Dans mon fort intérieur, je souhaite qu'il m'avoue qu'il a aussi des sentiments pour moi après y avoir réfléchi... Je me fais sans doute du cinéma mais j'aimerais tellement y croire !
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Lau 89, 28 ans, Laval
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J'avoue que j'ai 28 et que ça fait 28 ans que je suis seule ! J'avoue que ça me pèse de plus en plus. Je n'ai aucune confiance en moi... Si ça se trouve j'ai loupé plein d'occasion en ne croyant pas que quelqu'un pouvait s'intéresser à moi. Ou à l'inverse il n'y a eu personne qui s'est intéressé à moi ! J'avoue que des fois (très souvent même) j'ai l'impression de jouer un rôle de ne pas être moi. J'avoue mentir très souvent car je pense que ma vie n'est pas intéressante. Je ne me sens pas légitime dans mon travail. Je pense que je ne vais pas bien mais que personne le voit puisque je suis toujours souriante.
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Lisa, 20 ans, Belgique
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J'avoue que je me suis en relation libre avec deux hommes en ce moment, tout en continuant à fantasmer sur des femmes.
J'avoue que j'aime le BDSM que je pratique avec l'un de mes partenaires. J'aime être attachée et qu'il me prenne comme il le souhaite puisque je ne sais jamais quoi faire de mes membres.
J'avoue qu'il est presque 3h du matin et que j'ai envie qu'il me prenne maintenant.
J'avoue que mon fantasme actuel est que plusieurs personnes (peut être deux ou trois hommes/femmes) s'occupent de moi.
J'avoue que mon ex était une erreur. J'ai commencé à sortir avec lui après une soirée arrosée et on a continué pendant quelques mois. Malheureusement j'ai arrêté trop tard. J'aurais dû le plaquer plus tôt.
J'avoue que j'ai mal géré ma relation avec mon ex précédente. Je suis désolée pour elle, si c'était à refaire, je le ferais différemment.
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Evalyn, 36 ans, Nice
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J'avoue, être une jalouse amoureuse maladive, que toutes mes relations sont un échec principalement à cause de ça. Je voudrai tellement que ça cesse, ne plus me retrouver dans des dépressions presque insurmontables, à faire des efforts inutiles puisqu'ils n'ont pas lieu d'être, de pouvoir passer une journée l'esprit tranquille sans stress permanent...
J'avoue avoir passé une journée entière à éplucher les sites internet concernant la jalousie maladive, qu'il est très difficile de commencer, d' "AGIR" comme ils disent, c'est une question de volonté. Un cercle vicieux, ou capricieux, comment peut-on agir quand on ne va pas bien ? Mais pour aller bien il faut bien agir... On me dit qu'il faut trouver la source, l'origine de cette jalousie: je pensais à la première fois qu'on m'ait trompée, mais non, car dès ma première relation, j'étais déjà exécrable; et je remonte à mon enfance, j'avoue que je me suis sentie abandonnée par ma mère, qui je n'arrivais jamais à satisfaire. Un manque de confiance en soit donc ! Ensuite, on me dit de changer mes habitudes, d'avoir des activités, de me relooker, car l'amour c'est un partage entre deux personnes, soit deux mondes bien personnels à partager. J'avoue qu'en couple, je tombe vite dans la dépendance affective et ne vit plus qu'a travers et pour mon partenaire. C'est joliment présenté dit comme ça, mais en fait je l'étouffe.
J'avoue que ce que j'ai suscité au dessus concernant la jalousie maladive et comment la soigner, j'ai commencé à aller me maquiller, mais je me suis trouvée horrible ; alors j'ai voulu faire un peu de sport, mais je n'ai pas dormi de toute la nuit donc je n'ai même pas pu commencer; j'ai sorti un cahier, genre de journal intime et ai commencé à y écrire ma dernière crise de jalousie et tout ce dont j'envisage de faire pour m'en sortir.
J'avoue que tout est confus dans ma tête, je ne sais pas par où commencer ni comment, j'avoue n'avoir qu'une seule pensée me hante, de me réfugier dans mon lit et dormir jusqu'à ce que ça passe...J'avoue me sentir très seule, incomprise, et avoir besoin d'aide.
J'avoue encore ruiner une relation, que c'est de ma faute (je l'espère car ce serait le comble si j'eu raison), et que c'est la dernière relation que je détruis.
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Girlnextworld, 35 ans, Var
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J'avoue que j'ai aimé nos snaps coquins et nos échanges sur Messenger... Apprendre que tu avais envie de moi pendant tout ce temps alors que tu n'as jamais osé me l'avouer (merci à l'alcool de t'avoir permis de te lâcher) ça m'a flatté que tu me dises : - que je suis trop belle et sexy - que j'ai une poitrine magnifique (alors que je suis complexée à mort) - que je suis ton genre de meuf également.
Alors qu'est-ce qui nous retient ? Ma relation... depuis 7 ans avec un de tes potes. Que j'aime vraiment. Toi, tu m'as toujours plu et tu le savais.
Tu resteras mon petit fantasme.
Jamais je n'oublierais le seul échange qu'il y a eu cet été... Des baisers de ouf. Oui, car tu embrasses divinement bien, c'était fort intense. J'aurais aimé ne rien ressentir mais ce n'est pas le cas.
S tu m'as grave chamboulé le cœur et l'esprit... Hélas notre amitié a morflé et aujourd'hui on ne se voit plus. Ça m'attriste mais on a chacun nos vies, toi de célib et moi de femme mariée. Un jour tu vas te caser et j'avoue, ça me fera chier, même si tu as le droit d'être heureux...
Bref j'ai mal agis.
Une vraie salope...
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Sombrespensées, 20 ans, Paris
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Je suis une personne abjecte. Ma conduite est abjecte. On me prend souvent pour une fille gentille, parfois timide, qui manque de confiance en elle, profondément sincère, vraie, je crois. Personne ne sait, personne ne sait à quel point je suis menteuse, fausse, orgueilleuse, égoïste et irrespectueuse. Je suis l'opposé de l'image que je donne.
J'ai toujours voulu par-dessus tout être aimée, je pense que c'est pour cela que je me montre très gentille envers les autres. Hypersensible, angoissée, Je pensais être quelqu'un de bien, je réalise maintenant pourquoi je ne me suis jamais aimée, pourquoi ce dégout de moi-même. J'ai toujours souffert d'un gros manque de confiance en moi, qui est en fait une forme d'orgueil affreuse. Ce besoin de reconnaissance et d'amour, je l'ai constamment dans la tête. A chaque rencontre, j'imagine et je rêve qu'il tombe amoureux de moi. A chaque rencontre autre, j'imagine être admirée. Mes rêves ? que les autres me voit accomplir des exploits, ou qu'on me voit belle, intelligente, populaire, sociable, drôle, ou alors j'imagine des choses, comme que ma mère meurt pour que chacun reconnaisse et plaigne ma souffrance. A chaque musique que j'écoute, j'imagine en être la chanteuse, la musicienne ou la danseuse devant tous ceux que je connais. En plus de parfois sur jouer pour que l'on reconnaisse ma souffrance, il m'est arrivé d'exagérer mes malheurs ou de raconter d'énormes mensonges pour susciter l'intérêt, montrer que j'ai vécu des choses difficiles. Ces pensées ne s'en vont jamais, à chaque instant j'imagine qu'on s'intéresse à moi, souvent à tort. J'aimerais tellement être quelqu'un de bien, qui a de belles pensées, saines. Je voudrais avoir de vrais rêves, de vraies motivations, parce que ca c'est juste moche, sans intérêt, sans beauté, je me sens juste laide et vide.
Pour que vous compreniez, je vais vous donner des exemples de ce qui est si mauvais chez moi, ce que personne ne sait. Je ne respecte rien. C'est plus fort que moi, je fais tout de manière sournoise. On me prête un appartement, je fouille partout, je cherche les petites choses que je pourrais voler, je porte les habits de la personne concernée, je vis cher elle comme cher moi. Un jour, on m'a envoyé cher la vieille amie de mon père décédé, pour que je puisse connaitre un peu de son passé, et bien j'ai volé cher cette femme qui m'a accueillie. Je l'ai aussi fait à la fille de ma marraine qui m'a également accueillie cher elle, à la copine de mon frère, à une amie de ma mère qui m'a prêté son appartement. Et ce n'est qu'une petite partie de tous les vols que j'ai commis. Ces défauts-là, je les ai depuis toute petite...
J'aime tellement être aimée que je ne sais pas dire non à un garçon qui va s'intéresser à moi. En ce moment, j'ai un copain. Je ne l'ai dit à personne parce que j'attends quelqu'un de mieux, que j'aimerais vraiment, alors je fais semblant d'être libre. Je n'hésiterais pas à le tromper, je l'ai déjà fait. Mais je lui dis que je l'aime, parce qu'il est fou de moi et que je ne veux pas lui faire de mal, pourtant ça lui fera plus de mal encore quand un jour j'aurais le courage de le quitter, mais je suis lâche, et je n'ose pas lui dire que même si c'est une personne en or dont j'aimerais être amoureuse, au fond je ne ressens pour lui que de l'affection, pas de l'amour. Au fond, c'est juste parce que ça me fait du bien d'être aimée que je reste avec lui, et je fais ça par égoïsme, depuis des mois, je lui dis clairement que je l'aime, sans scrupules...
Ma mère a perdu son mari très jeune et s'est retrouvée seule sans travail avec trois petits enfants, j'avais 2 ans, mon plus grand frère 8. Mais elle a été courageuse, a trouvé un travail et n'a jamais arrêté de donner son maximum pour nous. Mais j'ai quand même été capable de lui voler de l'argent, de lui mentir, de lui donner du mal, de la solliciter pour mes problèmes alors qu'elle donne déjà tellement d'énergie pour nous. Sans parler de l'adolescente odieuse que j'ai été pour elle, je l'ai fait énormément fait souffrir, je la tenait pour responsable de mon malheur, j'étais mal dans ma peau et je m'en prenais à elle.
Je suis une menteuse, une voleuse, une lâche, une hypocrite. Ça doit être pour ca que je me suis toujours sentie si seule, et je le mérite. Mais je veux changer, je veux être quelqu'un de bien, je veux me supporter m'accepter et mériter l'amour que je reçois et toute la chance que j'ai pu avoir au cours de ma vie.
Comment faire ? Comment puis changer mes pensées ? comment les stopper ? Est-ce possible ? Suis-je condamnée à rester ce que je suis pour toujours ? Si c'est ça, je ne mérite pas de connaitre le bonheur, je commence tout juste à avoir un aperçu de ce que c'est la vie sans la déprime, je peux arriver à ne plus être malheureuse, je sais comment faire, mais je n'arriverais jamais à me l'autoriser si je reste comme ça...
C'est pour cela que j'ai besoins de vos avis et conseils, s'il vous plaît !
Je crois que si je me mens comme ça à moi-même, c'est pour remplir le vide. Tout les moments ou je suis seule, totalement seule. M'imaginer au milieu des autres, belle et drôle, c'est un moyen de ne jamais penser à moi maintenant, à la réalité. J'essaie de remplacer la solitude par la joie. Ce sont des moments ou je suis une personne géniale, que tout le monde va admirer adorer, juste impressionner les autres, qu'ils me remarquent moi et que moi, qu'ils tombent tous amoureux de moi, c'est quand même absolument ridicule. C'est peut être un gros complexe d'infériorité, ou d'ego surdimensionné ? Ça craint Mais pourtant, je ressens quelque chose. De la tristesse, de la joie aussi, à fond dans la musique. En fait c'est juste que j'aimerais partager ces moments, savoir exprimer ce que je ressens ou ce que j'aime, le partager avec les autres, apporter des sourires de la bonne humeur, de la tristesse, même de la pitié.. Peut être que c'est juste que j'ai l'impression de ne pas être moi-même avec les autres, de ne pas être assez libérée de leur regards, et en conséquence je suis bloquée. Je suis plus folle que ça, plus intelligente que ça, plus drôle, plus belle que ce que je montre, ou alors je ne m'accepte pas comme je suis et j'imagine être quelqu'un de beaucoup plus merveilleux.
Il faudrait juste que j'arrête de ne penser qu'à moi. J'aimerais être plus intéressée par ce qui m'entoure, plus curieuse, mais au final je passe plus de temps à m'intéresser à moi-même plutôt qu'au monde. Et c'est important !!!! Je veux changer !!!! Mais ce soir, tout en écrivant ça, je sais que je vais rester devant mon miroir à me regarder en écoutant de la musique. Déprimant quand on le dit, étrange quand on le fait.
En fait je fais soirée toute seule ! Je suis tellement obsédée par moi-même que c'est ça je me fait une soirée avec moi !! Il y a des gens qui lisent, qui matent des séries, qui se renseignent sur les choses qui les intéressent, qui pensent autres, moi je me regarde le nombril...
Et puis je ne pense qu'à l'amour ! à chaque fois que je rêve, c'est d'un mec qui soit amoureux de moi ! je pense rarement à des filles à ces instants, je ne rêve que de gars..
Pourquoi j'ai couché avec ce mec, je me sens mal, tellement mal, je regrette tellement, j'ai gâché tout les progrès intérieurs que j'ai essayé de faire.. Un mec moche, tellement moche, aucune connexion, on s'entendait bien c'est tout, dès que je suis allé boire un verre chez lui je me suis dit que je ne voulais absolument pas qu'il se passe quelque chose, au début je voulais faire quelque chose de ma soirée, je ne voulais pas rentrer alors je l'ai suivi pour boire un verre chez lui je me suis dit on verra, j'étais un peu excitée peut être en manque à force de tout le temps penser à l'amour, alors quand il m'a embrassé je me suis laissé faire, je me suis laissé faire alors que je ne le voulais pas et je le sentais, j'ai détesté.. J'ai pleuré quand il m'a fait l'amour.. je n'ai rien aimé, rien, même le petit déjeuner qu'il m'a apporté le lendemain je ne l'ai pas aimé, il m'a raccompagné cher moi et a recommencé, je me suis laissé faire alors que je n'en avais pas du tout envie, je l'embrassais alors que je le trouvais affreux.. je n'avais qu'une hâte c'est que ça se termine.. Pourquoi je n'ai pas dit non dès le début pourquoi je suis incapable de rester fidèle à ma volonté pourquoi incapable de lui dire non ? C'était horrible, il est à mon travail.. Si ça se sait au taff, je serais morte de honte.. J'essaie de montrer une bonne image, d'une fille bosseuse et sérieuse, et la tout le monde saura que je suis une gamine qui s'est fait troncher au bout de 3 semaines par un mec qu'elle ne connait pas même, moche et peu intéressant par-dessus le marché.. Pitié que personne ne l'apprenne, ou je serais incapable de regarder qui que ce soit en face.. Je rêve d'amour et je gâche tout.. Depuis je me sens mal, je me remet à être angoissée alors que ça commençait à passer.. Je veux devenir quelqu'un de bien, mais je fait le contraire de ce qu'il faudrait pour pouvoir me regarder dans la glace sans avoir honte de moi.. Tout ceux qui croient que je suis une fille respectable, ma mère, mes frères, si ils savaient. Je ne peux en parler à personne, j'ai honte, tellement honte de moi.. Je me sens stupide, lâche, salie, encore un peu plus.. C'est ça, je salis ma personne à chaque fois un peu plus, et à chaque idiotie je me gâche, je régresse et fais de moi une personne de plus en plus malsaine et fausse.. Je me déteste pour ça, je n'arriverais jamais à être ce que je rêve d'être ! Impossible d'oublier ça de faire comme si rien ne s'était passé, ce matin, 2 jours après, j'ai retrouvé une capote qui était encore dans mon vagin, ça m'a choqué, écœuré, je ne peux rien faire pour me pardonner cet acte maintenant. Je voudrais quelqu'un d'autre, courageuse, droite, qui se respecte.. Mais je ne me respecte absolument pas.
Hier, je suis allée voir un film au ciné avec mon frère sa copine et son ami, sur le sida, juste affreux, et en regardant ce film très touchant choquant et dur, j'ai encore été capable de m'imaginer en scène devant les autres, ceux avec qui je travaille, j'imaginais qu'ils me voient me battre pour une cause avec émotion, en rentrant j'imaginais qu'ils me voient m'occuper d'un enfant, pour qu'on voit que je suis une fille bien, une fille qui ne s'occupe que de ce qui est important , des autres plutôt que s'occuper d'elle-même ..
Comment faire pour être cette personne ? j'en suis incapable.
Je ne culpabilise même pas d'avoir trompé mon copain, pas une seule seconde.
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Cherry1982, 32 ans, Paris
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J'avoue je suis une femme bisexuelle et que ma famille est au courant mais fait genre de rien savoir. J'avoue que mes collègues de travail ne sont pas au courant (quoiqu'ils s'en doutent) et que ça me perturbe. J'avoue que j'ai une double vie celle en apparence d'une femme célibataire, belle, intelligente ayant tout réussi et celle d'une femme qui se cherche encore, qui ne se contrôle plus quand elle bois, qui drague tout ce qui passe et qui est au bord de la dépression. J'avoue qu'au lendemain des beuveries (ce qui est rare maintenant), j'ai des trous de mémoire mais suffisamment pour me rendre compte de l'état pitoyable dont lequel j'étais. J'avoue qu'à chaque fois, je me dis que je vais arrêter mes conneries et qu'au final je recommence de plus belle. J'avoue avoir écris à celle dont je ne suis plus tout à fait sûre si je l'aime que je voulais rompre car rien ne va plus entre nous depuis bien longtemps déjà. Par habitude, on se voile la face à rester ensemble. J'avoue qu'elle l'a plutôt bien pris mais en même temps souhaite vivre encore avec moi et dans la même chambre. J'avoue que je n'ai plus trop d'amis autant femme que homme parce que ma belle ex ne les supporte pas et que le seul qui reste me déçoit de plus en plus. J'avoue que je ne suis pourtant pas compliquée à vivre, que j'ai tant d'amour à donner mais qu'en même temps j'ai honte de moi de ce que je suis devenue de mon attitude de mon physique de mon laissé allé de tout ce qui m'entoure. J'avoue essayer de me réconforter en écrivant, de me libérer de toute ma souffrance mais tout ce que j'écris n'est qu'une partie de ma vie.
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Vicky, 19 ans, Nantes
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J'avoue, je mens à chaque fois que l'on me demande si je vais bien, en répondant "oui" avec un grand sourire qui est pourtant faux. J'avoue, que je suis faible et que parfois l'idée de partir de ce monde me vient en tête. J'avoue, que je n'ai pas d'avenir même si je fais semblant d'y croire. J'avoue, je suis amoureuse mais je n'ose pas car ça ne sera jamais partagé. J'avoue, je me sens mal et non aimée. J'avoue que pour moi l'avenir parait ne pas exister. J'avoue, je suis juste une fille idiote dont personne ne veut. J'avoue, je ne sers à rien ici.
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Dr cap-cyn, 18 ans, Paris
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J'avoue que j'aime les films romantiques. J'avoue que je déteste les films tristes surtout quand la fin aurait pu être heureuse. J'avoue que la fac de médecine est bien relou mais j'avoue aussi que c'est le meilleur truc qui me soit arrivé. J'avoue que je suis seule au monde. J'avoue que les vacances me manquent. J'avoue que je veux plus que tout devenir médecin. J'avoue que je fais une fixette sur la fac. J'avoue que ma famille est dingue. J'avoue que je devrais dormir ou bosser. J'avoue que j'ai déjà fantasmé sur plein de gens mais j'avoue que je suis toujours seule au monde. J'avoue que je suis très timide.
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Dream145, 19 ans, Québec
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J'avoue que je ne sais plus quoi penser de la vie. Trop de problème m'arrivent ces temps-ci. Mon copain m'ignore alors qu'on ne se voit qu'au 2 semaines alors je pense que je suis des plus compréhensive avec son horaire du temps chargé. Je l'aime mais il me fait souffrir par ses longues absences. Le prochain aveu est le fait que je sais que je suis bisexuelle. Je sais que j'aime les femmes autant que les hommes depuis que j'ai 15 ans au moins. J'ai déjà essayé de faire mon coming-out à 2 reprises à ma mère mais celle-ci pensent que ça va passer et c'est pour ça que je ne lui en parle plus. Je ne veux pas en parler à mon père car il est conservateur et vieux-jeu, pour ne pas dire homophobe. J'ai toujours voulu expérimenter la vie de couple avec une femme, mais je ne le ferai jamais tant que je serai avec mon copain. Je me sens mal à l'idée que je n'aurais pas l'approbation de mes parents et que je devrai le faire en cachette. Là où j'habite il n'y a pas de lieu pour rencontrer des gens. Je me sens très seule. Je ne veux pas avoir des idées noires alors j'essaie de me rassurer en me disant que ça va passer mais j'ai peur et je suis très angoissé. J'ai constamment mal à la poitrine.
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Orsik, 21 ans, Aix
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J'avoue que je suis à bout. J'avoue qu'avec toi j'ai perdu mes repères. J'avoue que je m'en veux terriblement, mais que la faute t'incombe aussi. J'avoue, je te déteste, mais que j'ignore comment me détacher de toi. J'avoue que j'en fou plus une depuis que t'es partie, que je suis une pure loque et que j'ai pas l'énergie d'avancer.
Vis à vis de ça, c'est de ma faute et qu'il faudrait que je me foute un énorme coup de pied au cul, même si j'en vois pas l'intérêt. J'avoue que je pleurs encore ton départ, qui commence à remonter dans le temps. Je ne crois plus en moi, j'ai l'impression que c'est de ma faute.
Je sais plus quoi faire de ma vie maintenant que tu l'as laissée en plan et ça me fait mal au cul. J'en peux plus, j'attends un signe, car dans ces conditions-là ça va pas pouvoir durer longtemps.
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Pluie, 39 ans, Marseille
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J'avoue que je ne supporte plus mon travail, que je ne suis plus capable d'apporter aux autres aujourd'hui, ce que je pouvais donner avant.
J'avoue aussi ne plus pouvoir supporter les gens qui veulent me mettre la pression, sous prétexte qu'ils s'imaginent plus forts que moi et moi plus faible parce que trop gentille. J'avoue que j'en ai marre de faire partie des gentils que l'on piétine et que la seule solution que j'ai trouvé, c'est de rendre définitivement mon tablier et de les surprendre tous d'être partie en claquant la porte de leur petite existence de merde.
J'avoue ne plus pouvoir m'occuper des autres parce que je ne parviens plus à m'occuper de moi-même. J'avoue qu'en m'évitant de "burn outer" bien gentiment, j'envisage de recommencer à vivre sereinement. J'avoue que parfois, je me sens minuscule, même pas la taille d'une virgule dans un aveu et que je ne sais plus ce que je suis capable de faire, professionnellement. J'avoue aussi ou du moins, je me promets, de ne pas me plaindre trop longtemps et de prendre prochainement les bonnes décisions.
J'avoue que ça me fait du bien de l'écrire. J'avoue que là dans le silence de cet aveu, quand j'écris, je crie.
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Judith, 24 ans, Toulouse
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J'avoue... Je suis depuis un peu plus de 2 ans avec mon copain, j'ai rencontré assez vite sa famille, et dès le premier regard, j'ai senti que j'avais un coup de coeur pour son petit frère. Le plus honteux, c'est que le frangin avait 13 ans à l'époque, et moi 22. Je me disais que c'était n'importe quoi et que ça allait passer, mais un peu plus de 2 ans plus tard il me hante toujours autant, si ce n'est plus ! Il peut provoquer en moi des émotions bien plus intenses que n'importe qui d'autre, me faire passer du rire aux larmes en un rien de temps et vice-versa. À l'heure qu'il est, je me pose la question de savoir si j'aime toujours vraiment mon copain, ou si je reste avec lui pour croiser son frère. En effet, ce dernier me manque de plus en plus, si bien que j'en arrive parfois à être désagréable avec mon copain ! Je n'ai rien fait avec le frangin, ni même tenté quoi que ce soit. On se parle à peine. Je suis juste heureuse de le voir, comme une collégienne. Et pour cela, j'accepte des choses que je ne ferais jamais en temps normal : me baigner dans de l'eau froide alors que je suis frileuse, m'épuiser à des activités physiques alors que je suis allergique au sport, etc. En revanche, pour passer des moments juste avec mon copain, je n'ai plus vraiment envie de m'impliquer... J'ai honte. Mon pauvre copain, si adorable qu'il est, ne mérite pas ça... C'est mon premier copain réellement digne de ce nom - mes ex n'avaient même pas un comportement qui permettrait de les qualifier comme "amours" - et c'est moi qui suis indigne, un comble !
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Nyan, 19 ans, Centre
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J'avoue que je t'ai aimé L, oui je t'ai aimé un court instant, mon copain s'occupait plus de moi ne me portait plus d'attention mais toi tu débarquais de nul part et tu m'écoutais, j'avais juste besoin d'affection et d'être écouté. H. connaissait notre amitié, mais ne savais pas que y avait cette alchimie entre nous.
Il voulait un ''plan à trois'' comme il disait avec deux filles et lui, je ne voulais pas mais j'ai accepté pour lui. L. connaissait une fille qui voulait bien, H était content, pas moi, j'étais encore plus mal car je me rendais compte petit à petit que H. et Moi ça devenais n'importe quoi. L. a proposé de me changer les idées en parlant de choses un peu osées, je suis rentré dans le jeu.
On est devenu proche, il a vu des photos que j'avais envoyé à H et moi des photos qu'il avait envoyé à sa copine. On se les montraient sans gêne. Puis t'a voulu plus, mais je me rendait compte que ce que je voulais c'était pas ça, j'avais juste besoin de séduire, de savoir que je pouvais plaire, qu'on pouvait faire attention à moi, H m'ignorais presque, faisait passer son plaisir avant le mien, m'insultait, me frappait parfois, m'humiliait devant les autres... Mais L était là et m'écoutait mais du moment qu'il a voulu faire ce jeu je n'aurais pas du rentrer dedans, j'aurais dû penser aux conséquences. Puis L. m'a obligé à faire ce qu'il voulait, et je l'aimais, il était devenu mon confident, mon meilleur ami, et plus encore, avant qu'il m'oblige, il m'a embrassé en me fixant de son regard vide, il avait des yeux bleu des pupilles très large, son regard faisait peur, quand il m'a obligé à aller plus loin je disais que je ne voulais pas, et quand il m'embrassait j'étais dégoûtée, je disais non mais j'obéissais quand même. Je ne voulais pas mais j'étais excité, puis j'ai eu peur, très peur... Mais il n'avait plus de sentiments en lui, je l'ai sûrement bien mérité mais j'ai mal très mal et personne pourra jamais comprendre.
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Switch off, 27 ans, Rouen
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J'avoue que je ne suis qu'un crétin de 1ère classe. Avoir passé tant d'années à espérer alors qu'en même temps j'anéantissais mes chances de t'avoir à mes côtés. Tu ne le sais probablement pas mais si j'arrive à sortir la tête de l'eau, c'est entièrement grâce à toi. Tu étais là pour moi quand j'en avais le plus besoin et tu n'as rien eu en retour.
J'espère avoir la chance, un jour, de pouvoir réparer mes erreurs. En attendant, je résiste, je subsiste et je reste triste car je t'ai perdu.
J'avoue que je commence à changer mais ce n'est pas terminé et ça ne veut pas dire qu'au final je serai ce dont tu as toujours rêvé. J'avoue que tes gimmicks et ton parfum enivrant me manquent... tout ton être, en fait, me manque. J'avoue, même si ce ne doit pas être avec moi, je te souhaite d'être heureuse pour le reste de ta vie car tu le mérites vraiment, sincèrement.
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Vesuvienne, 47 ans, Paris
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J'avoue que tu me manques certaines fois mais qu'il y a des moments où tu es insupportable de nombrilisme. Pourtant, je trompe mon mari pour toi. Je n'arrive pas à savoir ce que tu penses réellement de moi. Mon chéri tu étais, à voir.
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Daffodil Lament, 30 ans, Paris
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A toutes ces fois où j'ai cru que tu m'avais été infidèle, je me disais que la peur n'évite pas le danger.
J'avoue, je m'étais en quelque sorte préparé psychologiquement, avec tout ce que tu m'as fait souffrir auparavant. J'avoue que c'était le coup final, l'épée Damoclès est enfin tombée. Cependant, j'avoue que tu m'as blessé ! Ça me fait mal, et je ressens ce poignard dans mon cœur. L'organe dont tu semble être dépourvue, ce qui couronne l'absence de cerveau ou d'un esprit sain...
Tu as fais "quelque chose de stupide", et tu as de surcroît le toupet de m'annoncer que de toutes façons, on est plus ensemble ?
Lena, tu nous as perdus, tu as tué notre couple, tu as tué l'amour, comme tu as tué notre bébé ! Nous le voulions tant, et quand tu l'as eu, tu as changé d'avis comme on rend un produit. Sauf qu'ici on n'est pas à Ikea. Tu es tellement instable et monstrueuse que tu as osé me redemander de te faire un bébé.
Je ne suis pas ta poupée, que tu prends et que tu jettes au gré de tes caprices. Tu as voulue être franche mais sur ce coup, tu as franchement tout ruiné. Cela a beau être une erreur, j'avoue tu en assumeras la conséquence.
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