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  Meilleurs aveux

Titine, 21 ans, Suisse
Javoue l'avoir regardé langoureusement en dansant alors qu'il était loin de moi.
J'avoue l'avoir trouvé irresistible.
J'avoue avoir été timide lorsqu'il s'est rapproché de moi.
J'avoue ne pas l'avoir regardé pendant 10 minutes alors qu'on dansait un véritable lap dance.
J'avoue avoir eu envie de courir lorsque j'ai relevé les yeux sur lui.
J'avoue avoir eu envie de rire.
J'avoue avoir eu honte de le repousser car je l'avais trop chauffé.
J'avoue lui avoir donc donné un faux numéro.
J'avoue avoir raconté à quel point il était moche de près avec toutes mes copines...
J'avoue ne pas avoir remarqué qu'il était juste derrière et qu'il avait tout entendu...
J'avoue que c'est ce qui ma poussé à aller chez l'ophtalmo pour cause de myopie... et j'avoue qu'on m'a diagnostiqué une myopie à 3,25...
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La Grande Ourse, 23 ans, Paris
J'avoue qu'à Paris, plan vigipirate oblige, la Police est de sortie. J'avoue que ne suis pas fière de constater que les contrôles de papiers s'effectuent pour la plupart sur des mecs d'origine africaine. Mais j'avoue que quand je me suis faite « emmerdée » dans un parc par un clochard renoi qui voulait à tout prix me masser les pieds (bien sûr !) je me suis dit « mais que fait la police ? ».
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La Grande Ourse, 23 ans, Paris
J'avoue avoir dîné avec un jeune homme que je n'avais pas vu depuis deux ans. Pour tout dire, je ne le connais pas si bien que ça car en fait à l'époque, on a dû passer environ 5 soirées ensemble (je le voyais par charité chrétienne : une de mes copines essayait de brancher son copain et à chaque fois ce-dernier insistait pour que je vienne, car je plaisais à son copain, c'est clair ?). Donc pour en revenir au jeune homme, il ne m'attirait pas (j'étais déjà avec un mec génial) mais cela ne l'empêchait pas d'être assez tactile et de vouloir me sauter dessus à chaque occasion (d'où son surnom de Gargamel). Encore heureux que je le trouvais super drôle, vous savez, c'était un de ces mecs avec qui on ne s'ennuie jamais, qui a toujours un trucs à raconter et à qui il arrive tout un tas de choses. Enfin bref, pendant ces deux ans où je suis parti étudier en Province, il y a juste eu quelques SMS entre nous. Là je suis de nouveau sur Paris, il m'appelle, je suis célibataire, c'est l'été, je sais que je lui plait donc c'est entendu, on décide de dîner ensemble (et moi je suis fermement décidée à coucher avec). Mais dès le début, c'est le drame. Le soufflet est retombé comme on dit. Autant je me rappelait d'un mec drôle, d'un bon vivant, autant là, c'était la dégringolade. Qu'est ce qu'il était chiant sérieux ! Et qu'est ce que j'ai été déçue ! Je ne sais pas ce qu'il a eu, il a dû avoir un choc le pauvre (c'est pas possible autrement !) ou alors c'est la crise de la trentaine... Mais ce n'est plus le même homme ! Pour résumer, il est devenu super speed (j'avais presque honte d'être avec au resto, il arrêtait pas de gesticuler dans tous les sens, la drogue peut-être ?) égocentrique (je n'ai pas arrêter d'acquiescer toute la soirée), parano et le pire, c'est qu'il n'a même pas essayé de me sauter dessus ! Non mais ! A la fin, bonne poire je lui dis « moi aussi ça m'a fait plaisir de te revoir, oui c'est ça, on reste on contact, on s'rappelle et on s'fait une bouffe !». Mais pourquoi j'ai pas osé lui dire « t'as trop changé (et moi aussi sans doute), et là tu m'fous un peu les boules, j'ai l'impression d'avoir passé la soirée avec un psychopathe donc ben on en reste là, et tu oublies mon numéro, merci... » ? J'avoue avoir le chic pour rencontrer des mecs bizarres...
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La Grande Ourse, 23 ans, Paris
Dites-donc, j'ai vérifié, re-vérifié, et vérifié à nouveau, je ne trouve aucune confession de ma plume (sous un autre pseudo) dans le livre javoue.com ! Sympa, déjà que j'avais été publiée censurée sur le site.... Du coup, j'ai enfin trouvé une réponse à cette question que les vieux n'arrêtent pas de me poser, à savoir « quels sont tes objectifs dans ta vie ? ». Maintenant c'est décidé, je leur répondrai avec un grand sourire : « être dans le prochain Javoue Tout ! ».
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Je plane au dessus des nuages, 16 ans, St Denis
J'avoue, je l'aime plus que tout.
J'avoue qu'il a été le troisième.
J'avoue que ça fait maintenant plus de deux ans qu'il fait partie integrante de ma vie.
J'avoue qu'en ce moment dès que je veux te prendre, tu as des petits problemes mécaniques (Aie...).
J'avoue que je t'aime même si t'as ces petits soucis mécaniques qui te rendent impuissant et que jamais je ne te laisserais tomber pour un autre plus performant, mon petit portable chéri...
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Pouet, 25 ans, Paris
J'avoue que je tombe amoureux des coiffeuses lorsque je vais me faire couper les cheveux. J'avoue que j'adore me faire tripoter le crâne. Et j'avoue à ce propos avoir vécu récemment un grand moment de solitude. J'arrive dans la boutique, on me fait asseoir, tout se passe bien, j'attends mon tour. Mais ça tarde un peu, la jeune coiffeuse qui doit s'occuper de moi est à la bourre. Elle arrive, aimable, souriante, et moi normal l'air de rien. Shampoing. Puis calé devant la glace. Elle attaque la coupe. On papote, banalités. Mignonne sans plus, mais mignonne quand même. Agréable. Au bout d'un moment elle me dit : "Vous faites quelque chose après ?". Comme un con, je la regarde dans le miroir, interloqué, pensant : "Incroyable !!! C'est mon jour de chance..." Et donc, très léger instant de flottement, parce que je m'apprête à lui répondre un truc un peu rigolo et détendu, genre "je m'y attendais chérie". Elle m'en laisse pas le temps, et elle précise : "Non, mais, parce que comme je vous prends avec un peu de retard, j'espère que ça vous retarde pas dans votre journée...". Bêtement, j'encaisse l'info, avec un sourire de débile mental, et je lui réponds, "Je vous en prie, de toutes façon je pense qu'il vaut mieux que je rentre me coucher". Depuis, je vais chez un coiffeur où il n'y a pas de coiffeuses et où on parle que de foot.
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Sarah, 21 ans, Lille
J'avoue parfois je me fais peur ! Cela fait un an que j'ai mon appart' à moi. Mais je suis inquiète parce que j'ai toujours des réflexes bizares... Par exemple quand le téléphone sonne je cris tout haut : "je prends !!!" comme quand je vivais chez mes parents. Ou alors je m'enfermes toujours dans les toilettes alors qu'il n'y a personne qui pourrait m'interrompre... C'est grave docteur ???
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Petitemoi, 19 ans, Antony
J'avoue avoir rigolé toute seule pendant au moins 15 minutes à mon travail et être passée pour une folle devant les clients d'après...
Je travaille dans un supermarché. Mon travail ne me plaît pas, je suis en caisse et je répète toute la journée la même chose "bonjour, merci, au revoir". Ce travail m'endort, et je ne réfléchis pas vraiment à ce que je dis.
Hier, une cliente passe à ma caisse avec sa petite fille. Au moment de payer, la dame sort sa carte bleue mais sa petite fille la coupe dans son élan et lui dit "Je peux prendre un bonbon tout de suite Mamie ?"
Moi, pleine de bonne volonté et ayant toujours les paroles de la fillette résonnant dans ma tête, je lance un glorieux "Allez-y Mamie, vous pouvez introduire votre bonbon"... La dame me regarde en souriant et là je me rends compte de l'énormité de ma phrase. J'éclate de rire nerveusement, premièrement, parce que ma phrase est idiote et deuxièmement, parce que je me sens idiote. La dame paie, s'en va, et moi je reste là à rire bêtement devant les têtes interrogatrices des clients qui passeront à ma caisse durant les quinze prochaines minutes...
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Résistante et insoumise, 27 ans, Bruxelles
Il y a quelques années, pour son vingt-et-unième anniversaire, mon cher et tendre a décidé de faire 21 à-fond. Chaque verre vidé lui donnait droit à un trait supplémentaire sur son bras mais, quand il est arrivé à 21, il n'était clairement plus en état de les compter ! En fait, il n'était même plus en état de parler, on ne comprenait rien de ce qu'il racontait, ni de marcher, il a fallu deux potes pour le porter jusqu'à l'arrêt de bus !
Après l'avoir péniblement hissé dans le bus à la force de mes petits bras, nous nous sommes assis - enfin, je l'ai assis et je me suis assise face à lui - et j'ai commencé à lui foutre des baffes pour le réveiller. Au début, j'y allais en douceur, mais comme ça ne lui faisais aucun effet, j'ai commencé à le taper de plus en plus fort.
Inutile de préciser que les autres passagers du bus avaient tous les yeux fixés sur nous. Heureusement, il était très tôt et il n'y avait pas beaucoup de monde !
L'homme de ma vie a enfin ouvert les yeux, et il a même su prononcer quelques mots parfaitement audibles : "Qu'il a l'air con, celui-là !", en désignant du doigt un mec.
Après quoi, il a vomi, est retombé dans son coma, et j'ai recommencé à lui foutre des baffes jusqu'à ce qu'il se réveille à nouveau pour insulter tous les passagers du bus !
Ca a été comme ça pendant trois quarts d'heure...
Une fois arrivé, j'ai dû le sortir du bus et le porter jusqu'à chez moi. Il était cinq heures du matin, j'étais crevé, j'avais bu et fumé toute la nuit, et il pesait vingt kilos de plus que moi...
Arrivé dans ma chambre, je n'en pouvais plus ! Mais mon amoureux est tombé en travers du matelas et j'ai dû commencer à essayer de le porter pour le changer de position, histoire de pouvoir dormir aussi un peu...
Je l'ai poussé, je l'ai tiré, mais il me semblait aussi lourd qu'une enclume et je n'arrivais pas à le bouger d'un millimètre.
Il était complétement mort, pas moyen de le réveiller ce coup-ci, il fallait qu'il cuve quelques heures...

J'avoue que c'est à ce moment-là que j'ai peté... Une belle grosse comme moi seule en ai le secret... Après tout, il n'était plus vraiment là, perdu dans son monde éthylique !

Du moins, c'est ce que je croyais, car ça l'a fait éclater de rire ! Une chance que j'ai un grand sens de l'auto-dérision...
J'en ai profité pour le mettre dans une meilleure position pour que je puisse dormir à l'aise et, depuis, je ne me retiens jamais de peter en sa présence !
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Manuk56, 27 ans, Namur
J'avoue que je ne sais pas toujours me tenir... Vendredi, il faisait vraiment chaud on décide donc avec une bande de potes d'aller se faire un resto et ensuite d'aller prendre un verre sur la terrasse d'un café. On s'installe, et une jolie serveuse arrive et me demande : " Qu'est ce que je vous sert ?"... Et moi je lui répond... "les couilles, mais pas trop fort !!!". Elle toute rouge, moi impassible, mes potes pliés, ma copine, un mélange entre énervée et gênée... Bon j'ai pris une bière et j'ai laissé un pourboire...
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