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  Meilleurs aveux

Meili, 20 ans, Paris
J'avoue que je donne des noms à mes groupes de contact MSN.
J'avoue que jusque-là, tout va bien.
J'avoue que les miens ont des noms un peu particuliers.
J'avoue qu'il y en a un nommé net I (pour les gens rencontrés sur le net et qui m'intéressent), net SI (sans intérêt, pour ceux que je vais bientôt virer), réel I pour mes amis, réel SI pour les connaissances...
Et j'avoue qu'il y a aussi un groupe MIF (Men I fucked...)(ndlr : hommes avec qui j'ai couché), que ma vie sexuelle a commencé il y a un an et qu'ils sont 23 dans le groupe.
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FlonFlon, 19 ans, Fontainebleau
J'avoue qu'un jour, en voulant dire à ma mère "c'est trop bien à l'internat il y a plein de mecs qui font du sport torse nu sous ma fenêtre !".
Je lui ai sorti "c'est trop bien à l'internat il y a plein de mecs qui font du sport tous nus sous ma couette !".
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Nina, 24 ans, Liège
J'avoue que j'ai essayé de fermer la porte de la salle-de-bain avec une clé qui ne correspondait pas à la serrure. J'avoue que je l'ai fait de l'intérieur de la salle-de-bain. J'avoue que je me suis retrouvée coincée dedans et que j'ai appelé mon homme pour qu'il me libère. J'avoue ne pas avoir pu attendre qu'il démonte la porte.
J'avoue... avoir fait caca dans la baignoire.
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Miko, 24 ans, Marseille
J'avoue qu'à ce jour je suis commerçant et que je n'en peux plus de certains clients.

J'avoue que j'en ai ras le bol de M. Cousteron (je l'appelle ainsi car c'est le nom de son fromage préféré). Il me montre sans cesse ses photos lorsque il était jeune. J'avoue que je n'ose pas lui dire qu'il est aussi moche jeune que vieux.

J'avoue que Mémé clope au bec, j'en ai ras le bol qu'elle me répète sans cesse qu'elle ne comprend pas pourquoi sa petite fille s'est mise avec un noir. Peut-être pour la quiquette me dit-elle !!!

J'avoue que M. Génie (je l'appelle ainsi car c'est sa lessive préférée) la dernière fois il m'a donné un billet de 10 euros collé avec un autre et que j'ai pris les 2 sans rien dire. Bien fait pour sa gueule, il est trop lourd ce vieux.

J'avoue regarder miss petit cul bien ferme (ma voisine) passer tous les matins devant ma vitrine. C'est mon petit plaisir du matin qui me donne les forces pour la journée !

J'avoue que j'en ai plein le c... d'une autre voisine qui vient me piquer sans cesse un grain de raisin à chaque fois qu'elle vient me voir. Pour information, elle passe une vingtaine de fois par jour.

J'avoue avoir pris sur le fait Mme Clodo qui pue la vinasse de bon matin en train de me piquer une tablette de chocolat.

J'avoue que j'en ai marre également de Monsieur le Marin (c'est son métier). Il se fait passer pour un homosexuel et se permet de brancher ma femme ouvertement. Je crois que cet idiot me prend pour un imbécile. Il ferait mieux d'aller se laver car il ne sent pas la brize marine.

J'avoue qu'en fait j'en ai marre de tous mes clients...

J'avoue que dans mon magasin le client n'est pas roi. Saviez-vous ce qu'on leur faisait au roi autrefois ? On les décapitait !
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Pschiit, 21 ans, Paris
J'avoue qu'il y a quelques années je suis sortie avec un mec qui avait une salive tellement acide que, quand on s'embrassait, j'avais les lèvres hyper gercées...
Je passais mon temps à me mettre du Labello tellement ça faisait mal ; et ce n'était pas un problème de température, on était en plein été !

Eh bien, heureusement qu'on n'est pas passé au stade supérieur parce que je pense que j'aurais drôlement morflé avec ses cunnis !
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Gourmet, 20 ans, Paris
J'avoue que le saucisson, c'est la vie,
Le fois gras aussi,
Mais mon dieu,
Qu'a t-on inventé de mieux ?
Que du roquefort, du bleu ?
Un camembert bien coulant,
Arrosé d'un verre de vin blanc,
Un pâté aux champignons,
De la sauce sur un petit bifton,
Un reblochon bien fondu,
Un poulet bien dodu,
Un bon petit boeuf bourguignon
Un risotto aux petits oignons
Un entrecôte avec des frites
Et vers le paradis je prends la fuite

J'avoue, la nourriture me rend poète...
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Yaholim, 19 ans, Lille
Les vacances... Quelle magnifique invention que ce concept... si si, c'est franchement fabuleux.
On s'y sent bien, paisibles, libérés de toutes responsabilités.
Les cours approchent, les responsabilités reviennent, mais pourtant des séquelles de vacances restent !
Pour aller en cours j'ai eu besoin comme la plupart des gens de mon âge d'aller à Transpole pour remplir des papiers afin de recevoir la divine carte de transport illimitée !!!
C'était géniaaaal !
Quoi qu'il en soit, la manoeuvre d'inscription à transpole se passe sans encombre (si ce n'est un couple et deux mémés qui s'engueulent pour une histoire de file d'attente).

Je donne tous mes papiers au monsieur, ce dernier m'en donne un autre qui me force à sortir du rang; après l'avoir rempli, j'y écrit mon RIB (deux fois) puis je lui rend (après 15 autres minutes de queue au milieu d'une dispute qui s'est maintenant généralisée à toute l'assemblée), je donne tout ce que j'ai au monsieur et celui-ci me redonne mon RIB m'assurant qu'ils n'en ont pas besoin, (à ce moment je m'en suis voulu de ne pas avoir noté le RIB d'un autre sur le papier) puis je suis rentré chez moi (les gens s'étaient calmés après le départ des mémés).
Trois jours plus tard, je me fais disputer par transpole, apparemment je ne leur aurais pas donné le RIB !
J'y retourne donc après le deuxième coup de fil.
Bien sûr, vacances oblige, je me lève à 16h après une nuit passée à dessiner. Je glandouille un peu pendant ma "matinée" puis je pars en trombe de peur d'arriver là bas après la fermeture, j'attrape donc mon sac et je me dépêche d'attraper le premier bus qui passe...
Arrivé là bas, encore plus de monde que la dernière fois, facilement le triple ! Avec pour la première fois 4 guichets ouverts !
Bon je prends une file et j'attends, après la première demi heure d'attente, je panique et je passe un coup de fil à un ami... puis je range mon portable dans mon sac...
Je décide de prendre le journal qu'on m'avait enfoncé dans le ventre en arrivant au métro et que j'avais plié dans mon sac...
C'est là que c'est arrivé, j'étais au beau milieu de 4 files d'attentes, qui débordaient jusqu'à la porte d'entrée !
J'ouvre le journal et devant tous les gens qui me regardaient, moi le gars qui allait lire en faisant la queue, un slip tombe du papier et se fracasse sur le sol !
Oui, bon, le weekend d'avant, on avait dormi chez un ami et je n'avais toujours pas vidé mon sac du linge sale qui le remplissait.
Je me suis donc retrouvé à faire la queue encore 15 bonnes minutes au milieu des regards d'une quarantaine de personnes qui me regardaient en souriant de temps à autre...
Je pense que le plus drôle pour eux tous a été le moment où j'ai du ramasser ce slip en me penchant à côté d'une fille qui a eu un léger sursaut en remarquant la présence d'un gars accroupi à ses pieds, un slip dans la main...

J'ai survécu à cette histoire et je suis rentré chez moi.
J'avoue, il est 23h39 et le slip est encore dans mon sac.
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Stine, 19 ans, Paris
J'avoue que je suis une fille bien élevée, à qui l'on a appris à respecter les autres. J'avoue que le respect le plus simple passe par de petits gestes quotidiens.
Eviter de laisser ses sous-vêtements traîner dans le salon ; nettoyer la baignoire après s'être lavé(e) pour enlever les poils qui accueilleront la personne qui viendra, à son tour, prendre sa douche ; et enfin, éliminer toute trace d'un "petit cadeau" que l'on vient de déposer au fond des toilettes.
Pour accomplir cette dernière tâche, il faut utiliser du matériel très spécifique que l'on nomme communément, balayette. Tout le monde connaît cet instrument, certes très pratique, mais tellement... gerbant !
Souvenez-vous que lorsque vous deviez l'utiliser vous aviez tiré la grimace en observant à quel point d'autres que vous l'ont utilisée eux aussi.
Avez-vous en mémoire ces petites choses sombres qui décoraient la blancheur (eh oui comme par hasard, ces trucs là sont toujours blancs) de la brosse de la balayette ?
J'avoue que moi ça me répugne, que je préfère laisser certaines traces au fond des toilettes plutôt que de vomir et d'en créer de nouvelles encore plus dures à nettoyer.

J'avoue que je suis une fille bien éduquée, mais... quelle torture de respecter les gens !
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Miss insouciante, 22 ans, Aix-en-Provence
Mon père m'a toujours perçue comme sa petite fille.
En voiture avec toute ma famille, alors que j'avais 10 ans, mon père me dit en plaisantant que plus tard, lorsque je serais en mesure d'avoir des rapports sexuels il me mettrait une ceinture de chasteté...
Et moi je lui ai répondu : "c'est pas grave papa, j'aurais toujours la bouche de libre".
Il y a eu un grand silence dans la voiture, puis des éclats de rire... J'avoue que c'est bien plus tard que j'ai compris le sens de ma réponse : eh non la bouche ce n'est pas que pour embrasser les garçons !
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Une-folle, 18 ans, Paris
J'avoue que j'ai besoin de tunes en ce moment et que je suis prête à tout, même à faire du baby-sitting.
J'avoue que dix minutes après que la mère soit partie cet insupportable chiard a decidé de chier dans sa couche.
J'avoue que j'ai fait semblant de pas comprendre ce qu'elle voulait dire quand elle criait "caca... caca !" en me montrant sa couche et que je l'ai couché vite fait.
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