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Pierre-Alexandre, 18 ans, Saint-Denis
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J'avoue, qu'avant on rigolait derrière ton dos et que je ne disais rien, je ne te connaissais pas encore... Et un jour on a flirté, mais on s'est loupé. De peu , je l'avoue... J'ai appris à te connaître en allant chez ta famille, pour l'aider dans le déménagement qui allait vous réunir enfin. J'ai tout aimé de toi, tes histoires, tes photos, mais j'ai été touché par ton passé et je suis conscient que tu as besoin de soutien. Pourtant, je ne sais pas pourquoi... C'est avec ta mère que je m'entendais le plus. Des nuits à discuter, souvent de toi, souvent de la vie, et puis finalement c'était une amie, et puis un peu plus, je ne sais pas quoi. A ce moment là, je m'étais rapproché plus d'elle que de toi. Tu étais loin, j'étais seul, elle était plus seule encore. C'est arrivé sur un coup de tête, on a fait l'amour, plusieurs fois, par besoin, je ne sais pas, c'était assez étrange. Je me sentais bien et pourtant j'avais mal. Drôle de mélange, j'avoue. J'avoue ne pas savoir pourquoi et ne pas vouloir me demander pourquoi. Elle est tombée amoureuse de moi, mais moi je ne sais plus quoi en penser. Elle a 19 ans de plus que moi, et on était comme deux ados. J'ai réalisé beaucoup de chose sur moi aussi, à ce moment là. C'était une expérience magnifique mais je sais quel tort je t'ai fais et ça me tue, de savoir le mal que ça pourrait provoquer entre nous, maintenant que nous sommes ensemble, et depuis que je sais qu'en réalité c'est toi que j'aime. Je sais plus vers qui me tourner, j'ai abandonné tous ceux qui ne t'aimaient pas pour des raisons totalement superflues et abscons. Des faux amis, je n'en veux plus, je n'en peux plus de te voir souffrir et de participé à cet acharnement. Je te veux toi, je veux vivre avec toi, je veux me faire pardonner en t'apportant le bonheur que tu mérites. J'ai jamais été chanceux en amour, mais toi je ne veux pas te perdre. J'avoue, j'ai été dégueulasse et je m'en veux. J'avoue, tu n'avais pas besoin de ça. J'avoue, t'aimer terriblement. L'amour est une souffrance de plus qui donne l'impression d'être heureux. Une souffrance qui nous procure du bien. Je ne sais plus aujourd'hui si t'aimer te causerai plus de tort que si je m'en allais, par peur de te faire souffrir encore... Mais quand on est ensemble tu as l'air heureuse. J'avoue avoir été lâche, j'avoue que tu as toujours été courageuse. J'avoue avoir peur de mourir, mais je veux bien mourir pour toi si tu me le demandais. J'avoue que je t'aime, et que je m'en fous des autres. J'avoue que je sais qui tu es, et que tu es belle, forte, en un mot ... parfaite. Même si tu joues au poker, chérie ! J'avoue que ça me restera toujours sur le coeur. Ca m'apprendra à ne pas prendre au sérieux l'amour...
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